Drôle de vie…
7 mai, 2009Deux jours, quatre avions et beaucoup d’émotions plus tard, me voici de retour dans ma douce maison.
Je n’avais prévenu personne de mon passage en Suisse, à l’exception d’Eric que j’allais y retrouver.
Ensemble, nous devions aller au bout de notre démarche en nous rendant devant le tribunal, pour notre divorce.
Nous y sommes allés tristes, mais sereins et nous avons passé ensemble toute la journée et la soirée.
Nous sommes entrés, tous les deux, dans une relation nouvelle, très belle, faite d’amitié et d’une tendresse indéfectible.
Le soir, il m’a parlé d’écriplume qu’il a lu à deux ou trois reprises. Il m’a fait remarquer que je n’y disais pas toujours la vérité, donnant l’impression d’être au sommet de ma forme et infiniment heureuse alors qu’il sait que ce n’est pas toujours le cas.
J’ai beaucoup réfléchi à ce qu’il m’a dit.
C’est vrai que je n’ai aucune envie de me morfondre sur ce blog ou ailleurs.
Vrai aussi que le fait que tout ne soit pas encore réglé dans nos vies provoque en moi des réactions physiques assez difficiles à vivre.
J’essaye de passer par dessus.
Manque de chance, j’étais vraiment fatiguée lors de mon passage en Suisse.
Hier, c’est Alain qui a pris la relève en mettant un texte qui m’a amusée.
Il avait des passages plus durs aussi.
Il y fait notamment allusions aux deux épreuves qu’il nous reste à vivre.
J’ai passé l’une d’elle avec Eric au tribunal, et grâce à lui, nous la passons le mieux possible.
C’est dur de mettre un terme à une partie aussi importante de sa vie.
L’autre épreuve, l’ultime, Alain va la franchir dans les jours qui suivent.
Une fois celle-ci passée, nous serons enfin en mesure de reconstruire pour le mieux de tous…
Lorsque je suis rentrée, Max Ier, mon ordi Mac mourant, se morfondait au garage tandis que trônait dans mon bureau Max II, véritable bombe informatique, G8 Pro de son état, sublimissime. Pour que je puisse retrouver mon bureau en état, mon Grand Homme a passé toute l’après-midi et la soirée d’hier avec un technicien.
Ce matin, il a fallu encore changer de clavier (ça y est, j’ai quitté le monde QWERTZ pour celui d’AZERTY. Vous avez dit bizarre?).
Impossible d’écrire davantage ce matin, il faut que je me remette au travail.
En guettant l’appel qui me délivrera de la boule monstrueuse que j’ai dans l’estomac depuis bientôt trois ans…
Martine Bernier
PS: Quoi qu’en dise Alain, je ne dis jamais « m’enfin ».
M’enfin!!!!