Chopin…. un destin romanesque

Un musée qui lui est consacré ouvre ses portes à Varsovie, un documentaire (« L’Art de Chopin ») sort sur sa vie et son oeuvre, des concerts sont donnés un peu partout…
On a mis les petits plats dans les grands pour célébrer le 200e anniversaire de la naissance de Frédéric Chopin (1er mars 1810), ce pianiste et compositeur Polonais au talent mélancolique.
Les pianistes disent de ses oeuvres qu’elles ont l’air simples à l’écoute, mais qu’elles figurent parmi les plus difficiles à jouer tant la technique de la main du pianiste y est mise à rude épreuve.
Toute la complexité de cet homme semble résider dans sa musique….

Pressentait-il que sa vie serait courte?
Toujours est-il que Chopin l’a vécue « vite et fort ».
Enfant précoce, génie de la musique, il commence le piano à 5 ans et écrit sa première danse polonaise à l’âge de 7 ans.
Il joue, séduit ceux qui l’écoutent, voyage…
Il quitte sa Pologne natale, ce pays qu’il aime tant, en 1830, pour des raisons politiques.
Vienne, Londres… le musicien tente de se faire connaître, compose, puis part pour la France où il passera le reste de son existence.
A Paris, il devient l’ami des musiciens les plus prisés de l’époque: Liszt, Félix Mendelssohn, Hector Berlioz…
C’est là que son talent sera vraiment reconnu.
Sa musique est un parfum, une suite d’émotions teintées de mélancolie et pourtant très précise.
Il mène la musique au paroxysme du romantisme…

Sa vie sentimentale a été à la fois riche et jalonnée de déceptions.
Sa liaison la plus célèbre a été celle qu’il a vécue avec Aurore Dupin, alias George Sand, baronne Dudevant, et merveilleuse écrivain de l’époque.

Des chagrins profonds, la douleur de ruptures, achèvent de miner la santé de cet artiste fragile, atteint de tuberculose.
Déprimé, malade, Chopin accepte pourtant, en 1848, de donner une tournée en Angleterre et en Ecosse.
Mais la pollution au charbon qui règne sur Londres aggrave son état de santé.
Cette dernière tournée lui apporte de grandes joies et signe son arrêt de mort.

L’artiste mourra en octobre 1949, à Paris, à l’âge de 39 ans.
Avant de disparaître, il a demandé avec insistance à sa soeur de brûler tous les brouillons et les oeuvres inachevées qu’il a laissés.
Depuis, Frédéric Chopin dort au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, tandis que son coeur a été ramené en Pologne.

Déçu dans ses amours, mais porté par ses amis, le musicien aurait murmuré une phrase à son ami Franchomme, avant de rentrer en agonie.
Une phrase qui me bouleverse…
«Elle m’avait dit pourtant que je ne mourrais que dans ses bras.»

Martine Bernier

2 Réponses à “Chopin…. un destin romanesque”

  1. feravec dit :

    Georges Sand une « merveilleuse écrivain? » …alors là… je vous laisse l’entière responsabilité de vos dires !
    si le roman photo avait été techniquement possible à l’époque, elle l’aurait inventé… aujourd’hui, elle écrirait des « soaps »
    mdr

  2. ecriplume dit :

    Je persiste et signe! Je l’ai lue adolescente, avec mes émotions de femme naissante. Elle était très romanesque, je ne vous apprends rien, et plutôt leste pour l’époque, cette chère Georges. Il est clair qu’un « nhomme » ne la lit pas avec le même regard. En revanche, si vous la cataloguez Harlequin, je vous mords le nez!

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