Le zen vu pas l’homme ou la femme

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Imaginez. Moi ici, devant mon ordinateur, lui là-bas, loin, devant le sien.
Entre nous, le fil magique: msn et skype, deux de nos anges gardiens salvateurs lorsque nous sommes séparés.

Embarquée dans mes sempiternels questionnements pseudo-fondamentaux, je lui pose une question absolument essentielle:
« Que penses-tu de ce bouquet, de ce genre de décoration? » en lui montrant la photo ci-dessus.

Son regard passe par toute la gamme de l’épouvante, sa voix se fait hésitante: « Heu… et bien… hum… Sincèrement, ça ressemble à des fleurs fanées. J’aurais honte de te les offrir! »

Je ne m’attendais pas à un bonheur béat et à un développement extatique sur les bienfaits de la décoration dites zen, mais quand même…
J’ai éclaté de rire. Et je lui ai demandé: « Ah… et si tu devais m’offrir un bouquet de fleurs parmi celles que je te montre dans ce petit programme, ce serait lequel? »
Réflexion intense de son côté… quelques secondes après, je reçois, sur mon écran, un bouquet de roses rouges en forme de coeur.

Visiblement, le bouquet zen classique ne le tente pas.
Cela tombe plutôt bien: j’adore aussi les roses.
Mais ce petit dialogue m’a appris quelque chose.

Le zen n’était peut-être pas dans mes misérables fleurs.
Mais il se nichait très certainement dans la complicité qui nous a unis à cet instant, dans le rire que nous avons partagé, et dans le petit coup au coeur heureux que j’ai ressenti en voyant arriver son bouquet de roses rouges. Même virtuel, qu’est-ce que j’ai aimé… et qu’est-ce que c’est bon de rire avec sa moitié d’orange.
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