Herby
26 août, 2010
C’était une soirée de double présentation.
Je présentais Celui qui m’accompagne, et mon fils et sa compagne nous présentaient… Herby.
Herby est un Boston Terrier mâle.
Un bébé de trois mois arrivé depuis peu de temps dans sa nouvelle famille.
Très vite, Pomme, ma chienne bichon havanais, a compris qu’il s’agissait bien d’un digne représentant de la gent masculine.
Bien que, à son âge, Herby ne devrait pas avoir ce genre de pensées impures, il s’est empressé de faire des avances plus que précises à Pomme.
Sans doute plus pour la dominer que pour lui prouver sa flamme, d’ailleurs.
Ce comportement affolait Pomme qui a passé une bonne partie de la soirée perchée sur nos genoux.
Le nouveau venu sera un chien athlétique, musclé.
Il l’est déjà.
Et son attitude prête vraiment à rire.
Dès qu’il aperçoit l’un des deux chats de la maison, il fonce vers eux, déclenchant des réactions immédiates, tant de la part des félins que de leurs protecteurs.
En deux semaines, heureusement, Herby a déjà appris à répondre partiellement au rappel, rebroussant chemin à contre-coeur lorsqu’un « retour » énergique lui est adressé.
Plein d’énergie, il court, joue, s’applique à trouver des bêtises originales à accomplir…
Quand il a épuisé son répertoire, il s’effondre dans un coin et s’endort.
A partir de ce moment-là, il évolue dans un univers ouaté et le monde peut s’effondrer sans que cela le dérange le moins du monde.
Lorsqu’Herby dort, il ressemble à Maître Yoda, dans la Guerre des Etoiles.
Un vieux sage au visage plissé, apparemment concentré sur son activité.
Certains phénomènes physiques malodorants accompagnent sa profonde méditation transcendantale, ce qui a le don de provoquer des réactions de protestation à chacune de ses siestes.
Face à Herby, Pomme apparaît comme très féminine, boule de poils câline, malicieuse et douce.
Elle a en face d’elle un petit chien qui promet d’être solide, au poil court et à la personnalité bien trempée.
Le contraste est amusant.
Maître Yoda face à la Fée Clochette déguisée en Winnie l’Ourson: l’improbable rencontre…
Martine Bernier