Archive pour le 7 juin, 2009

Le Roi Federer

7 juin, 2009

En Suisse, Roger Federer est une star. Sans doute le sportif le plus aimé. Je pense donc qu’aujourd’hui, alors qu’il vient enfin de remporter magnifiquement Roland Garros, tout le pays doit être fou de bonheur… et je vibre avec lui. Il est désormais le plus grand champion de tennis, à l’égal de Pete Sampras, ayant gagné les quatre tournois du Grand Chelem. Son adversaire disait d’ailleurs en fin de match qu’il est le plus grand joueur de l’Histoire.

Ses larmes d’émotion, à la fin du match, m’ont bouleversée, tout comme la remise de la coupe, donnée par Agassi, un fabuleux champion, lui aussi. Puis j’ai regardé la longue interview qu’il a donnée à l’équipe de Stade 2. Il pleuvait, il était transi de froid, il grelottait, mais il a continué à parler sans faire de caprice, simplement, avec l’imperméable de l’un des journalistes plié sur les genoux. Il a même éclaté de rire en entendant la parodie qu’a fait de lui Nicolas Cantelou avant le match.

Vous pensez que je suis chauvine? Pas vraiment, non… Qu’il soit Suisse, Belge, Français ou Papou, c’est la même chose. Si Federer est autant aimé, ce n’est pas uniquement parce que c’est un immense champion, élégant et d’une classe inégalée. C’est aussi parce que c’est un très bel humain. Sa disponibilité, sa gentillesse et l’effort qu’il fait de s’exprimer en français (pour ceux qui l’ignoreraient, il est de langue maternelle allemande et a fait d’immenses progrès dans notre langue) forcent la sympathie.

Et s’il avait perdu aujourd’hui… et bien j’aurais écrit exactement la même chose.

Martine Bernier

 

 

Clin d’oeil vers Marseille

7 juin, 2009

J’apprends aujourd’hui, par l’un de mes amis Suisses en visite à Marseille avec notre groupe rotarien, que certains des membres du club local, avec lequel nous avons plus que sympathisé, ont suivi depuis le début la destinée d’Ecriplume. Et, donc celle d’Alain et moi.
Ils me font l’amitié de s’inquiéter de moi.

Je leur envoie une bouffée de tendresse, touchée par leur sollicitude.
Et j’en profite pour remercier les personnes, connues ou inconnues, qui m’ont fait parvenir de très nombreux messages privés suite à mon texte m’interrogeant sur la suite à donner à Ecriplume.
Tous, sans exception, demandaient sa poursuite, contenaient des phrases très belles, très vraies… et beaucoup de questions.

Comment puis-je y répondre, moi qui, depuis plus de deux semaines, navigue à vue en me prenant chaque rocher?

Tout ce que je peux dire c’est: oui, j’essaye de tenir debout, et non, mes sentiments envers Alain n’ont pas changé.

Martine