Avis de tempête sur le Triangle d’Or
Epuisante journée…
Une matinée rude sur le plan personnel. Pas de détails…
Puis les choses se sont déroulées très vite un peu comme s’il m’était interdit de reprendre ma respiration entre deux émotions.
J’ai commencé l’après-midi en réalisant l’interview téléphonique d’un auteur dont je parlerai sans doute dans les jours à venir. Un psychologue intéressant et drôle. Un peu plus tard dans l’après-midi, j’ai reçu un appel de Fred me demandant si la jeune fille qui a perdu sa maman dernièrement pouvait venir me voir, comme je le lui avais proposé la veille au téléphone. J’ai bien sûr accepté. Une conversation longue et riche avec un but: redonner de l’espoir, le goût de vivre. J’ai vu des larmes, puis son sourire revenir doucement. Alors que nous étions toujours ensemble, son téléphone a sonné: le couple de ses amis qui l’a recueillie chez lui au cours de ses derniers jours souhaitait venir me voir également. Encore des jeunes qui ne vont pas très bien. Les rencontrer m’a pris un bon morceau de l’après-midi. Lorsque tout mon petit monde est parti, alors que je passais un moment avec Véro, Fred m’a rappelée pour me demander si son ami, qui a donc perdu sa femme et qui a eu un geste de désespoir ce week-end, pouvait passer. J’ai dit oui. Nouvelle conversation profonde, très positive. Ma vie a toujours ressemblé à cela. Impossible de vivre dans l’indifférence.
Et puis… un moment plus tard,alors que la soirée était largement entamée, nous nous sommes tous retrouvés devant chez Véro. Elle allait mal, très mal. Un événement est venu assombrir son ciel brutalement. Les papillons noirs sont revenus hanter le Triangle d’Or. Je lui ai promis que je serai auprès de son Tendre demain, et que nous essayerons de chasser les nuages. Je pense à Thierry. J’aurais bien besoin de son aide. Les géants aux yeux tristes sont fragiles… Et les femmes ne sont pas incassables…
Il est très tard… Il pleut. J’écoute la pluie et je repense à la journée et à celle qui m’attend demain. La gérance a programmé une visite de la maison demain midi. C’est infernal. J’en veux terriblement à Alain.
Je pense à lui, toujours à vivre ses petites vacances tranquilles. J’essaie de faire abstraction, de faire machinalement ce que j’ai à faire, de ne pas me laisser influencer par ce que l’on me dit de lui. Mais comment y arriver? Il ne fait rien pour me donner des raisons de le faire.
A la télévision, il est question de l’éclipse qui va plonger l’Asie dans le noir. Un curieux personnage, Indien de son état, annonce la fin du monde imminente, avec à peine quelques millions de survivants, dont plus de 60 millions d’Indiens. Nous voilà beaux! Quelques secondes plus tard, on parle de la pandémie de grippe A qui va frapper le monde à la rentrée. Super…
Décidément, ce fut une épuisante journée…
Martine Bernier
que de soucis dans ce triangle d or ;mais vous savez que les gens à l’autre bout du lotissement sont aussi là pour vous aider; en cas de problème ; il faut juste nous faire un signe et nous vous aiderons le mieux que l’on peut. L’amitie peut aussi servir à ça.
IL Y A DES MOMENTS DANS LA VIE OU ON NE PEUT PAS TOUT DIRE. OU CHAQUE JOUR EST DIFFERENT, OU LORSQUE L’ON A MAL IL N’EST PAS FACILE DE PARLER. MAIS ON RETROUVE SUR SON CHEMIN DES GENS QUE L’ON N’AIME.NE VOUS LAISSEZ PAS SUBMERGER PAR LA DOULEUR JAMAIS, PLUS FORT TOUJOURS VOUS DEVEZ ETRE. ON A TOUS NOS FAIBLESSES ET NOS DIFFICULTES MAIS L’AMOUR MON DIEU L’AMOUR QUE C’EST BEAU ET AVEC ON PEUT TOUT SURMONTER.ALLEZ JUSTE AU DESSUS DES DIFFICULTES ET VOUS VERREZ VOUS GAGNEREZ.