Bichon havanais: Pomme et la tendresse
Depuis quelques jours, Pomme vit collée à moi sans que je comprenne vraiment pourquoi.
Mon Mogwaï qui, en temps normal, apprécie son indépendance, reste dans un périmètre maximum de 50 cm autour de moi, me sollicitant nettement plus que d’habitude.
J’ignore si c’est le changement de saison qui provoque cette affection débordante, mais j’essaie d’y répondre dans la mesure des mes maigrichons moyens.
Car, avouons-le: écrire avec un doigt en moins et un chien sur les genoux… j’ai connu plus confortable.
Ces jours-ci, le grand luxe pommesque est de s’asseoir sur mes genoux, de poser ses pattes devant mon clavier et d’observer mes mains lorsque j’écris.
De temps en temps, elle pose délicatement l’une de ses pattes sur ma main et j’écris ainsi… en duo.
Quand j’ai fini un texte, je la couche dans le creux de mon bras, lui chatouille les moustaches et elle entoure mon poignet de ses pattes.
Comment décrire sa manière de me regarder dans ces moments-là?
Un regard complice, malicieux, en coin.
Un regard si humain…
Hier soir, son comportement a pris un tour nouveau.
Depuis quelques jours, au moment de se coucher, elle vient se dresser contre le lit et m’implore de la laisser monter sur l’édredon.
Ce que je refuse systématiquement, évidemment.
Hier, elle soupirait, tournait en rond, traînait les pattes, se couchait, se relevait, revenait me regarder….
Son regard était si implorant que je me suis demandé pourquoi elle m’exposait cette requête qui ne fait pas partie de nos conventions.
Je n’ai pas cédé, mais j’ai rapproché son panier, que j’ai posé tout contre le lit.
Comme par enchantement, elle est allée s’y coucher et n’a plus bougé.
Trois minutes plus tard, elle faisait semblant de dormir, pattes en l’air, béatement.
Au moment d’éteindre, je lui ai longuement parlé.
Elle posait sur moi son regard noir, penchait la tête de droite à gauche, comme si elle cherchait à comprendre.
Son petit air attentif me fait fondre…
J’ai éteint, laissant ma main posée sur elle.
J’ai senti qu’elle se retournait, se tortillait.
Curieuse, je n’ai pas bougé.
Et j’ai réalisé…. qu’elle glissait sa patte dans ma main.
Quand je pense que certains disent de nos animaux qu’ils sont des « bêtes »…
Martine Bernier
Et bien vois-tu,ce texte tombe à pic.J’ai ‘perdu’ ma Mélissa il y a deux ans et demi,le vide ne sera jamais comblé,mais depuis quelques semaines je trainais sur les pages du site de la SPA de Gennevilliers,comme ça,pour voir,l’air de rien.
Finalement ,c’est devenu une évidence , l’une de ces bonnes bouilles avait besoin de mes filles et moi,et inversement. Aujourd’hui c’est le grand jour,cet après-midi ce sera avec beaucoup d’émotions qu’il nous faudra choisir parmi les quelques toutous que j’ai déjà repérés. Ces moments que tu viens de décrire nous manquaient trop…:)
Je partage votre joie à tous les trois! C’est un grand jour pour vous, oui! Je ne suis pas prête d’oublier celui où Pomme est rentrée dans ma vie! Te voilà reparti pour des années de complicité! J’espère que tu viendras nous présenter ton nouveau compagnon. Quitter la SPA…. j’en connais un qui va vivre un formidable jour aujourd’hui, lui aussi. Et qui va vous le rendre au centuple!
Bien sur qu’elles sont intelligentes ces bêtes à 4 pattes. Bien souvent largement plus que certains humains.
Elles n’ont pas la parole mais savent très bien se faire comprendre et vous donnent une affection ou plutôt un amour infini.