Bichon Havanais: Pomme et le vendredi
Pour le cas où j’aurais oublié que nous sommes vendredi, Pomme se charge de me le rappeler, chaque semaine.
Notez… c’est un peu ma faute.
Dès que j’ouvre les yeux et que je lui dis bonjour, je rajoute: « Il revient aujourd’hui! »
Pomme sait donc que nous entrons dans le jour du Grand Retour.
La matinée se passe plus ou moins normalement.
A ceci près que, dès que nous sortons, elle fonce comme un bolide là où devrait être garée la voiture de Celui qui m’accompagne.
Puis elle va inspecter minutieusement le garage pour le cas où il y serait caché, et revient, la mine déconfite.
C’est en début d’après-midi que son comportement change vraiment.
Elle ne quitte plus la terrasse, se hissant sur ses pattes arrières pour tenter de distinguer la route, fait les cent pas, que dis-je: les 100’000 pas en aller-retour lui permettant de surveiller les points stratégiques de la maison.
A la moindre portière qui claque ou voiture qui passe, elle aboie, court vers la porte, puis vers moi.
Si je lui dis qu’il est trop tôt, elle me pousse à aller dans la cuisine vérifier, par la fenêtre, qu’Il n’est pas encore là.
Son manège dure jusqu’à ce que l’arrivée de Celui que j’attends, ou plutôt que NOUS attendons, vienne la délivrer de son attente.
Etrangement, par recoupements, j’ai réalisé, avec le temps, qu’elle commence à devenir surexcitée environ deux heures avant qu’il n’arrive.
Or, il lui faut à peu près deux heures pour me rejoindre.
Coïncidence?
Peut-être, même si je sais que des études ont démontré que certains chiens commençaient à se réjouir au moment même où leur maître prenait le chemin du retour après une absence.
L’attitude de mon Mogwaï m’intrigue.
Elle semble reliée à nous par un fil subtil…
L’attachement est un mystère.
Martine Bernier
Les animaux ont un instinct que nous humain ne comprendront jamais (tendance innée déterminant des comportementsspécifiques)Bon week-end.Bisous à vous deux,calins à Pomme