Archive pour août, 2010

L’oiseau de terreur

21 août, 2010

C’était un oiseau.
Sa particularité?
Il vivait il y a 60 millions d’années en Amérique du Sud, mesurait trois mètres de haut et pesait 140 kilos.
Cette craquante petite chose fait aujourd’hui l’objet d’un article publié dans Plos One qui explique comment notre volatile utilisait son bec pour  tuer sa proie lorsqu’il partait en pique-nique.
Sympathique à souhait, il était incapable de voler, courait aussi vite qu’une autruche, disposait d’une excellente vue et d’un bec en forme ce crochet mesurant  45 centimètres.
On dit de lui que ce carnivore, redoutable prédateur appartenait à la famille des Phorusrhacidae.
Tellement bon enfant qu’il est aujourd’hui connu sous le nom de « Oiseau de Terreur ».
Et puis,  il y a 2,5 millions d’années, notre charmant cui-cui aurait été victime de la faiblesse de son crâne, propre à son espèce.
Il faut dire que ce n’était pas la partie la plus développée de son individu.
L’oiseau qui lui ressemblerait le plus aujourd’hui serait l’émeu australien.

Quand ils viendront fouiller mes poches dans l’espoir d’y trouver des pop-corns, je ne les regarderai plus exactement de la même façon…

Martine Bernier 

Rien n’est banal…

20 août, 2010

Rien n’est banal, rien n’est hasard…
Il est arrivé, s’est posé dans mon nid et n’est pas reparti.
Depuis, ma vie a changé de couleur.
Il a été présenté à mon clan, développe une relation belle et tranquille avec ceux que j’aime.
Il enrichit mon quotidien, le transforme radicalement sans pour autant me bousculer, m’apporte l’équilibre, l’harmonie.
Il sait qu’il me faudra du temps pour réapprendre la confiance.
Mais Il s’applique à soigner mes blessures, à réparer doucement les dégâts laissés par un autre qui ne méritait pas le nom d’homme.
Il m’emmène chez lui, veut me présenter les siens.
Il est calme, posé, pose sur moi son regard grave et me donne des mots forts, dont je sais qu’ils ne sont pas du vent.
Il construit, agit, bâtit pour moi un royaume de douceur, d’amour et de paix.
Depuis qu’il est arrivé, je recommence à rire, à avoir le goût des choses, à faire des projets…
Il m’attendait dans les couloirs de l’hôpital lorsqu’il a su que je devais y passer des examens.
Son visage s’est illuminé lorsqu’il a compris que les nouvelles étaient bonnes.
Eric, mes fils, ceux que j’aime, reconnaissent en lui l’un des leurs.
Un homme vrai, fiable et droit.

Aujourd’hui, je suis le cours d’un fleuve nouveau.
Les eaux y sont pures, claires.
J’ai fini de voyager en eaux troubles.
Je goûte un bonheur quotidien, immense.

Ceux que j’aime ici, ceux que j’aime en Bretagne ou ailleurs en France, ceux que j’aime en Belgique et ailleurs… tous se réjouissent de voir une fleur pousser sur la cendre.
L’arrivée de celui qui a pris ma main dans la sienne ne diminue en rien leur importance et ne changera en rien les projets que j’ai avec certains d’entre eux.
La chaîne d’amitié et d’amour qu’ils ont créée autour de moi va s’agrandir, se poursuivre.
Simplement, ceux qui ne m’ont pas abandonnée pendant ces mois épouvantables savent qu’ils sont à jamais essentiels à ma vie.
Que jamais je n’oublierai les soins qu’ils m’ont prodigués, les attentions qu’ils ont eues à mon égard, leur présence fidèle, leurs appels.

Aujourd’hui, le soleil est revenu, me disait une amie ce matin…

Je demande aux Ombres qui continuent à m’envoyer régulièrement des messages anonymes concernant Alain, d’arrêter de le faire.
Le récit de ce qu’il est, de sa façon d’être, ne m’apporte rien.
Réglez vos comptes seuls, j’ai une vie à construire.

Martine Bernier

Les étranges cadrans de Besançon

19 août, 2010

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Si vous passez par la cathédrale de Besançon, vous découvrirez une horloge astronomique.
Sa particularité?
Elle dispose de 67 cadrans cumulant 122 indications.
C’est Auguste-Luciens Vérité, horloger à Beauvais, qui a construit cet objet particulier, vers 1860.
Mais à quoi servent tous ces cadrans??
En se penchant de plus près sur la question, on découvre, que certains mentionnent les éclipses du soleil et de la lune, que d’autres donnent l’heure dans 16 endroits du monde.
De petits tableaux indiquent les marées dans huit ports du monde, dont Dieppe.
Un cadran des années bissextiles ne termine son tour qu’en 4 400 ans.
En prime, l’horloge tient le rôle de clocher.
A 12h01 très exactement, deux statuettes d’apôtres se retirent et deux anges sonnent l’heure.
Dix secondes plus tard, le Christ ressuscite sous une coupole.
Il reprend le chemin du tombeau à 15 heures, remplacé par Marie…
Etrange horloge…

Martine Bernier

Enfin…

18 août, 2010

J’avais une boule au ventre en me rendant aux examens médicaux qui m’attendaient.

Pour la première fois depuis des mois, le médecin n’a pas hoché la tête d’un air préoccupé après le scanner.
Et la phrase que j’espérais est enfin arrivée, après quatre interventions: « A première vue, je crois que l’opération a réussi… »
Je n’osais pas y croire…
Il restait un examen plus approfondi à passer, plus long, plus fouillé.
Je retenais mon souffle.
Et là encore, la nouvelle est tombée,bonne…
J’ai explosé de joie.
Les médecins riaient avec moi, me disaient combien ils étaient heureux.
Et moi, je n’avais qu’une envie, courir le long de ce couloir où deux personnes m’attendaient, et aller leur dire que, pour la première fois depuis mars, je ne suis plus en situation d’urgence médicale.
Bien sûr, tout n’est pas réglé, bien sûr je devrai être soignée, suivie régulièrement par des spécialistes, bien sûr je retourne chez mon chirurgien lundi, bien sûr j’aurai des examens à effectuer, encore et encore, bien sûr devrais-je appliquer au quotidien une série de mesures.
Mais je vais retrouver ma quasi liberté.
Je vais réinvestir ma vie, Paris, Florence…

Comme il m’a paru long, ce couloir d’hôpital.
Au bout, Il avait un regard chargé d’inquiétude.
J’ai explosé de joie, oui…
Ses réactions et celles de mon fils aîné ont été émouvantes.
Et moi… j’avais envie de danser…

La journée s’est écoulée très vite…
Mes proches voulaient savoir, connaître le verdict.

Quand nous nous sommes retrouvés dans la nuit, nous avons parlé, longuement.
Grâce aux événements de cette journée, nous allons pouvoir vivre….

Martine Bernier

Quand le National Gallery se trompe…

17 août, 2010

Ce sont des choses qui arrivent…
Quelque fois, les experts chargés d’authentifier des tableaux se laissent abuser par des contrefaçons.
A Londres, le National Gallery expose jusqu’au 12 septembre 40 tableaux de ce type, tous des faux ayant dupé les experts.
Pas facile pour ces derniers de reconnaître leurs erreurs.
Mais partout dans le monde, ce genre d’événement arrive, même si les nouvelles technologies telles que la radiographie, la microscopie électronique, la spectométrie de masse, les infrarouges ou l’accélérateur de particules sont venus renforcer l’arsenal des moyens des spécialistes.

En regardant ces tableaux copiés, je ne peux m’empêcher de me dire que ces faussaires ont vraiment du talent.
Regardez ce tableau attribué à la Renaissance Italienne et peint… au XXe siècle.
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Il a été acheté en 1923 par le National Gallery, convaincu qu’il s’agissait d’une oeuvre de la Renaissance, donc, authentifié par les armoiries en haut du tableau, à droite.
Elles signifiaient, en principe, que ce « Portrait de Groupe » représentait les Montefeltro, grande famille d’Urbino.
Mais aucun des trois personnages n’avait pu être identifié.
Le vernis marron recouvrant la toile avait bien suscité quelques conversations, mais… bon.
Pendant trente ans, ce tableau a été considéré comme un chef-d’oeuvre.
Jusqu’au jour où… au début des années 1950, les auteurs d’un catalogue recensant les oeuvres italiennes du musée ont commencé à avoir de sérieux doutes sur l’authenticité de la toile.
Une historienne des costumes prouva que les costumes portés par les modèles n’étaient pas cohérents.
Ils s’inspiraient de la mode de 1910.
Le chef-d’oeuvre n’en était plus un…
En 1996, il a été démontré que le tableau était bel et bien un faux.
Il a trouvé sa place dans l’exposition actuelle du National Gallery…

Martine Bernier

Le feu d’artifice

16 août, 2010

Jusqu’ici, le 15 août n’évoquait rien de particulier pour moi.
Désormais, il marque une date importante.
Sa nouvelle identité a débuté vers 18h00.

- Je vous propose de venir prendre un café mardi.
- Oh… n’importe quel jour, mais pas celui-là… j’ai pris un engagement que je dois honorer.
- Ce n’est rien, c’est partie remise!
- Et que diriez-vous de … ce soir?
- Ce soir???? Vous êtes sérieux???
- Absolument…

Banal, de proposer de faire enfin connaissance?
Oui, peut-être.
Un peu moins quand il faut deux heures et demie de route pour arriver à bon port.
Je n’y croyais pas trop.
J’avais tort.
Il faisait nuit noire quand il est arrivé.
Evian proposait l’un de ces somptueux feux d’artifice dont elle a le secret, tiré depuis le lac.
Difficile de rêver décor plus marquant….
Difficile aussi de rêver plus beau cadeau.

Un arc-en-ciel sur une semaine qui s’annonce pourtant difficile…

Martine Bernier

Le singe et le crapaud, l’orang-outang et le gymnaste

15 août, 2010

Les animaux ont parfois des réactions inattendues, comme ont pu le constater les visiteurs d’un zoo anglais.
Ils ont découvert un singe des marais, femelle de 7 ans, cajolant un crapaud comme s’il s’agissait de son bébé.
La rencontre a été immortalisée par l’appareil d’une visiteuse du zoo, Sheila Hassanein, plus que surprise par ce qu’elle voyait.
Sur Internet, sa déclaration est reprise à l’infini: « Le singe essayait de protéger le crapaud des regards. Elle semblait le considérer comme son propre petit et voulait le protéger ».
Pendant une journée entière, elle a ainsi cajolé l’amphibien qui n’avait rien demandé à personne, « allant même jusqu’à frotter l’animal au sang froid contre son corps, afin de le réchauffer ».
La malheureux crapaud, qui a vraiment dû se poser des questions, a fini par réussir à se libérer de l’étreinte de sa « mère adoptive. »

Les singes sont des animaux sensibles, ce n’est plus à démontrer.
Mais la deuxième anecdote tend plutôt à souligner la sensibilité des hommes à leur égard…
Au parc animalier d’Ouwehands Direnpark Rhenen, aux Pays-Bas, les orangs-outangs, tristounets,  ont perdu le goût de se balancer dans les arbres.

Les responsables de l’Ouwehands Direnpark Rhenen, dépités de voir leurs singes déprimer, avaient aménagé une zone où leurs protégés pourraient sauter d’arbre en arbre comme ils le font à l’état sauvage.
Mais cela n’a pas inspiré les doux primates, amorphes.
Qu’à cela ne tienne, le champion Epke Zonderland, septième de l’épreuve de barre fixe aux Jeux de Pékin en 2008, est venu à la rescousse pour encourager les singes par l’exemple en testant lui-même l’installation, pensant que les primates ont peur de se hasarder dans leur nouveau terrain de jeu.
J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé s’il a réussi à rendre aux orangs-outangs le goût de la voltige…

Martine Bernier

L’Atlantide n’est pas en Indonésie…

14 août, 2010

Il a eu le nez fin, le ministère de la Culture et du Tourisme d’Indonésie…
Voici quelques mois avait été découvert en mer ce qui ressemblait à des ruines d’un ancien temple.

O joie, ô bonheur!
Une Atlantide asiatique à l’horizon?
Prudentes, les autorités ont eu l’intelligence de demander une enquête sur ces découverte, après avoir étudié les prises de vue sous-marine des statues et de l’ancien temple retrouvé.
Heureusement qu’elles l’ont fait.
Cela n’a pas empêché les médias de relayer les images de cette stupéfiante trouvaille archéologique, avant de recevoir les résultats de l’enquête.
Comme tout le monde, je les avais vues, j’avais rêvé… mais je n’en avais pas parlé.
Trop de zones d’ombres…
Et pour cause…
Ces merveilles, après enquête, se sont avérées être un parc d’attraction créé par un plongeur britannique pour divertir ses clients, nous dit Monsieur Yahoo.
Tssss.
Le polisson…
Paul Turley avait installé ces vestiges pour sensibiliser les touristes à l’importance de la conservation marine.
Lui qui avait posté en ligne depuis des années des photos de son site a été plus que surpris lorsque celles-ci ont été reprises sur le site Twitter, faisant enfler la rumeur.
Il a beaucoup ri…

Pas d’Atlantide à Bali, donc.
Juste des candides ayant le regard fixé sur la mer…

Martine Bernier

Hemingway et ses fragilités

13 août, 2010

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Ernest Hemingway fait partie de ces hommes dont j’admire le talent et dont a personnalité m’intrigue.
Cet écrivain et journaliste américain, Prix Nobel de littérature en 1954, a marqué les esprits avec des livres aussi connus que « Le vieil homme et la mer », ou « Pour qui sonne le glas ».
Il était à la fois fort et fragile…  et sa vie n’a pas été de tout repos.

Depuis son adolescence, il souffrait d’une grave déficience visuelle.
C’est elle qui l’avait empêché de rentrer dans l’armée américaine pour venir combattre sur le front de la Première Guerre Mondiale.
En désespoir de cause, il avait alors intégré la Croix-Rouge italienne, en 1918.
Mais ce n’était pas ce qu’il souhaitait faire…

Reconnu dans ses oeuvres, Hemingway a eu une vie sentimentale mouvementée.
En 1946, il divorce de sa troisième femme et épouse l’une de ses consoeurs, Mary Welsh.
Avec elle, dans leur villa cubaine près de la Havane, il aura non pas un enfant, mais… 57 chats.
La légende veut que certains de ceux observés encore aujourd’hui dans les jardins de sa maison de Key West en sont les descendants.

Doté d’un solide caractère, Hemingway ne supportait pas que l’on trahisse sa démarche créatrice.
En 1937, il avait écrit le commentaire d’un film documentaire, « The Spanich Earth ».
Orson Welles, chargé de la narration, a eu le tort de modifier quelques lignes du texte qu’il trouvait pompeux.
Mal lui en a pris…
Sa démarché a plongé l’auteur dans une fureur indescriptible.
Lors d’une projection privée, il s’est jeté sur Orson Welles, fou de rage, déclenchant une bagarre en règle.
Alors que les soldats de la guerre d’Espagne s’affrontaient sur l’écran, les deux hommes se lançaient des chaises à la tête devant les spectateurs médusés.
Une altercation qui a pris fin par une réconciliation fraternelle devant une bouteille de whisky…
La démesure entre deux géants…

A la fin de sa vie, l’écrivain avait non seulement presque entièrement perdu la vue, mais souffrait également d’une fatigue psychologique intense.
Très dépressif, il était sur le fil de la folie, en proie à des hallucinations au cours desquelles il se croyait poursuivi par le FBI.
A la fin de l’année 1960, son état s’était à ce point aggravé qu’il fut admis dans une clinique.
Le traitement prescrit était dur: des électrochocs alors utilisés en psychiatrie auprès des patients suicidaires.

Né dans une famille où son père, médecin, s’était donné la mort, tout comme l’ont fait ensuite trois de ses frère et soeurs, Ernest est fragile.
Lui qui a écrit de somptueuses pages de la littérature américaine n’arrive pas à résorber son intense fatigue mentale.

Le traitement par électrochocs est peu efficace, comme on pouvait s’y attendre.
Peu de temps plus tard, Hemingway tente de mettre fin à ses jours en se jetant dans l’hélice d’un avion.
Il survit, mais ne ratera pas à sa seconde tentative, en se tirant une balle dans la tête.

Il était un fragile géant…

Martine Bernier

« Nous avons un problème »

12 août, 2010

En me rasseyant, je lui ai souri:

- J’avoue que je n’ai que très modérément apprécié ce que vous venez de faire.
- Je vous ai fait mal? Et pourtant, je vous ai à peine touchée…

Il a écrit quelques lignes, et a relevé la tête:

- Nous avons un problème…

Allez savoir pourquoi: je déteste entendre un docteur me dire ce genre de phrase.

Il a poursuivi:

- Il va falloir que je vous fasse passer un examen pour voir ce qu’il en est.
- Mais… je passe un scanner le 17. N’est-il pas possible de voir cela en même temps?
- Je crains que ce soit plus compliqué que cela. Le scanner se concentre sur les reins. Il faudra un examen différent. Je vous appellerai dès que j’aurai les résultats et nous verrons ensuite à réagir rapidement. Quand pouvez-vous passer à l’hôpital?
- Pas la semaine prochaine, j’ai des reportages et des rendez-vous médicaux. Et la suivante, ce sera difficile.

Il a levé un sourcil:
- Vous ne comprenez pas. Nous ne pouvons pas attendre.

Je l’ai regardé.
Il a un regard plein de bonté, des gestes doux, une moustache qui se soulève lorsqu’il sourit.
C’est un excellent médecin, consciencieux, très humain.
Maintenant qu’il me connait mieux, il sait que, pour ne pas craquer devant lui, je me cache derrière un paravent d’humour et il rentre dans mon jeu sans être dupe.

Il m’a rendu mon regard et a demandé, doucement:
- Pourquoi n’avoir pas parlé de cette douleur plus tôt?

J’ai hésité:
- Parce que… c’était trop.
- Je comprends… mais attendre n’est pas une bonne idée, vous savez… Et là, vous me dites que vous avez attendu deux ans… Je sais ce que vous avez traversé. Mais deux ans…

Oui, je sais.
Ce n’est pas la chose la plus intelligente que j’ai faite.
J’en ai conscience.
Surtout lorsque j’ai lu ce qu’il a écrit sur le document destiné au médecin qui va procéder à l’examen.
Personne n’aime savoir qu’une « masse » se balade dans ses entrailles, sans permission.
C’est malpoli, une masse baladeuse.
D’autant que d’après la première palpation et l’estimation de la taille de la passagère clandestine, elle ne ressemble pas à un petit pois.
Après avoir fait le bilan, il va falloir gérer de front trois problèmes sur trois organes différents.
Il n’était pas possible de faire simple, comme tout le monde.

A quoi sert Ecriplume?
Aussi à me retrouver dans une alcôve où mes réflexions s’ordonnent.
Une pause respiration pour garder l’équilibre.
Pour mettre de l’ordre dans mes idées, dans mes sentiments, dans les mille choses qui m’assaillent de partout.
Je sens que la semaine prochaine ne va pas me plaire.
A moins que… un petit miracle?

Martine Bernier

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