Archive pour août, 2011

Secrets d’Histoire sur Monet: avec mention!

31 août, 2011

Il y a la TV poubelle, celle dont on parle le plus, déprimante à force de misère intellectuelle.
Il y a aussi la TV des feuilletons et des séries, distrayante, qui « tue le temps »… comme si le temps n’est pas assez rare.
Il y a la TV des ménagères de moins de cinquante ans dont on se dit, en voyant les programmes, qu’elles semblent avoir un QI de poisson rouge.
Il y a la TV des navets et Dieu sait s’il y en a.
Et puis il y a l’autre, celle qui apprend, qui rend curieux, qui passionne.

Hier, complètement par hasard, je découvre après avoir suivi les infos de France 2, que l’émission « Secrets d’Histoire » va être consacrée à.. Monet!
Pour ceux qui prendraient Ecriplume en cours de vie, il n’est peut-être pas inutile de signaler que je voue à Claude Monet et à son oeuvre une admiration sans borne.
Je me suis donc embarquée, avec Celui qui m’accompagne, dans ce voyage au coeur de la vie du Maître… en me demandant cependant ce qu’il venait faire là, sachant que les précédents volets de l’émission étaient jusqu’ici consacrés à des têtes couronnées.
Mais soit… dans son domaine, Monet est roi.

Cent minutes tout juste en immersion dans la vie du peintre, ses toiles, ses amours, sa famille, son amitié avec Clémenceau, sa maison de Giverny, ses jardins… le tout en compagnie de son biographe, d’un historien d’art, d’une descendante du marchand d’art qui a fait sa gloire et de  l’un des descendants d’Alice, sa deuxième épouse.

Cent minutes passionnantes, remarquablement bien construites, entrecoupées par le jeu de comédiens mettant en scène Monet intime.
Stéphane Bern et son équipe ont une fois de plus réalisé un travail magnifique.
Vu le nombre d’ouvrages et d’émissions que j’ai ingurgités sur le sujet, je n’ai rien appris de plus en suivant l’émission.
Mais j’en ai adoré le ton, l’ambiance, tout ce qui a permis aux spectateurs de découvrir ce génie de la peinture dans son intimité.
Là, voyez-vous, j’aime la TV.

Martine Bernier

 

Bichon Havanais: Pomme et le brossage

30 août, 2011

Lorsque vous êtes l’heureux compagnon (non, pas « propriétaire », je n’aime pas le mot!) d’un bichon havanais, comme de tout autre chien à poils longs, d’ailleurs, vous devez passer  par une étape incontournable: la séance de brossage.

Pomme est jolie, et elle le sait.
Avec son nez retroussé, ses yeux vif, sa bouille joyeuse et son pelage luisant, elle a un charme fou.
Mais comme elle n’a rien d’un chien de salon, qu’elle adore se vautrer dans les feuilles mortes, fureter dans les buissons et dans l’herbette, elle a tendance, après chaque sortie, à ressembler à un hérisson hirsute.

Alors que nous sommes en déplacement chez Celui qui m’accompagne, elle pensait visiblement être à l’abri des séances de brossage bi hebdomadaires.
Raté.
Ce matin, très dépitée, elle m’a vue sortir d’un sac son peigne, sa brosse-spéciale-chien-à-poils-long, sa paire de ciseaux et… son sachet de récompenses.
Contrairement à beaucoup de ses congénères, Pomme ne fuit pas lorsqu’elle voit que je m’équipe pour m’occuper d’elle.
Assise sur un canapé, je l’ai appelée.
Elle a aussitôt sauté auprès de moi, et s’est tenue debout sur ses pattes arrières, prenant appui sur mon épaule.
Sa frimousse était à cinq centimètres de mon visage.
Ce genre de rencontre se termine toujours de la même façon.
Je lui parle, elle m’écoute, puis…. coup de langue sur ma joue et baiser sur sa truffe.

- Bon, passons aux choses sérieuses. J’ai vu un ou deux vilains noeuds qui ne vont pas nous résister longtemps, tu vas voir.

Aussitôt, elle se couche à côté de moi et entreprend de jouer avec un coussin jusqu’à le faire tomber du canapé.
Penaude, elle se penche pour le regarder, oreilles pendantes.
- Ne détourne pas la conversation: je dois te coiffer.

Pendant une vingtaine de minutes, je la brosse, m’attaque aux noeuds, en coupe certains, la cajole…
De son côté, elle se prête au jeu, mordillant la brosse lorsqu’elle en a assez.
Lorsque je pose les instruments de torture sur la table basse, mon Mogwaï reprend sa position initiale, debout contre mon épaule.
Elle veut clairement me faire passer un message.
- Oui? Tu es satisfaite de mes services?
Comme elle trépigne d’impatience, je la caresse:
- Tu peux aller jouer…
Indignée, elle recule la tête et pousse un jappement impérieux.
- Comment, wouaf?? Oh, pardon….

Crime de lèse-majesté, j’ai oublié la récompense, une pastille au yogourth.
Mon oubli réparé, elle saute du canapé, me regarde ranger, puis va se percher sur le coussin qu’elle avait chassé.
Elle glisse un regard dans ma direction, s’étire de tout son long et fait semblant de dormir.
Madame est satisfaite.

Martine Bernier

Tuer le père: Ensorcelante Amélie Nothomb

30 août, 2011

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Fidèle au poste, je l’attendais avec une délicieuse impatiente, croissante.
J’avais commandé son dernier livre plus d’un mois avant qu’il ne sorte, sans même savoir de quoi il parlerait.
Qu’importe: ici, on ne lit pas un simple livre.
On lit Amélie.
Amélie Nothomb.

Lorsque l’ouvrage est arrivé, je l’ai lu, voracement.
Et comme à chaque fois, j’ai été ensorcelée.
L’histoire, vous pouvez la lire un peu partout sur Internet:
Christina et Norman prennent sous leur aile Joe, un jeune ado de 15 ans qui souhaite apprendre l’illusionnisme avec celui qui est maître en la matière, Norman.
Norman accepte de le prendre comme apprenti?
Et très vite, il devient son « fils ».
Un inévitable triangle amoureux se crée entre les protagonistes .
Joe vit à outrance un complexe d’Œdipe tardif..
Ajoutez à cela un fond de magie, de poker, de tricherie, l’ambiance des années hippies de la fête de Burning Man, un dénouement étonnant… tout y est.

Ce qui se décrit moins, c’est le talent d’Amélie Nothomb pour aborder ses personnages complexes, leurs relations, leurs pensées…
Elle écrit avec minutie, précision, sans mots inutiles, toujours avec ce style qui lui est propre, fait évoluer les personnages dans des univers insolites.
En clair: j’aime… encore et toujours.

Martine Bernier

La Planète des Singes 2011: mission réussie

28 août, 2011

Tout ceux qui l’ont vu ont encore en tête le premier film de « La Planète des Singes », sorti en 1968.
Qu’allait-on bien pouvoir offrir aux cinéphiles pour ne pas les décevoir avec ce deuxième film?

J’y suis allée sans idées préconçues, m’attendant au pire comme au meilleur.
C’est le meilleur qui est arrivé.

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Le scénario n’a plus rien avoir avec le livre de Pierre Boule.
Non, cette fois, nous sommes plongés dans notre époque, et plus précisément dans un laboratoire où des tests sont effectués sur des chimpanzés dans le but de mettre au point un médicament pour lutter contre l’Alzheimer.
Will, le jeune chercheur qui est le créateur du médicament a de bonnes raisons de vouloir aboutir dans ses recherches: son père auquel il est très attaché est atteint par la maladie.

Sur l’un des singes, la substance a pour effet de booster son intelligence.
Le jour où ce sujet femelle doit être présenté à d’importants clients potentiels, il semble devenir fou et démolit le laboratoire.
Il n’en fallait pas plus au responsable des lieux pour exiger son euthanasie et celle des autres singes-tests.
Seulement voilà… dans la cage de la femelle, après qu’elle ait été tuée, son soigneur découvre un bébé qu’elle venait de mettre au monde.
Elle n’a pas eu un coup de folie, mais a protégé son petit.
Pour sauver celui-ci, Will l’emmène chez lui.
C’est son père qui le baptisera César.

Durant plusieurs années, César, supérieurement intelligent, va vivre avec le chercheur, choyé et élevé comme un enfant.
Jusqu’au jour où, pour venir en aide au père de Will, il va s’en prendre au voisin belliqueux de la famille… et finir en fourrière.
Enfin… fourrière  pour singes, ce qui n’est pas spécialement rigolo.

S’ensuivra une période de captivité poignante aboutissant à une rébellion dont César prendra la tête.

Les effets spéciaux, le réalisme, les émotions bien présentes dans le regard de César, le jeu des acteurs, tout contribue à faire du film une réussite.
Ce qui m’a le plus touchée?
Le fait que, au coeur de la bataille finale permettant aux singes de s’enfuir, ils ne tuent pas les humains qui les agressent, se contentant de les neutraliser, à l’exception d’un ou deux cas précis.

Messge sous-entendu: l’animal est plus humain que certains homme…. mais cela, je le savais déjà.

Et l’on attend la suite du film que la scène finale nous laisse espérer.

Martine Bernier

Le sidérant culot.

27 août, 2011

En regagnant la voiture où m’attendait Celui qui m’accompagne, j’ai vu une jeune femme penchée vers lui et lui parlant par la portière grande ouverte.
Je l’ai saluée, me suis assise dans le véhicule et elle m’a tendu un anneau d’or ou en imitation or.
Je l’ai regardé et lui ai expliqué qu’il ne m’appartenait pas.
Je le lui ai donc rendu tandis que mon compagnon m’expliquait qu’elle l’avait ramassé par terre et le lui avait montré.
Jusque là, tout était normal.
Jusqu’au moment où la jeune femme en question m’a dit: « Gardez-là et donnez-moi quelque chose. C’est pour manger, ça vous portera chance. »
Je ne sais pas quel sentiment a primé en moi, à ce moment là.
Elle était élégante, pimpante, venait de ramasser un objet appartenant à quelqu’un d’autre, et voulait me le revendre à son profit.
J’ai décliné l’offre et nous sommes partis.
J’appelle cela un sidérant culot.

Martine Bernier

Super 8

26 août, 2011

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Ce jeudi, en fin d’après-midi, une envie de cinéma nous a pris.
Nous nous sommes engouffrés dans une salle climatisée (vu la constance de la canicule qui règne sur la Suisse en ce moment, c’était bienvenu!) et nous avons regardé, en compagnie de… cinq autres personnes, le film « Super 8″.
On nous annonçait un nouvel E.T.
Allons allons!
C’est vrai que les références au film culte sont partout, mais le monstre venu de l’Espace qui sévit dans ce film n’est franchement pas très sympathique, même si, sur la fin, on pourrait presque compatir à son histoire.
Presque seulement: il n’a pas ce petit bout d’humanité qu’avait E.T.
Pas d’émotion de ce côté-là, donc.
Pour l’émotion, il faut aller voir du côté du jeune héros, Joe, craquant avec ses grands yeux et sa bouille toute ronde.
Cela dit, d’autres ingrédients du film sont intéressants.
A commencer par la démarche du réalisateur qui a voulu le tourner selon les méthodes du cinéma de l’époque où se déroule l’histoire: 1979.
Et puis il y a cette bande de gamins qui tournent leur film de zombies, cette idylle entre le petit héros, fils de l’adjoint du shérif et orphelin de mère, tombant amoureux de la jolie Alice (accrochez-vous) dont le père semble être le pire ennemi que le père de son prétendant.
Vous suivez?
Outre cette incursion dans le monde de l’enfance où certains percevront un petit parfum de « Club des Cinq » sans Dagobert, il y a aussi ce train qui déraille et explose dans la nuit sous les yeux des enfants.
Impressionnante, d’ailleurs, la scène en question….
Et puis l’Armée qui débarque, qui évacue la ville sans que personne ne sache pourquoi.

Bref, un film très made in planète Spielberg (cela tombe bien: c’est lui qui le produit!) dont on se dit en sortant qu’il est plutôt destiné aux ados, mais dans lequel on ne s’ennuie pas une seconde.
Ah, j’oubliais: si vous allez voir, ne sortez pas avant la fin du générique.
Il y a une surprise!

Martine Bernier

Le chemin bordé de cyprès…

25 août, 2011

Il arrive que les reportages nous mènent dans des endroits hors du temps.
Ca a été le cas ce mercredi.
Tant que l’article n’est pas sorti dans l’hebdo auquel il est destiné, je ne peux pas donner le nom de l’endroit ni celui du vigneron que nous allions rencontrer.
Je le ferai, plus tard, en diffusant l’article après sa parution.
Mais je peux parler du moment… car ce fut un moment parfait.

Après une bonne heure de route, nous sommes arrivé sur une colline.
Le lieu était magnifique… une vue imprenable sur l’un des plus beaux lacs de Suisse, un chemin bordé de jeune cyprès, s’enfonçant dans un océan de vignes pour arriver au domaine.
Il faisait chaud, très chaud.
Le soleil rendait le lac encore plus bleu, la vigne encore plus verte.
Est arrivé le maître des lieux, grand, svelte, élégant.
Au bout de quelques minutes d’entretien, il s’est ouvert et m’a raconté l’histoire de sa famille de vignerons, son propre cheminement, ses réalisation, ses rêves, ses projets.
Pour les besoins de la photo, nous somme partis avec lui dans les vignes.

C’était une radieuse journée d’été, presque un jour de vacances alors que je travaillais.
Tout en marchant, notre hôte s’est arrêté pour me faire goûter les raisins de ses différents cépages.
Jamais je n’avais vécu cela.
Il est rare d’arriver juste au bon moment, lorsque le raisin arrive à complète maturité, et au bon endroit, chez une personne qui dispose d’autant de cépages différentes, de rouge et de blanc.
Il m’a fait prendre conscience des différentes saveurs, de la richesse des fruits, m’a montré une vieille vigne de raisins de table aussi étendue que le petit mur qui délimite le jardin.

La classe, l’humilité et la gentillesse de notre hôte, la beauté de son domaine, les délices de sa vigne, la météo dont j’appréciais pour une fois le côté caniculaire: tout a contribué à faire de l’instant un nouveau moment de grâce.

Martine Bernier

L’indécence

24 août, 2011

On me demande souvent pourquoi je ne commente pas davantage l’actualité.
Ma réponse est toujours la même: parce que je ne vois pas ce que cela apporterait.
Je ne suis pas spécialiste des dossiers, notamment internationaux, et je ne pense pas que ce que je pourrais écrire ferait avancer le schmilblick.

Cela dit…

Après le tohu-bohu de ces derniers mois autour de « l’affaire Strauss Kahn », je suis mal à l’aise devant la nouvelle de l’abandon des poursuites, tombée hier.

Dans ma conception de la justice, j’ai toujours pensé que le droit des personnes les autorisait à espérer un procès lorsqu’elles étaient victimes.
Ne fut-ce que pour établir la vérité sur les faits, voire même, lorsque c’est le cas, pour blanchir une personne accusée à tort.
Ici, la manière dont a été menée l’affaire depuis le début, l’hyper médiatisation me gênent profondément.
Je ne vois pas où est la justice.
Je ne retiens que l’indécence.
A tous les niveaux.

Martine Bernier

Bichon havanais: Pomme et la canicule

23 août, 2011

Depuis plusieurs jours, la région, comme bien d’autres, subit une canicule difficilement supportable.
Même un orage nocturne n’a pas réussi à rafraîchir durablement la température.

La nuit dernière, constatant que dans la masse noire des poils de Pomme apparaissait une langue rose pendouillante, j’ai compris qu’elle souffrait autant que nous.
Dans la journée, je l’avais aspergée d’eau fraîche à l’aide d’un gicleur.
Là, elle regardait tristement son panier, et j’ai réalisé qu’elle aurait sans doute trop chaud avec la couverture et le matériel qui s’y trouve.

- Attend, Pomme, je vais retirer tout cela. Tu verras, tu seras mieux.

J’ai ôté les deux couvertures et le coussin douillets et j’ai posé le tout à côté d’un panier entièrement fait en tissu souple et en mousse.
Tellement confortable que l’on rêverait de s’y prélasser.
Apparemment, Pomme n’a pas été sensible à ce genre d’argument.

Elle s’est approchée, a regardé le panier, puis le tas de couvertures, et est restée assise entre les deux en me regardant.
Pour Pomme, le panier de nuit DOIT être équipé de SES couvertures ET du coussin, sans quoi il perd sa vocation de panier de nuit.
Et la nuit, on ne dort pas dans un panier de jour.
So Spräche ZaratousPomme.
Voilà!

Comprenant que mon Mogwaï était en train de tourner au Gremlins, j’ai soupiré, ai repris coussin et couvertures, et ai réinstallé son panier.
Elle l’a inspectée tandis que je rejoignais mon propre panier de nuit, et s’y est couchée avec de petits gestes délicats.

- Bon, ça va, cette fois? Tu es contente? Bonne nuit, Pomme!

J’ai éteint.
Dix secondes plus tard, j’ai entendu un léger bruit et le pas de mon bichon sur le parquet., suivi d’un « plaf » révélateur.
Elle était partie se coucher près du lit, à même le sol.
J’ai rallumé.
Etalée de tout son long, elle a relevé la tête, me lançant un regard désapprobateur.

- Pomme? Franchement…. il y a des jours….

Martine Bernier

L’étrange manuscrit de Voynich

22 août, 2011

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Sans doute en avez-vous déjà entendu parler.
Si non, le manuscrit de Voynich est une énigme.
Découvert en 1912 dans la villa Mondragone, à Rome, par Wilfrid Voynich, il se trouvait dans un lot de livres offerts par des Jésuites.
L’ouvrage ressemble à un traité d’herboristerie ou d’astronomie datant du Moyen-Age.
Jusque là, rien de mystérieux, direz-vous.
Ce qui l’est davantage, c’est que le livre a été rédigé dans une langue totalement inconnue et que les plantes qui y sont reproduites ne s’apparentent à aucune espèce connue.
Voynich a passé le reste de sa vie a essayer de décrypter l’ouvrage, sans succès.
Des dizaines de spécialistes des codes secrets et de la cryptographie se sont eux aussi penchés sur le manuscrit.
Sans plus de résultat.
Depuis le début de l’année, cependant, le livre a révélé l’un de ses secrets grâce à Greg Hodgins, du département de physique de l’Arizona.
Il est allé à la bibliothèque de l’université de Yale où l’ouvrage est conservé, et en a prélevé quatre micro échantillons de de 1 mm sur 6 mm, qu’il a analysés dans son laboratoire équipé d’un spectromètre de masse.
Il a ainsi pu dater son âge grâce à la quantité de carbone 14 contenue dans la peau d’animal qui a servi pour le réaliser.
Il daterait du début du 15e siècle, soit un siècle de plus que ce que l’on pensait jusqu’ici.

Certains pensent cependant toujours qu’il s’agit d’un canular.
Comme le psychologue anglais Gordon Rugg qui a passé des mois à étudier le manuscrit et qui en a conclu qu’il n’a ni queue ni tête.
Si vous avez envie d’essayer de vous faire une idée sur la question, le manuscrit de Voynich est en ligne sur http://voynichcentral.com/gallery/
Qui sait, peut-être en trouverez-vous la clé?

Martine Bernier

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