Stephen Wiltshire, autiste et génie
Je parlais hier de Kearon, ce petit garçon prodigieusement doué pour la peinture.
Le cas de Stephen Wiltshire est différent, mais tout aussi étonnant.
Stephan est né à Londres, en 1974, de parents Antillais.
Atteint d’autisme, diagnostiqué à l’âge de trois ans, il ne parlait pas, vivait dans un monde intérieur hermétique.
Mais le temps a révélé une remarquable facette de sa personnalité: il fait partie de cette catégorie de patients surdoués, capables de développer un talent extraordinaire.
Stephen est doué d’une mémoire photographique hors du commun, qui lui permet de reproduire, par le dessin, les villes entières
Enfant déjà, les médias s’étaient emparés de ce « sujet » hors norme », et l’ont souvent présenté, reproduisant de tête des monuments ou des quartiers.
Véritable artiste dessinant ou peignant les paysages urbains, il donne des représentations extrêmement vivantes et précises des villes après les avoir observé très brièvement.
Ce jeune homme a étudié l’art, et a été plusieurs fois honoré pour son talent, connu aujourd’hui dans le monde entier.
Lui n’a pas été surnommé le « petit Monet », comme Kearon.
Son surnom est moins poétique: « La Caméra Humaine ».
L’âge a accentué son talent.
Aujourd’hui, il est capable, après une simple balade en hélicoptère, de reproduire une ville entière dans ses moindres détails.
L’expérience a été filmée (voir vidéo ci-dessous).
Stephen s’est vu offrir un vol de 20 minutes au-dessus de New-York.
A son retour, il s’est mis à l’oeuvre, face à un support panoramique.
Au crayon, il a reproduit ce qu’il a vu. Et, une fois encore, le résultat est stupéfiant.
Les autistes surdoués sont souvent rendus célèbres.
Le cas de Daniel Tammet, génie des chiffres, a été découvert par le public lors de la sortie de son livre « Je suis né un jour bleu ».
Lui aussi est ce que l’on appelle un phénomène…
Mais parallèlement à ces dons exceptionnels, les parents d’enfants autistes vous diront qu’ils ne faut pas oublier que beaucoup d’autres vivent un enfer au quotidien.
Martine Bernier
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.