Le chat et la justice

L’histoire se passe aux Etats-Unis.
Et défense de dire « évidemment ».
Sal est un chat qui, jusqu’ici, menait sa petite vie de chat bourgeois sans souci.
Et puis un jour, il y a eu… la lettre.
Sal a reçu une convocation lui intimant d’assister en tant que juré, à un procès qui aura lieu à Boston le 23 mars 2011, nous disent les sites d’information sur Internet.
Erreur administrative dans le recensement, cela peut arriver, me direz-vous.
Oui.
Ce qui est moins banal, c’est la suite.
Les propriétaires du chat ont écrit à l’administration.
Comme apparemment le fait que Sal soit un chat ne suffit pas à convaincre les têtes pensantes de son incapacité à juger un homme, ils ont dû avancer les arguments les plus ahurissants: il a moins de 18 ans, n’est pas citoyen américain, est un ancien criminel (heu, oui, les souris, cela se tue avant de les manger, hélas…).
C’est loufoque… mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Le site CBS news affirmerait que ces arguments n’ont toujours pas convaincu la commission qui gère la nomination des jurés.
Résultat, Sal, chat du couple Exposito, est bel et bien contraint de se présenter au procès accompagné ou non par ses propriétaires.

Si l’histoire est réelle, elle est aberrante.
Notez que celui qui a le plus de raisons d’être inquiet, c’est le prévenu qui découvre quelles inepties se trament autour de son procès.
Ce n’est pas très rassurant.

Martine Bernier

Laisser un commentaire