Archive pour novembre, 2009

Epilepsie du chien… une angoisse.

2 novembre, 2009

Elle allait mieux. Ou en tout cas en donnait-elle l’impression.
Tout s’est effondré dans la nuit.
Scotty, ma petite chienne Scottisch terrier, pour ceux qui n’auraient pas suivi, a fait une crise d’épilepsie alors rien ne laissait prévoir une chose pareille hier soir.
Encore  le fameux sixième sens, sans doute… toujours est-il que j’ai senti que quelque chose n’allait pas en fin de nuit.
Je l’ai trouvée tremblante, chancelante, tombant sans cesse. Elle avait ce regard si particulier qu’elle n’a que quand elle va très mal.
Dans ces moments-là, elle,  petite boule d’indépendance et de malice, a besoin de moi.
Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai rassurée, calmée, caressée.
Je suis restée longtemps ainsi, par terre, mon chien serré contre moi.
Comme elle adore sortir, j’ai pensé que l’air frais lui ferait peut-être du bien.
Mais elle n’a pas pu tenir sur ses pattes. J’ai dû la porter pour rentrer.

En rentrant, je lui ai proposé à  manger. Et là , j’ai eu la surprise de voir qu’elle avait très faim malgré le choc.
Quand elle a terminé, elle s’est couchée et a dormi comme une masse, longtemps.
J’allais regarder de temps en temps si elle respirait encore.
Pendant son sommeil, j’ai appelé le vétérinaire neurologue qui la suit et qui m’avait prévenue qu’il pressentait de l’épilepsie.
Nous irons le voir dans la semaine. Retour à  la case départ…

Ce soir, elle a eu un deuxième début de crise. Mais cette fois j’étais auprès d’elle et l’épisode a été moins dur.
Une heure après, elle courait dehors…
Mais de retour dans l’appartement, elle était à  nouveau prostrée… pour se retrouver pleine d’entrain une demi-heure plus tard.

J’ignore si, parmi les personnes qui lisent ce blog, quelqu’un a déjà  été confronté à l’épilepsie chez un animal, mais si c’est le cas, je prendrais son expérience avec reconnaissance.
Je me sens complètement démunie face à  ce phénomène qui m’est inconnu.
J’en saurai plus dans la semaine, et je sens que je vais potasser une partie de la nuit.

Il n’est pas envisageable pour moi de perdre mon chien en ce moment.
Mais ce nouveau symptôme qu’est l’épilepsie dans l’évolution de son état se soigne-t-il…?

Martine Bernier

J’ai ce soir une pensée pour un bout de chou (un grand bout de chou, mais bout de chou quand même…) entré aujourd’hui à l’hôpital pour une semaine d’examens.
Cela me ramène à des souvenirs non cicatrisés.
Que cette semaine passe vite pour lui comme pour ses parents, et soit porteuse de bonnes nouvelles…

Mic Mac à Tire Larigot

1 novembre, 2009

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Les critiques sont là pour critiquer. C’est leur métier. Donc, ils ne se gênent pas. Il m’arrive d’être d’accord avec eux. D’autres fois je ne le suis pas.

Il y a ceux aussi qui, estimant qu’Internet est un vecteur parfait pour faire connaître leur avis immensément important,  le font de façon bien sentie, et bourrée de fautes d’orthographe. Ce qui casse un peu la démarche…

Il y a ceux enfin qui n’ont jamais écrit une ligne ou fait quoi que ce soit de marquant de leur vie, mais qui s’octroient le droit de dire d’un ton hautain d’un ouvrage lu, comme cela m’a été rapporté dernièrement: « Ai lu ceci. Prometteur, mais on reste sur sa faim. » 

Cela s’appelle du snobisme. Dieu merci, leur avis intéresse rarement grand monde

Au milieu de tout cela, comment se faire une idée face à un livre ou un film??

En le lisant ou en allant le voir.
Avant même qu’il ne sorte, « Mic Mac à Tire Larigot » a eu droit à des critiques qui n’étaient pas follement enthousiastes, prononcées du bout des lèvres, dans le style du « peut mieux faire » cité ci-dessus. En quelques phrases, pan, on peut démolir un livre ou un film.

J’ai donc entendu des critiques sur le fim « Mic Mac à Tire Larigot ». Seulement voilà, j’aime Dany Boon depuis très, très, très longtemps. Bien avant les Ch’tis. Et quand un film sort avec son nom au générique, j’aime le voir. Samedi soir donc, j’y suis allée au cinéma avec Eric.

La critique disait qu’après un départ en fanfare, le film s’essouflait. Et bien nous avons ressenti exactement le contraire. Il nous a fallu un peu de temps pour nous plonger dans l’atmosphère du film, pour nous laisser prendre à ce décalage sur lequel il joue en permanence. Mais une fois dedans quel bonheur! Jean-Pierre Jeunet a l’art de nous propulser dans des univers bien à lui. Autour d’un Dany Boon toujours aussi juste et touchant, une pléïade d’acteurs formidables : Jean-Pierre Marielle, Yolande Moreau, André Dussolier, Nicolas Marié, Omar Sy, Julie Ferrier, Dominique Pinon, Marie-Julie Baup et Michel Cremades.

Les décors sont complètement insolites, le scénario parfois un peu léger mais, bah, on lui pardonne, les acteurs excellents… Bref, ne boudons pas notre plaisir. C’est un film inattendu, tendre et amusant. Je n’ai pas la prétention de penser que mon avis compte, mais s’il peut vous donner envie d’aller voir ce drôle de film, ce sera tant mieux!

Martine Bernier

J’ai eu une étrange surprise, ce soir. Quelqu’un que je connais relativement peu m’a rappelée pour s’excuser d’une chose qu’il avait faite, et pour reprendre contact. Je ne donnerai pas de détails, mais j’imagine qu’accomplir cette démarche a dû lui coûter. Cela m’a étonnée et touchée. Cela me montre que certains hommes (Bretons en prime, décidément…) sont capables de mea culpa surprenants. J’ai les exemples du meilleur comme du pire, finalement…

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