Les nouvelles, le jugement de Zemmour et la loyauté de Naulleau
30 mars, 2010Je suis touchée de recevoir des messages d’un peu partout , me demandant de mes nouvelles.
Merci à celles et ceux qui me les adressent…
Je ne pense pas passionnant de publier un bulletin de santé.
Alors, simplement…. cette période n’est pas facile à vivre, et restera ardue, en tout cas jusqu’à la prochaine opération qui, je le sais, ne devra pas tarder.
Un organe défectueux et le traitement qui accompagne le problème provoquent toujours une multitude de réactions dont on se passerait facilement.
Et notamment une grande faiblesse qu’il n’est pas toujours facile de gérer.
Il faut composer avec cette nouvelle donne.
Je ne suis pas la seule à traverser une période difficile.
Eric Zemmour a eu droit lui aussi à quinze jours éprouvants, dans un autre registre.
Sommé de s’expliquer pour son intervention chez Ardisson, il a fait le tour des chaînes télévisées et des médias pour justifier sa position.
Je n’aime pas ce qu’il est obligé de vivre, même si le personnage m’agace toujours.
Il se défend bien, a des arguments cohérents, semble réellement blessé par ce qu’il traverse.
Je doute qu’il sorte intact de cette expérience.
Elle a démontré qu’il est attendu au tournant, que son comportement lui vaut de solides inimitiés.
Il se retrouve face à lui-même…
Dans cet épisode, Eric Naulleau, son comparse de l’émission « On n’est pas couché », s’est comporté de façon remarquable.
Lui non plus n’est pas tendre, dans son rôle de chroniqueur.
Quand il aime, il le dit.
Pas souvent.
Mais quand il n’aime pas, il est impitoyable, parfois injuste, d’autant plus redoutable qu’il est très intelligent.
On dit de lui qu’il est un « sniper du PAF », et c’est vrai qu’il va souvent trop loin, même si je comprends parfois sa démarche.
Mais quand il a été sollicité pour s’exprimer sur « l’affaire Zemmour », il a été d’une loyauté parfaite.
Il ne l’a pas défendu aveuglément, mais, encore, avec intelligence et finesse.
Résultat, pour moi: je ne lirai pas le livre de Zemmour qui ne me tente pas.
Mais j’ai commandé celui de Naulleau qui m’intrigue de plus en plus.
J’ai très envie de découvrir sa façon d’écrire, même si le contenu de son ouvrage* est très polémiqué.
Martine Bernier
* Précis de littérature du XXe siècle, de Naulleau et Jourde, chez Mango