Archive pour le 18 septembre, 2011

Grand Prix Motonautique Inshore à Evian: le lac enflammé

18 septembre, 2011

46861largetfievents.gif

Nous roulions en direction de Thonon et, comme toujours, je regardais les eaux paisibles du lac.
Arrivés à hauteur d’Evian, j’ai vu au loin ce qui ressemblait à une course de hors-bord.
Comme je suis toujours aussi myope et que j’ai toujours la flegme de sortir mes lunettes de mon sac, je me suis contentée de montrer ces silhouettes à Celui qui m’accompagne tout en essayant de distinguer les formes colorées qui fonçaient sur l’eau.
Pour que je puisse mieux observer, mon adorable chauffeur a ralenti lorsque nous nous sommes retrouvés sur les lieux.
J’ai ainsi pu constater qu’il ne s’agissait pas de hors-bord mais carrément de fusées aquatiques.
Ou plus exactement des véhicules participant à la première édition du Grand Prix Motonautique Inshore de la ville d’Evian, comme je l’ai appris par la suite.
Inshore voulant dire que la course se déroule à l’intérieur des terres, sur lac ou sur rivière.

Autant je n’aurais pas cillé si j’avais vu ce genre de choses à la télévision, autant j’ai été impressionnée en voyant un morceau de course en direct.
Nez pointu assez semblables à ceux des avions à réaction, formes aérodynamiques, ces élégants bolides fonçaient à toute allure entre les bouées, amorçant, en fin de boucle, un virage impressionnant et parfaitement maîtrisé.
J’ai appris qu’il s’agissait d’une manche de leur championnat.
Je ne connaissais absolument pas ce sport.
Et oui, je sais, je sais: on me dira « pollution, tape-à-l’oeil, bruit, danger » etc etc.
Sans doute…
Cela dit, voir évoluer ces Formule 1 des eaux est un spectacle impressionnant.
Les noms de ces pilotes sont inconnus du grand public, et c’est dommage.
Leur prestation est belle.
Il faut voir ces bateaux fendre les flots, presque aériens, pour comprendre.
On dit de ces bateaux que ce sont des catamarans F1, de haute technologie.
Quand on sait qu’ils peuvent atteindre la vitesse de 240 km/h, on comprend que les pilotes ne sont pas des rigolos, d’autant que, dans les pointes de vitesses, seule l’hélice reste en contact avec l’eau.
A Evian, sur fond de montagne, c’était superbe.

Martine Bernier