Mon bon Géant et Skype
7 mars, 2010Cela faisait plusieurs semaines que nous n’avions pas pu nous parler.
Mais hier, Skype nous a réunis, une partie de mon Triangle d’Or et moi.
Véro d’abord, qui me dresse un panorama des nouvelles de la famille, des proches, de la situation de la région, des dégâts causés par la tempête à la Baule où elle travaille.
Les enfants ensuite, Clément, curieux de découvrir Pomme, et Théo, auquel je trouve une mine fatiguée.
Mon Bon Géant, enfin, que je retrouve avec émotion.
Des rires, des pleurs, de la gravité, de la légèreté…
« Je sentais que tu n’allais pas bien… »
Son regard d’or, son air inquiet, ses mots de tendresse.
Il reste celui qu’il est.
La distance nous sépare, mais la complicité est là.
Je souris de le voir se plier en deux pour tenter de se placer dans l’axe de la webcam.
Malgré tous ses efforts, je ne vois qu’une infime partie de lui jusqu’à ce que, triomphant, il comprenne l’astuce pour apparaître bien au centre.
Il m’amuse à se battre avec son micro-casque qui a une fâcheuse tendance à ne pas rester là où il doit être.
Steph et Skype ont une relation ardue!
Il me parle de lui, de la voiture qu’il a rachetée (« elle a un aileron, tu te rends compte? Moi qui aime la discrétion, je suis servi! Et si tu avais vu le guidon… pardon, le volant…. ») de sa vie, de nos souvenirs commun, de son ami…
Il me dit lire Ecriplume chaque jour, dès son réveil.
Et, comme il l’a toujours fait, il sait lire entre les lignes, percevoir ce que je ne dis pas.
Il sait…
Certaines relations ne s’expliquent pas, elles se vivent, simplement.
Martine Bernier
Comme prévu, Ecriplume a passé le cap des 25000 visites. Merci…