Archive pour le 25 janvier, 2009

Bruno Masure: Je vis chez mes chats, pas l’inverse…

25 janvier, 2009

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Journaliste vedette présentateur du journal de 20 heures sur les chaînes françaises dans les années 80, Bruno Masure voue un amour inconditionnel aux chats. Il vient de leur consacrer un livre et continue à partager sa vie avec trois « purs gouttières ». Visite à Bercy (Paris), dans le pavillon où il habite « chez ses chats ».

Dans le pavillon parisien de Bercy où vit Bruno Masure, les chats sont rois. Inutile d’espérer les voir hanter le canapé en cas de visite. Bien dissimulés à l’abri des regards indiscrets, « Loana », « Teigne » et « Pot-de-colle » n’honorent le propriétaire des lieux de leur présence que s’ils l’ont eux-mêmes décidé.
Dans la vie du journaliste, ces félins jouent un rôle particulier. « Tous ceux qui ont fait partie de ma vie sont des chats de gouttière. Je n’aime pas les chats luxueux, de race. Ceux que j’ai eus sont tous des SDF! Je ne supporte pas l’idée de devoir payer des sommes folles pour acquérir un chat. » Pas d’accord de se ruiner pour l’achat d’un animal, mais, en revanche, le cœur sur la main dès qu’il s’agit de voler au secours de l’un d’entre eux. La grande majorité de ses protégés ont connu un début d’existence tourmenté. Hormis Loana, dont la seule particularité a été de naître « la fameuse nuit du jacuzzi de Loft Story », tous sont un jour arrivés devant sa porte en piteux état. Et tous ont eu droit à ses soins attentifs, aux visites chez le vétérinaire, et à des traitements qui, avoue leur hôte, lui coûtent une fortune.

Naufragés des jardins

Bruno Masure raconte sans se faire prier les parcours de vie de ses chats. À commencer par celui de Teigne, naufragé cabossé dont il décrit le regard bleu que les visiteurs ne verront pas. Méfiant, le matou préfère éviter le contact avec les inconnus. « Il est un jour arrivé dans mon jardin, alors qu’il avait deux ou trois mois. Il était quasi aveugle et avait une sérieuse maladie de peau, qu’il a toujours, d’ailleurs. Il avait un aspect tellement repoussant que personne n’en aurait voulu. Donc, je l’ai gardé. Il est toujours aussi abîmé, mais c’est un chat formidable. Pot-de-Colle, lui, est arrivé en plein mois de novembre. Il faisait très froid. J’ai eu beau faire, il est resté devant chez moi jusqu’à ce que j’accepte de le garder. Il m’a choisi. Il avait été castré, ce qui indiquait qu’il avait dû avoir une vie antérieure. Il ressemble un peu à un chat norvégien… C’est le seul des trois à être très câlin, mais lorsque je veux le caresser sur la tête, il se protège. C’est peut-être un raccourci hâtif, mais j’ai tendance à penser qu’il a dû vivre des événements difficiles. Quant à Loana, je vis chez elle. Elle aime dormir sur mon lit. Si j’ai le malheur de fermer la porte de la chambre, elle a dans le regard un air de reproche indigné très explicite… »

« Les chats me ressemblent »

Pas sectaire pour un sou, le journaliste avoue aimer également les chiens, même s’il trouve plus contraignant de s’en occuper. « Ils ont un caractère qui correspond moins au mien. Les chats, eux, sont d’une liberté et d’une indépendance absolue. Je suis comme eux. J’aime faire ce qui me plaît quand cela me plaît. Ils ne se forcent pas, ne font jamais semblant. S’ils viennent se blottir sur vos genoux, c’est qu’ils ont choisi de le faire. » Dans son livre, Bruno Masure explique que ses compagnons dorment environ 14 heures par jour. Lui à peine un peu moins, ce qui ne l’empêche pas de partager leur goût pour le calme et la tranquillité. Celui qui présentait le Journal de 20 Heures en charentaises par souci de confort et qui terminait ses passages à l’antenne par un dicton humoristique, a traversé des moments troublés dans sa vie professionnelle, lorsqu’il a quitté la télévision. Là encore, ses animaux ont joué un rôle primordial. « Pour supporter le stress de la télévision, j’avais mes chats et mon jardin. Rien ne me détend davantage que d’arroser le jardin ou de caresser un chat. Ces animaux ont un pouvoir déstressant qui a été maintes fois prouvé. Je les trouve toujours élégants, gracieux. J’ai deux amours: la politique et les chats. Je travaille en ce moment sur un livre parlant des relations entre les hommes politiques et les journalistes. Ecrire parallèlement l’ouvrage sur les chats me lavait la tête.  »

Bercy, paradis perdu

Lorsque le journaliste est arrivé à Bercy, voici vingt ans, le quartier était un véritable Eden pour les chats errants. Avant que les anciens entrepôts de vin n’y soient remplacés par des immeubles, le lieu, explique-t-il, était privilégié. « Des dizaines de chats y vivaient, nourris par les veilles dames. C’était l’endroit le plus poétique de Paris, un paradis pour les chats et pour les photographes. Aujourd’hui, un très joli parc y a été installé, mais les chats ont disparu. »
Reste aux chats du quartier le privilège de profiter des jardins des pavillons, formant un triangle hermétique aux dangers de la rue. Une vie de rêve…

Martine Bernier

SOUS LA LORGNETTE DE MASURE

Un livre sur nos félins d’appartement, Bruno Masure a beau les adorer, il n’aurait jamais pensé l’écrire jusqu’à ce que son éditeur lui en fasse la demande. L’ex journaliste vedette présentateur du journal de 20 heures pendant 13 ans a donc repris sa plume insolente et drôle pour signer « Les Chats vus par Bruno Masure ». Soixante mots servent de fil rouge à l’ouvrage truffé de photos et d’informations on ne peut plus sérieuses. Mais comme on ne se refait pas, l’auteur a retrouvé toute sa verve pour parler de ses compagnons, signant un livre insolite.

En savoir plus:

Livre: « Les Chats  » vus par Bruno Masure. Collection Phare’s. Editions Hugo image.

Saturne et ses nuages noirs…

25 janvier, 2009

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Je devais avoir moins de 25 ans quand j’ai été envoyée par le journal régional pour lequel je travaillais, « couvrir » une conférence insolite.
Ma mission: écrire un papier sur cette rencontre-débat publique, mettant en présence un astrologue, une voyante, un magnétiseur et un radiesthésiste chercheur de sources.

Les personnes en présence n’avaient pas une envergure extraordinaire, n’étaient pas de fins orateurs.
J’étais déçue par la soirée, d’humeur morose…
Au moment où il a vu que j’allais sortir, l’astrologue est venu vers moi.
Il m’a demandé: « Vous allez nous faire un bon article? »
J’ai répondu: « Je ne crois pas. Je n’adhère pas à ce qui a été dit ce soir. »
Et il m’a dit: « S’il vous plaît… ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas, ne jugez pas sans savoir… »

Sa phrase m’a trotté dans la tête pendant tout le chemin du retour.
Je ne l’ai jamais oubliée. Depuis, je n’écris jamais sans connaître, sans savoir…

Ce jour-là, j’ai renoncé à écrire l’article et à « descendre » les protagonistes simplement parce que je n’avais pas apprécié leur discours.
En revanche, j’ai décidé d’étudier l’astrologie, histoire de vérifier par moi-même si ce que racontait cet homme était plausible.

Se pencher sur l’astrologie… on ne s’en vante pas!
Je l’ai étudiée durant sept ans, pendant mes heures de loisirs, entre mes enfants et mon travail, en me procurant des dizaines de livres, parmi les plus pointus.
Et je me suis rendue dans les librairies spécialisées sans raser les murs.
J’assume! Et je ne l’ai jamais regretté.
J’ai appris l’astrologie traditionnelle, mais aussi plusieurs autres, très pointues.
Je sais ce qui est possible et ce qui ne l’est pas dans le cadre de cette discipline.
Je sais où sont les limites, quelles sont les dérives…
Je pourrais donc aujourd’hui écrire sur le sujet: je sais exactement de quoi je parle.
Je ne le fais pas. Ma contribution n’apporterait pas grand-chose à l’édifice: tout ou presque a déjà été écrit.

Mais sur Saturne, ah, Saturne…
On dit d’elle qu’elle est « La Grande Maléfique ».
Les jours où tout semble bloqué, où vous avez un moral épouvantable, où vous vous sentez prêts à tout abandonner, où vous avez l’impression que rien ne va, que le monde entier vous en veut et que jamais vous n’arriverez à trouver une solution à vos problèmes, sachez que vous êtes fort probablement la victime d’un mauvais aspect Saturnien.
La bonne nouvelle: ça passe…
La mauvaise: il faut le supporter!

Bizarre? Non.
Depuis des millénaires, les hommes reconnaissent l’influence de la lune sur leur vie, la nature, les cultures, leur moral, les animaux etc.
Il en est exactement de même pour Saturne.

Elle comporte de bons côtés, bien sûr, mais le pire est aussi l’un des plus durs à supporter: la frustration dans tous ses états.
Si l’on en croit l’astrologie réincarnationiste, Saturne représente le karma, nos peurs, nos craintes.
Il faut du courage pour y faire face.

Pourquoi suis-je en train de consacrer un texte à cette trouble-fête notoire?

Simplement parce que la vicieuse a trouvé le moyen de me tourmenter tout en finesse.
Jusqu’ici, je m’accommodais assez bien de la bête, ayant suffisamment de forces pour lui faire face quand elle venait empoisonner mes journées.
Je l’ignorais, faisais le gros dos et puisais dans mes ressources de quoi attendre les jours meilleurs.
Mais, depuis quelques années, je partage la même orbite qu’un homme qui, lui, fait partie des êtres sans défense face à cette écorcheuse d’âme.
Dès qu’elle se positionne mal, il souffre, doute, est torturé, remet en cause jusqu’aux fondamentaux.
Et lance des mots un peu désespérés, qui blessent sans qu’il le veuille.
Cette impuissance qu’elle n’a jamais réussi à m’imposer, Saturne me force à la vivre par son intermédiaire.
La sadique!

Je me bats donc contre une planète.
C’est d’un bête!
Combat inégal….
Mais elle ne gagnera pas.
Les passages difficiles ne durent pas: Saturne n’est pas seule à squatter le ciel.
Nous y avons des alliés, tous autant que nous sommes.

Ah, Saturne, Saturne… veux-tu que je te dise?
Tu as le bonjour de Vénus!
Et crois-moi, en matière de puissance et de rayonnement, elle n’a rien à t’envier.

Tempête, étudiants et conteneurs

25 janvier, 2009

Journal du soir sur France 2, hier.
La Une s’ouvre sur des images de désolation après la tempête qui a frappé fa France, l’Espagne, la Suisse etc…
Cette région si belle qu’est le sud-ouest de la France l’a notamment prise de plein fouet.
Quatre morts, des milliers de foyers sans électricité, des dégâts énormes.
Je repense à Alain Baraton et à l’ouragan de 1999 qui avait détruit l’Europe… et les arbres de Versailles.

En fin de journal, un sujet est consacré au Havre où des étudiants logeront dans des conteneurs dès la rentrée 2009.
A voir cet empilement de « boîtes » placées les unes sur les autres, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec le premier grand titre.
J’espère qu’ils seront bien arrimés, leurs conteneurs, ou ils risquent de faire une grande consommation d’étudiants au prochain coup de vent.
Au fait, comment sont-elles, les tempêtes, au Havre?