Archive pour mai, 2010

Thonon et le Cheikh

31 mai, 2010

Quand les riches famille du Golfe sont contentes, elles le font savoir.
Thonon-les-Bains en a fait l’expérience en recevant 700.000 euros, d’un cheikh sultan proche, dit-on, de la famille royale des Emirats arabes unis.

Cet hôte de marque aime cette ville de Haute-Savoie où il possède une luxueuse propriété qu’il utilise comme résidence secondaire.
Il a souhaité apporter son aide au financement des travaux d’aménagement du parc Corzent, site de 4,7 hectares laissant la part belle à la nature, qui ouvrira au pied du lac Léman fin juin.
Le maire de Thonon affirme qu’il n’y a pas de demande de contre-partie au généreux don du cheikh Ben Hamdan Al-Nahyan
Si c’est exact, la ville peut se vanter d’héberger l’un des mécènes les plus généreux de l’époque.

J’adorerais que l’un de ces mécènes m’aide à réaliser mon plus grand rêve d’écriture!

Martine Bernier

Robin des Bois: Russell Crowe fera date

30 mai, 2010

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J’aime beaucoup Russell Crowe.
Je n’ai jamais été déçue par son jeu d’acteur, quel que soit le film dans lequel je l’ai vu.

Quand j’ai entendu qu’il allait interpréter Robin des Bois, j’ai eu de l’espoir.
J’avais encore la vision d’un Erroll Flyn, grand lutin en collants verdâtres, un petit chapeau à plumet planté au sommet du crâne, et bondissant comme s’il était monté sur ressorts, ou d’un Kevin Costner ténébreux et séducteur.
Tout est dans l’effet de cils.
Cela ne « collait » pas avec la vision que j’avais du héros légendaire.
Pour moi, un homme qui vit dans la forêt, prenant aux riches pour donner aux pauvres, ne pouvait pas être coquet, voire précieux, avec un brushing parfait et des vêtements coupés sur mesures, bien proprets.
Ou alors un peu salis juste ce qu’il faut pour ne pas paraître négligé.
La vie en forêt doit être dure, je ne l’imaginais pas perdre son énergie à sautiller comme un malade ou à courtiser la moindre biche.

L’annonce du « Robin des Bois » de Ridley Scott m’a donc donné envie de le voir.
Redonnons une chance au mythe…
Je pressentais, comme tout le monde, qu’avec Russell Crowe, nous aurions enfin droit à un héros viril, sobre et crédible.
Après tout, il avait 45 ans au moment du tournage, nous pouvions donc espérer un personnage plus posé, plus profond.
Je n’ai pas été déçue.
J’ai même eu un grand coup de coeur pour le scénario qui sort des sentiers battus, qui nous présente la vie de Robin avant qu’il ne devienne légende.
Un Robin humain, à la fois solide et vulnérable, loin des clichés classiques et du héros de dessins animés.
Il est entouré par une Marianne magnifique (Cate Blanchett), et par des compagnons qui ressemblent à de vrais hommes et non à une bande de gais lurons partis établir un camp scout dans la forêt pour les vacances.

Certaines images du fim sont somptueuses, comme l’arrivée sur la Tamise de la flotte rapportant la couronne de Richard Coeur de Lion à sa mère.
L’histoire raconte que les figurants que l’on voit dans les scènes de combats sont bel et bien réels.
A voir leur nombre, il n’est pas difficile d’imaginer ce qu’a dû être l’ambiance de tournage…
Du grand spectacle…

Des bémols?
Deux ou trois, mais des broutilles.
Nous savions que le roi Jean n’était pas très futé, mais là, il tourne un peu à la caricature (quoi que… la bêtise n’est-elle pas souvent caricaturale, finalement?).
Grand dadais, va… mais finalement si proche de certains hommes convaincus d’avoir raison dans leurs pires erreurs.
Philippe, le roi français est plus pertinent, même si son expression navrée: « Tant pis, nous nous battrons un autre jour », après avoir assisté au massacre de ses troupes, est un peu troublante.
Les scènes de bataille, tournées en numérique, sont saisissantes, mais quelques fois un peu trop rapides, voire floues à force d’être au coeur de l’action.
Et la bande des orphelins de la forêt n’est pas très probante, ressemblant un peu trop à celle des Enfants Perdus de Peter Pan pour être crédible.
Quant à Richard Coeur de Lion, s’il est bien mort des suites de ses blessures en assiégeant le château de Châlus Chabrol, il n’est pas décédé sur le champ de bataille contrairement à ce que montre le film, mais plusieurs jours plus tard.
J’oubliais… Robin des Bois a bel et bien existé au XIIe ou XIIIe siècle, il ne faudrait pas l’oublier.
Seul souci: il aurait voué sa vie à tenter de permettre à son roi, Richard Coeur de Lion, de revenir sur le trône d’Angleterre alors que, dans le film, Richard meurt avant que Robin ne rentre dans son pays.
Une incohérence qui ne trouble pas le scénario pour autant: si vous faites abstraction de ce que vous pensiez savoir jusqu’ici sur le justicier de Sherwood, vous n’en serez pas choqués.

Ce sont les seules imperfections d’un film à l’histoire forte, beaucoup plus solide et intéressante que celles des Robin classiques visités par le passé.
Je ne me suis pas ennuyée un instant, ai même soupiré de voir arriver l’entracte.

Il faut dire que Russell Crowe est décidément un magnifique acteur…
Il porte le film avec cette force discrète qui est la sienne.
Sûr et efficace.

Martine Bernier

Les voyages de presse

29 mai, 2010

Les voyages de presse sont la plus belle façon de découvrir un lieu, une ville, une région.
Quoi qu’en disent certains journalistes blasés, les personnes qui nous reçoivent dans le but de promouvoir leur patrimoine, le font toujours en déployant des trésors d’imagination… et de patience.
Il en faut pour faire face à certaines personnalités pas toujours faciles à aborder.

J’ai la chance d’avoir participé à plusieurs de ces voyages, toujours avec le même bonheur.
Et pour cause… les pauvres malheureux journalistes que nous sommes sont logés dans les hôtels les plus étoilés, reçus aux plus grandes tables.
Des visites privées nous permettent de voir en détails les plus beaux sites loin de la foule, de découvrir des lieux où parfois seuls quelques privilégiés ont accès, de rencontrer des interlocuteurs érudits, fins, cultivés, passionnés et passionnants…
Nous voyageons en avion, dans les trains les plus confortables, en hélicoptère, en bateau.
A Malte, j’ai même eu droit, avec mes collègues, à une somptueuses limousine blanche, ce qui a eu le don de me faire rire…
Moi en limousine, tsss…
Le tout se déroule en compagnie d’un guide aux petits soins.
Un guide qui, pourtant, doit parfois en avoir par-dessus la tête de ces scribouillards si fiers de leur plume, pas toujours attentifs à leurs explications.

Je n’ai jamais refusé un voyage qui m’était proposé.
J’aurais l’impression d’oublier de tourner une page d’un livre précieux.
A travers ces escapades, j’ai découvert des gens fascinants et riches, des merveilles naturelles ou nées de la main et du coeur de l’Homme, l’âme des villes, les ambiances, les techniques, les cultures, des oeuvres d’art, l’Histoire, les religions…

Notez qu’il ne s’agit pas uniquement d’une partie de plaisir.
Si l’on vit correctement un voyage de presse, c’est très fatiguant.
Pour ma part, quand je pars pour quelques jours, je reviens avec une moisson de sujets.
Il faut beaucoup voir, beaucoup apprendre, beaucoup écrire.
Le coeur de ce métier de rencontres que j’aime tant…

Je me souviens d’un jour, à Bilbao, où l’un de mes collègues m’a dit, alors que nous nous apprêtions à pénétrer dans le fameux Guggenheim:
« Quand je pense que je prends du temps sur mes vacances pour être ici… »

A peine ai-je eu le réflexe de lui dire: « Mais… sincèrement, penses-tu vraiment que tu aurais pu t’offrir des vacances aussi parfaites? »

Martine Bernier

L’avion…

28 mai, 2010

Avez-vous déjà pris l’avion ou le train en sachant que quelqu’un qui vous est cher vous attend à l’arrivée?
En train, si la distance à parcourir est longue, vous décomptez les heures.
Vous avez le temps de penser, de voir le paysage évoluer, de vous préparer aux retrouvailles.

En avion, le scénario est différent.
Tout va très vite.
Il faut à peine une heure ou deux pour parcourir les trajets en direction des capitales ou des grandes villes européennes.
Presque impossible de s’isoler mentalement en raison de la promiscuité physique avec les autres passagers.

Quel que soit le vol, vous retrouvez en général toujours les « voyageurs types ».
Ceux qui prennent l’avion souvent, qui ont intégré comme une habitude le fait de voler, lisent le journal ou un livre, écoutent de la musique, dorment parfois.
Ceux pour qui prendre l’avion est encore un événement, qui gardent un oeil sur le hublot, signalant à leur voisin ou voisine avec enthousiasme, tout ce qu’ils voient dessus ou dessous les nuages.
Ceux qui ont peur, s’inquiétant d’un trou d’air mais affichant un sourire vaillant et riant un peu d’eux-mêmes en s’excusant de leurs craintes, d’un air gêné.
Ceux qui ont très peur, s’inquiétant des mêmes trous d’air, trop mal pour pouvoir sourire ou prendre du recul, ne retrouvant des couleurs que lorsque l’avion s’est posé.

Et vous, vous êtes là.
Vous attendez.
Vous savez que le décor que vous allez découvrir à la sortie ne sera plus du tout le même que celui que vous venez de quitter.
Quand l’avion descend, vous avez le coeur qui bat un peu trop fort, un peu trop vite.
Mais pas de peur.

Martine Bernier

Les temps changent…

28 mai, 2010

J’ai peu de temps pour écrire aujourd’hui,
Je vous laisse juste deux phrases qui me plaisent beaucoup en ce moment:
« C’est le propre de l’homme de se tromper. Seul l’insensé persiste dans ses erreurs ».

L’autre est anonyme:
« L’être humain qui a peur n’écoute et ne voit que les choses qui l’arrangent en fermant les yeux sur la vérité. »

Ecriplume revient dans la nuit, je lui réserverai un petit bout de ces heures spéciales que je vis en ce moment…

Martine Bernier

Découvrir Prague…

28 mai, 2010

Antonin Dvorak était tchèque. L’an prochain sera célébré le 170e anniversaire de sa naissance.
Tout le monde a entendu au moins une fois sa Symphonie du Nouveau Monde.
Il n’a apparemment pas de lien avec Mozart, né plus d’un siècle avant lui.
Pourtant, ce lien existe.
Mozart a créé des liens affectifs très forts avec les habitants de Prague, ville où il a composé Don Giovanni.
Smetana est né à Prague, lui qui a enchanté mes cours de musique lorsque notre professeur russe nous faisait écouter La Moldau.
Franz Kafka, écrivain subtil, était praguois, lui aussi.

On dit de Prague que c’est une ville magique, romantique, pleine de charme.

Prague… Oui… je sens que je vais l’aimer…

Martine Bernier

La magicienne de la Ferme des Pralies

27 mai, 2010

La ferme des Pralies se trouve en Suisse romande, à un saut de puce de Nyon.
Pour les besoins d’un article, j’y suis allée pour rencontrer non pas Bernard Delessert, le maître des lieux bien connu des amateurs de produits cultivés de manière naturelle, mais son amie, Gabriella.
Gaby pour les intimes.

Lorsque je suis arrivée, après avoir quitté un homme passionnant auquel je consacrais un autre article, elle était dans le potager où elle arrosait des salades.
Je me suis retrouvée face à une jeune femme accueillante, mais un peu dans l’expectative face à cette visiteuse inconnue, journaliste qui plus est.
Et… la magie à opéré.
Avec certaines personnes, le contact passe merveilleusement.
Ce fut le cas ici.
Nous partageons le même sens de l’humour assez délirant, ce qui ne gâte rien.
L’interview s’est déroulée sur un mode léger et joyeux, parsemé d’éclats de rire.
Jusqu’au moment où elle a proposé de me faire déguster les produits qu’elle confectionne elle-même.
Ici sont notamment cultivés des légumes d’aujourd’hui et d’hier, des petites fruits, des herbes aromatiques rares et odorantes, une quinzaine de sortes de piments et poivrons et une cinquantaine de variétés de tomates.
Avec ces dernières, Gaby confectionne une confiture raffinée.
J’ai été sidérée de découvrir la douceur sucrée de cette préparation que je ne connaissais pas.

Cuisinière formée à l’Ecole Hôtelière de Lausanne, Gaby est pétrie de talent dès qu’elle touche un plat.
Mais sa force est l’art consommé avec lequel elle arrive à doser les ingrédients.
Plusieurs de ses trente-cinq confitures présentent un fruit classique assorti d’une touche d’inattendu.
Comme sa gelée de groseilles au basilic thaï ou ses pêches basilic- cannelle.
Cette dégustation en plein air, entrecoupée de rires et de l’histoire de « Cyrano », le tamanoir fugueur de la maison, et, surtout, la personnalité fraîche et sensible de mon interlocutrice m’ont charmée.
Si vous habitez dans la région, passez découvrir ce petit coin de nature.
Ici, les légumes sont cultivés en pleine terre, et témoignent leur reconnaissance en offrant des parfums et des saveurs prononcées.
Quant aux animaux, à voir s’ébattre les poules élevées en liberté et les chats de la maison s’endormir au soleil, il semble évident qu’ils ont une vie de rêve…

Martine Bernier

http://lafermedespralies.webnode.fr/

Jolis corbeaux et belles rencontres

26 mai, 2010

Une fois encore, jolis corbeaux qui posez dans ma boîte mail des messages sur un couple que visiblement vous détestez, pourriez-vous avoir la bonté de ne pas passer par moi pour servir d’intermédiaire?
Je sais que cette femme est ce que vous décrivez et je connais par coeur la comédie médiocre que vous me contez en détails.
Une fois encore je comprends votre sentiment, votre mépris.
Vos projets et l’étrange coalition que vous avez formée autour d’eux un peu moins.
Puisque vous le citez dans vos messages, « Le dîner de Cons » est un scénario qui provoque l’hilarité au cinéma ou au théâtre, mais pas dans la vie réelle.
En tout cas pas chez moi.
Même quand le rôle du c… est tenu par un couple que je ne porte pas dans mon coeur.
Je ne suis pas convaincue que la cruauté et la bêtise des uns doivent appeler en retour la même bêtise et la même cruauté de la part des autres.
Merci de me laisser en dehors de vos vies.

Après m’être évadée de l’hôpital (non, décidément, les jours à venir sont trop importants pour y renoncer… mais promis, je reprendrai le chemin de la salle d’opération dans quelques jours), j’ai fait ce mercredi l’interview d’un homme que j’apprécie et que j’admire, connu et reconnu en Suisse et en Europe pour ses connaissances pointues dans le monde du vin et de la gastronomie notamment. Impossible pourtant de le cataloguer: c’est un homme de culture…
Nous avons plusieurs fois travaillé ensemble, mais c’est la première fois que je l’appréhendais de manière aussi globale.
Même si nous avons eu des conversations intimes, notamment à la sortie de son livre.
Conversations dont je suis toujours sortie marquée par son intelligence, sa sensibilité, son humilité et sa droiture.
Je parlerai dans la semaine de cet instant magique qu’il m’a offert.

Comme je parlerai d’une jeune femme épatante rencontrée également ce mercredi: Gaby.
Une magicienne du goût et des saveurs, pétillante d’esprit et d’humour, véritable bulle de champagne à elle seule.
Une rencontre magnifique.
Mais ce soir, je n’ai qu’une envie, après être rentrée tard: apprendre à Pomme à aimer l’orage.

Martine Bernier

Cher Internet et agaçants hoax

25 mai, 2010

« Mais comment faisions-nous avant la création d’Internet?? »

Bonne question.

Cet outil magique a beau être souvent décrié, il reste une incroyable source d’informations et de communication.

De plus, le fait que la plupart des bons hôtels soient équipés de connexions wi-fi permet par exemple… de poursuivre l’écriture d’un blog lorsque l’on n’est pas chez soi, ni vu ni connu!
Internet comme les ordinateurs ont apporté à mon travail et à celui de millions d’autres personnes, des conditions de confort révolutionnaires, que nous soyons chez nous, dans un bureau, à l’hôpital (!! merci IPhone!) ou en voyage.

Seulement… il y a quelques petits bémols.
Et parmi eux, le Hoax.
Non, il ne s’agit pas de l’une des créatures de Stargate.
Le Hoax, vous l’avez tous rencontré un jour ou l’autre.
Si, si.
Pensez aux messages vous annonçant la disparition de tel ou tel enfant ou adolescente, indiquant que « plus la diffusion sera importante, plus les chances de le ou la retrouver seront décuplées ».
Vous avez ainsi compatis, le coeur serré, au chagrin de la famille d’Aurélie qui lançait un courrier comportant la photo d’une jeune souriante, ainsi que plusieurs numéros de téléphone vous permettant de prendre contact si vous aviez des renseignements concernant sa disparition.
Pleins de louables intentions, vous avez fait suivre le message à tous vos contacts.
Et vous avez joué le jeu du Hoax.
Car en fait, Aurélie et les autres enfants mentionnés dans ces messages n’ont jamais disparu.
Ce n’est qu’un exemple de Hoax.
Pour arriver à faire la différence entre le vrai et le faux, dès que vous recevez un message douteux vous annonçant une nouvelle fracassante, ne le faites pas suivre aux autres contacts de votre carnet d’adresses, mais, ce ne sera jamais assez répété, rendez-vous sur le site http://www.hoaxbuster.com.
Vous découvrirez ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas parmi ces messages envahissants.

Martine Bernier

Les Monts d’Arrée en feu

24 mai, 2010

Lorsque j’ai vu les images des Monts d’Arrée en feu, j’ai eu une boule dans la gorge.
500 hectares de lande brûlés… c’est un crève-coeur terrible.
Le coeur de la Bretagne bat dans ces lieux.
Là rôde l’ombre de l’Ankou, des Lavandières de la Nuit, de l’Homme Noir et de son chien…
Et c’est bien normal: nous sommes à la porte entre le monde des vivants et celui de l’Au-Delà celtique.
La lande, c’est le refuge des Korrigans et de tous ces personnages qui nourrissent les légendes de Bretagne.
Quand elle est recouverte du mauve de la bruyère et de l’or des ajoncs, elle offre un paysage d’une beauté douce et mystérieuse.
Quand le brouillard se lève, ne laissant plus percevoir que la silhouette des buissons enrobés de nuages de brume, elle est magique, mélancolique.
La lande est grouillante de vie, elle qui cache une faune très particulière avec ses oiseaux, ses hermines, ses castors et ses visons européens.

Je suis très attachée à cet endroit, comme à beaucoup d’autres en Bretagne.
Je suis profondément attachée à cette terre.

Les Monts d’Arrées sont en feu.
Que les ondes de la lande lui donne la force de se régénérer.

Martine Bernier.

Je ne pensais pas encore me retrouver à l’hôpital. C’est pourtant depuis là que j’écris ce soir. J’ai un rendez-vous important qui m’attend. Il va falloir que je retrouve la liberté vite. Très vite…

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