L’attente… et le Petit Prince

Il y a des jours plus importants que d’autres, dans la vie. Alain et moi nous apprêtons à en vivre cette semaine. Je vais attendre mercredi matin pour en parler.

Durant les presque trois ans d’amour que nous venons de vivre, tous les deux, l’attente a été notre compagne un peu trop souvent. Une attente interminable entre deux retrouvailles, entre deux appels… L’attente sur msn, de voir s’allumer la petite lumière indiquant qu’il est là. Une attente qui pouvait durer des heures, parce que je savais que, sujet à l’insomnie, il pouvait se connecter à 3 ou 4 heures du matin… et que je ne supportais pas le savoir seul dans la nuit.

L’attente aurait pu nous décourager, nous séparer. Elle et sa copine, la distance, nous ont souvent fait très mal, nous ont mis en péril. Mais personne ne peut rien contre un attachement tel que celui qui nous unit. Et je crois que ce qui ne nous brise pas nous rend plus forts.

Très souvent, j’ai repensé à un livre que j’ai lu au moins cinquante fois entre mon enfance et mon adolescence: Le Petit Prince. J’ai toujours été fascinée par la profondeur de certaines phrases de cet ouvrage. Des phrases que je connais par coeur, mais dont je n’ai perçu la finesse du sens que depuis que j’aime Alain.

Tout le passage parlant du Renard, ce renard qui attend patiemment le Petit Prince et se laisse apprivoiser peu à peu , me touche.

Mais surtout, quand je le regarde, quand je l’écoute, je pense à une phrase, la plus belle du livre: « C’est le temps que tu as perdu pour ta Rose qui fait ta Rose si importante. »

Ma Rose m’est infiniment précieuse…

 

Martine

 

Une Réponse à “L’attente… et le Petit Prince”

  1. vero dit :

    allez martine courage ta rose sera bientot pres de toi tiens bon autant d’amour ne peux que donner du bonheur. Et tu sais que ton triangle du bout de l’allée est la en n’attendant . plus qu’une journée GROS BISOUS

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