Avis de nuages sombres sur le Triangle d’Or
Lorsque vous avez la chance de vivre en excellente entente avec vos voisins, les uns et les autres partagent les joies et les chagrins de leurs vies, dans une forme d’osmose légère.
Depuis quelques jours, notre Triangle d’Or traverse une zone de turbulences. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, c’est ainsi que j’ai baptisé l’ensemble des trois maisons du bout de l’allée. Triangle dans lequel sont intégrées la demeure que j’occupe, et celles de mes deux familles de voisins.
J’ai ouvert le bal des nuages le 19 mai, lorsqu’Alain a renversé mon monde et mon ciel. Depuis… je préfère ne pas en parler.
Puis est venue la disparition d’Astérix, le cocker de Fred et de Béa. Petite âme douce partie sans bruit et que nous regrettons tous. Hier, le couple a subi un revers bien plus dur encore, en perdant l’une de leurs amies. Le poids du chagrin pèse sur Fred qui a le regard le plus triste du monde, même s’il tente vaillamment de donner le change.
Et aujourd’hui, les papillons noirs taquinent la maison de droite, ouvrant des ailes de mélancolie dévastatrice.
Alors??? Alors, la vie n’est pas une chose facile, je ne l’apprends à personne. Lorsque nous pensons que tout est est en place pour le bonheur, le monde s’écroule. Et lorsque tout va à peu près bien, personne n’est à l’abri de l’angoisse. Pas drôle tous les jours d’être un humain.
Mais… il y a le reste. Tout le reste.
Le regard pétillant des garçons, Clément, Yoyo et Théo, leurs rires si frais , tout joyeux. La beauté rayonnante d’Aurore, qui fait son entrée dans l’existence avec une délicatesse fascinante de fraîcheur.
Les gestes d’amitié, ici en France ou en Suisse, qui disent: « Je suis là pour toi »…
La complicité avec ma soeur de coeur qui me manque terriblement. Chose que je n’arrive pas à lui dire, d’ailleurs…
La tendresse… bêtement la tendresse, qui nous donne envie de dire à un grand bonhomme costaud au regard perdu qu’il est nécessaire à ma vie, à LA vie.
Je me mets très, très rarement en colère. Je me révolte en revanche. Aujourd’hui, je me suis révoltée deux fois. La première fois ce matin, face à celui que j’aime et qui perd son âme.
La deuxième fois en découvrant les papillons noirs qui viennent tourmenter des gens que j’aime, rendus fragiles par leur extrême sensibilité. Une sensibilité pudique et farouche, qui pousse un colosse fragile à se cacher lorsqu’il se sent trop mal… Et qui pousse sa tendre moitié à se ronger d’inquiétude pour celui qui lui est cher.
Je n’ai pas de solution. Juste des pistes… et une certitude: quand ça ne va pas, nous devons continuer à nous tenir par la main, un peu plus fort, un peu plus solidement… et ne pas nous quitter du bout des yeux, du bout du coeur.
Petit message personnel, donc: Grand Bonhomme aux yeux tristes, ce soir, je pense à toi.
Martine Bernier
merci merci………………………. TU NOUS TOUCHES PAR TES MOTS ET TA PRESENCE ET TON TRIANGLE BRILLERA DE NOUVEAU TRES BIENTOT
MERCI MERCI ……………………………..ON T’AIME
SALUT
QU’est ce qui se passe chez le grand bonhomme et votre triangle d’or
merci pour ta réponse
Un coup de vent mauvais, Thierry. A mon avis, notre grand bonhomme et son petit bout de femme ont besoin de l’affection des gens qui leur sont proches en ce moment. Et je crois bien que tu fais partie du peloton de tête…