Un barbecue pas comme les autres…
Ce samedi, mes parents de coeur avaient décidé, pour remercier les habitants du Triangle d’Or et fêter leur prochain départ prévu pour lundi, d’organiser un barbecue.
Ce jour était d’autant plus important que Yoann fêtait son neuvième anniversaire. Nous avons débuté la journée en douceur. Petit cadeau au roi de la journée et visite de Stéphane qui a apporté les palourdes que Monique, ma maman d’adoption, avait décidé de proposer farcies.
Les préparatifs se sont modifiés au fil de la journée, en fonction du temps. Celui-ci était venteux, entrecoupé de pluie, rendant très incertain un repas à l’extérieur. Nous avons donc commencé à préparer le garage pour qu’il se transforme en salle à manger, grâce à Fred et Béa qui nous ont fourni tables et chaises. Une table recouverte de friandises et de petits cadeaux pour les enfants, et une autre, plus grande, pour les adultes et Aurore: tout a été prêt pour la fin de la fête d’anniversaire de Yoyo.
L’ambiance s’est installée très vite. La sensibilité de mes voisins a fait merveille, renforcée par la malice de Parrain et la douceur de Monique. Bon repas, bons vins, bonne ambiance, musique… nous avons passé un moment magnifique. Gai et doux à la fois.
Je les regardais, l’un après l’autre… J’ai, depuis ce matin, une plaie dans le coeur. Alain, toujours Alain… Et eux qui, contrairement à lui, font tout pour m’épargner, pour adoucir ce que je vis… Véro, si généreuse d’elle-même, si solaire. Béa, si fine, efficace et drôle, discrètement à l’écoute. Aurore, grâce et sensibilité incarnée. Et ma garde rapprochée: Fred, tendre nounours, feu follet protecteur, et Stéphane, mon frère de clan, pilier essentiel. Et mes parents, inquiets et aimants, furieux sur Alain, anxieux pour moi.
J’ai eu conscience que ces moments que je passe avec eux ici font partie des derniers. Je ne montre pas ce que je ressens. Je maîtrise, comme on m’a toujours appris à le faire. Mais j’ai le coeur perpétuellement en larmes, laminé. Je ne dis rien. Je tais ma détresse, cette douleur qui ne me lâche pas, cette peur, cette envie de crier de désespoir. Il a disposé de ma vie, l’a rasée sans me demander mon avis. Depuis, tandis qu’il se complaît dans une attitude inacceptable, les gardiens du Triangle d’Or ont construit autour de moi une dentelle de tendresse pour me réchauffer, me redonner un peu goût à la vie. Les avoir auprès de moi, tous, est une chance extraordinaire. La soirée me l’a encore démontré.
Comment vais-je pouvoir vivre sans lui?
Comment pourrais-je vivre sans eux?
Comment arriverais-je à me passer de cet endroit, de cette région où, pour la première fois de ma vie, inexplicablement, je me sens vraiment chez moi?
Martine
Chere Martine nous aussi nous prenons chaque moment chaque instant pour les garder dans nos coeurs et dans nos mémoires pour quand tu seras partie, ils nous réchauffent. La Suisse c’est pas si loin même si …
L’essentiel c’est que l’Amour que tu as pour chacun de nous reste,et puis la bas il y tes enfants ,Eric et tes amis tu verras, avec le temps tu te réhabitueras à vivre sans nous, sans lui. Saches qu’ici ce sera toujours chez toi ton triangle d’or a de la place pour toi.Tu es notre rayon de soleil, notre star à nous.
Allez nous avons encore pleins de moments a partager ensemble.Petite dédicace pour Monique et Parrain quel bonheur de vous avoir rencontrés vous êtes des êtres merveilleux, juste une chose Parrain veut-il que je lui apprenne à compter plus loin que 4?
GROS BISOUS
C’est sûr tu vas me manquer mais ne t’inquiète pas tu ne vas pas te débarrassser de moi comme ça! Tu m’as promis que l’on irait te voir en Suisse et chose promise chose due ! Cette soirée a été magique, et je savoure chaque moment passé à tes côtés. Parrain et Monique sont des personnes formidables et géniaux. Tous ces moments passés avec vous sont gravés dans mon coeur. Gros bisoux
LETTRE OUVERTE A UN PARRAIN.TU ES CELUI DE QUI ON DIT QUE TU PARLES FORT. ENTRE TOI ET MOI JE SUIS SUR QUE QUELQUE CHOSE S’EST PASSE. J’OSE TE REPONDRE QUAND PERSONNE NE LE FAIT COMME JE L’AURAIS FAIT AVEC MON PERE OU MON GRAND PERE. TU FAIS PARTIE DE CES ETRES FORMIDABLES QUE L’ON RENCONTRE UNE FOIS DANS LA VIE TU PEUx PARAITRE FROID ET INDIFFERENT, JE SUIS SUR QUE CE QUE TU LAISSEs PARAITRE N’EST PAS CE QUE TU ES VRAIMENT.
TE DIRE QUE TU VAS ME MANQUER VA TE METTRE EN COLERE ET POURTANT C’EST VRAI; J’ESPERE A TRES BIENTOT PARRAIN.
CE QUE JE DIS A PARRAIN NE ME FAIS PAS OUBLIER MONIQUE MAIS ELLE SAIT CE QUE JE RESSENS.
TU NE NOUS AS FAIT AUCUNE PROMESSE MAIS J’ESPERE QU’UN JOUR ON SE REVERRA ……………………A BIENTOT