André
9 février, 2010Ce matin, un homme que nous aimions s’est endormi à la vie, et son esprit s’en est allé nous attendre dans un ailleurs inconnu.
Sa classe naturelle, son esprit visionnaire, sa culture, sa ténacité et sa générosité ont permis la création de nombreuses entités tournées vers les autres, vers l’extérieur.
Il laisse une famille meurtrie, des amis sous le choc d’un départ prématuré.
Ce matin, c’est le silence avant les rites…
C’est ce scénario si souvent vécu nous faisant ressentir notre impuissance et notre peu d’utilité à consoler celle qui souffre, magnifique de courage et de dignité.
Nous avons beau avoir nos croyances, nos espoirs et, pour quelques-uns, nos certitudes, nous ne pouvons combler l’absence, apaiser la douleur de la séparation.
Nous ne pouvons qu’accompagner par le coeur et la pensée celui qui s’en va, et ceux qui restent.
Il s’appelait André, et cheminer un peu à ses côtés a été un bonheur pour chacun de nous…
Jamais je n’aurais pensé qu’un jour, j’écrirais ces lignes pour lui.
J’aurais tant aimé ne pas avoir à le faire…
Martine Bernier