Archive pour novembre, 2011

Le faux au-revoir à Monet chez Gianadda

9 novembre, 2011

Dès la première heure, ce matin, j’y ai pensé.
Aujourd’hui était un jour particulier.
J’allais rendre visite une dernière fois à l’exposition Monet avant son décrochage, à la Fondation Gianadda.
Cette fois, c’est avec Eric que j’allais revoir pour la quatrième fois ce que je considère comme l’une des plus belles expositions consacrée à ce peintre dont je ne me lasse pas de découvrir et redécouvrir le génie.
C’est bien pour cela que je ne peux résister à l’appel de ses toiles: à chaque fois que je les retrouve, je suis frappée par un nouveau détail.
Cette fois encore, cela n’a pas manqué.
En entrant dans la Fondation, j’ai eu un moment d’émotion intense.
J’ai une fois encore pris le temps de regarder les tableaux depuis le haut de la salle d’exposition.
De loin, les nymphéas « vivent ».
Des fleurs posées sur des eaux miroitantes, frémissantes.
La fameuse « Barque » est véritablement accrochée à la rive et donne l’impression que, si l’on tend l’oreille, on pourra entendre un oiseau ou le frémissement du vent dans les feuilles.

Je me suis approchée.
Et là encore, comme à chaque visite de ses oeuvres, ça a été une deuxième émotion.
Car, de près, c’est l’énergie de Claude Monet qui est perceptible à travers les traits, le mouvement, les couleurs, la lumière.
On imagine son regard, ses gestes, sa satisfaction devant le résultat.
Il est là, bien vivant, à travers ces oeuvres grouillantes de vie.
J’ai passé un très, très long moment, plongée dans la contemplation de ces toiles magnifiques.
Un bonheur serein, paisible…

L’exposition refermera ses portes le 20 novembre, et les toiles reprendront le chemin des musées et des collections privées auxquels elles appartiennent.
Avoir eu la formidable possibilité de pouvoir leur rendre visite plusieurs fois est un cadeau inestimable que nous devons une fois encore à Léonard Gianadda.

J’ai une mémoire souvent défaillante.
Mais, étrangement, j’oublie rarement une exposition.
Celle-ci, je le sais, restera gravée en moi comme étant celle ou l’une de celles qui m’a le plus bouleversée.
Je vois partir Monet comme je verrais s’éloigner un ami.
Me connaissant, j’aurai besoin de retrouver ses tableaux, et m’efforcerai de convaincre Celui qui m’accompagne de programmer un ou deux jours à Paris dans les mois à venir, peut-être en transit vers une autre destination.

Lorsque Monet s’en va, ses oeuvres, son talent me manquent.
Alors… ma bibliothèque regorge d’ouvrages qui lui sont consacrés, et des reproductions de certaines de ses toiles ornent les murs de mon bureau.
Il est très étrange pour moi de réaliser que cette attirance au départ plutôt discrète que j’ai toujours ressentie pour sa peinture a pris une telle place dans ma vie.

Les murs de la Fondation Gianadda proposeront dès le 1er décembre une exposition d’Ernest Biéler.
Elle sera belle, je n’en doute pas.
Mais j’aurais adoré que Monet prenne à demeure ses quartiers en Suisse….

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Je terminais ces lignes, déjà nostalgique, lorsque j’ai eu mes fils au téléphone, l’un après l’autre.
Le cadet n’est pas spécialement attiré par la peinture.
Mais j’ai tenté ma chance auprès de l’aîné, histoire de voir s’il aurait plaisir à m’accompagner pour une dernière visite.
Ravi, il a accepté.
Si, si, cette fois, ce serait vraiment la dernière… à moins que…

Martine Bernier

Bichon havanais: Pomme et la tendresse

8 novembre, 2011

Depuis quelques jours, Pomme vit collée à moi sans que je comprenne vraiment pourquoi.
Mon Mogwaï qui, en temps normal, apprécie son indépendance, reste dans un périmètre maximum de 50 cm autour de moi, me sollicitant nettement plus que d’habitude.
J’ignore si c’est le changement de saison qui provoque cette affection débordante, mais j’essaie d’y répondre dans la mesure des mes maigrichons moyens.
Car, avouons-le: écrire avec un doigt en moins et un chien sur les genoux… j’ai connu plus confortable.
Ces jours-ci, le grand luxe pommesque est de s’asseoir sur mes genoux, de poser ses pattes devant mon clavier et d’observer mes mains lorsque j’écris.
De temps en temps, elle pose délicatement l’une de ses pattes sur ma main et j’écris ainsi… en duo.
Quand j’ai fini un texte, je la couche dans le creux de mon bras, lui chatouille les moustaches et elle entoure mon poignet de ses pattes.
Comment décrire sa manière de me regarder dans ces moments-là?
Un regard complice, malicieux, en coin.
Un regard si humain…

Hier soir, son comportement a pris un tour nouveau.
Depuis quelques jours, au moment de se coucher, elle vient se dresser contre le lit et m’implore de la laisser monter sur l’édredon.
Ce que je refuse systématiquement, évidemment.
Hier, elle soupirait, tournait en rond, traînait les pattes, se couchait, se relevait, revenait me regarder….
Son regard était si implorant que je me suis demandé pourquoi elle m’exposait cette requête qui ne fait pas partie de nos conventions.
Je n’ai pas cédé, mais j’ai rapproché son panier, que j’ai posé tout contre le lit.
Comme par enchantement, elle est allée s’y coucher et n’a plus bougé.
Trois minutes plus tard, elle faisait semblant de dormir, pattes en l’air, béatement.
Au moment d’éteindre, je lui ai longuement parlé.
Elle posait sur moi son regard noir, penchait la tête de droite à gauche, comme si elle cherchait à comprendre.
Son petit air attentif me fait fondre…
J’ai éteint, laissant ma main posée sur elle.
J’ai senti qu’elle se retournait, se tortillait.
Curieuse, je n’ai pas bougé.
Et j’ai réalisé…. qu’elle glissait sa patte dans ma main.

Quand je pense que certains disent de nos animaux qu’ils sont des « bêtes »…

Martine Bernier

Photo? Non!

7 novembre, 2011

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Jolie photo, pensez-vous?
Et bien non: il s’agit de l’un des dessins de l’artiste écossais Paul Cadden, spécialisé dans l’hyperréalisme.
Il les réalise sur base de photos, avec uniquement deux matériaux: le graphite et la craie.
C’est sans doute la difficulté à les manier qui force l’admiration…
Car aucun détail n’est oublié dans ces tableaux, que ce soit l’eau sur un visage, les moindre détails d’un paysage, d’un vêtement, ou la fumée de cigarette.
Il revisite les photos et apporte une réalité troublante.
C’est étonnant.
Même si sa méthode part d’une photo, il n’en reste pas moins que le résultat est époustouflant.

Martine Bernier

http://www.gentside.com/dessin/ces-dessins-realises-au-graphite-et-a-la-craie-sont-stupefiants-de-realisme_art29903.html#

Le jour où mon ordi a failli gagner

6 novembre, 2011

Cette fin de semaine fut épique.
Vendredi, en fin de journée, après un reportage passionnant, je me suis retrouvée avec un doigt cassé après un petit accident.
Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive et ce n’est sûrement pas la dernière.
Pas de panique, donc: ma main a renoué avec le chemin de l’attelle.
Pas question pour autant de renoncer à rendre mon article dans les temps.
Samedi matin, je me remettais au clavier.
Seulement voilà.
Max, mon ordinateur, avait apparemment décidé qu’il ne travaillerait pas ce week-end.
Entre Max et moi, c’est une histoire d’amour.
C’est avec Pomme et lui que je passe le plus clair de mon temps.
Quand il me fait un malaise, je passe donc tout mon temps à son chevet.

Cette fois, son problème était un peu bizarre.
En bref: plus rien ne fonctionnait, dans aucun programme.
Il ne répondait plus aux ordres que je lui donnais, vivant sa vie à sa guise, m’interdisant d’accéder à quoi que ce soit, déplaçant le curseur contre mon gré, bloquant les programmes et j’en passe.
Devant cette rébellion totale, j’ai commencé par passer par l’utilitaire de disque pour lui remettre les idées en place.
Aussi utile qu’un emplâtre sur une jambe de bois…
J’ai donc pris l’option de passer par les grands moyens en partant depuis le disque racine pour réparer les autorisations du disque.
En général, pas un Mac ne résiste à ce traitement radical.
En fait… aucun Mac ne DEVRAIT résister.
Max si.

En réalisant que mon article n’avançait pas et que ce traître d’ordi ne daignait pas consentir à me laisser travailler, j’ai un peu perdu patience.
Entendant mon désarroi, Celui qui m’accompagne m’a rejointe dans mon bureau.
- Mais qu’est-ce qui ne va pas?
- Tout! Il est devenu complètement fou. Je te montre un tout petit exemple. Regarde, je mets mon texte en surbrillance pour pouvoir utiliser l’outil statistiques. Mais dès que je lâche le bloc de texte, il abandonne la surbrillance. Et il fait cela pour tout! Il navigue tout seul dans les menus, les programmes disjonctent… la totale!

Les sourcils froncés, mon compagnon a pris la souris, a répété la manoeuvre que je venais de réaliser en vain une bonne trentaine de fois et… a réussi.
Il a reproduit la démonstration plusieurs fois, sans souci.
Reprenant la souris, j’ai refait à mon tour l’opération et… rien!

Je travaille sur cet ordinateur du matin au soir.
Il est donc exclu pour moi d’entendre que je ne fais pas bien le geste.
Il y avait autre chose.
J’ai réfléchi et… j’ai compris.

Sans perdre une seconde, j’ai retiré le bandage et l’attelle qui immobilisent mon doigt.
J’ai recommencé la manoeuvre.
Sans problème.
Comme par enchantement, mon ordinateur avait retrouvé sa sérénité, ne présentait plus aucun symptôme de folie.
L’attelle est composée d’un morceau de métal qui créait des interférences avec la souris à reconnaissance optique.

Moralité, pour que je puisse travailler en paix, il faut délicatement immobiliser une partie de ma main dans un bandage serré, et ne retrouver mon attelle que lorsque je m’éloigne de Max.
Entre mon doigt et mon ordi, il faut choisir!

Si quelqu’un me l’avait dit un jour… je ne l’aurais pas cru.

Martine Bernier

La grenouille et la casserole

5 novembre, 2011

Pour les besoins d’un article, j’ai rencontré hier un homme exceptionnel.
Dont je parlerai dans les jours à venir, lorsque l’article que je lui consacre sera diffusé dans l’hebdomadaire qui me l’a demandé.
Cet homme, qui vit à l’autre bout du monde, revient deux fois par an en Europe, par obligation professionnelle.
Et il m’a expliqué être stressé par le bruit, l’air qui n’est plus pur, l’effervescence, la circulation, tout…

Il m’a dit ceci:
- Les gens ne se rendent pas compte de ce qui leur arrive. C’est comme l’histoire de la grenouille.
- De la grenouille?
- Oui. Jetez une grenouille dans de l’eau bouillante et elle essaiera de toutes ses forces de sortir de la casserole. Mais mettez la dans une casserole d’eau froide en montant peu à peu la température et elle ne réalisera pas qu’elle est en train de cuire.

Il a raison.

Martine Bernier

Le phoenix « Charlie Hebdo »

4 novembre, 2011

Vous le savez sûrement: mercredi, un incendie criminel a ravagé les locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
Deux hommes auraient été aperçu sur les lieux dans la nuit, alors que, le matin même, le journal proposait à la Une une caricature de Mahomet « nommé rédacteur en chef de Charlie Hebdo », le tout sous le titre « Charia hebdo ».

La « sentence » ne s’est pas fait attendre.

En prime, « le directeur de la publication, le directeur de la rédaction, Luz et l’excellent dessinateur Riss ont été placés sous protection policière après avoir reçu des menaces, et le site Internet du journal a été piraté mercredi », nous explique la presse française.
L’hébergeur a lui aussi reçu des menaces de mort, ce qui a rendu le site inaccessible.
Le compte Facebook de Charlie Hebdo, qui croule lui aussi sous les même menaces, a été bloqué sous le prétexte fallacieux, nous dit-on, que Facebook aurait découvert que « Charlie Hebdo n’est pas une vraie personne ».
Facebook met également en avant le fait que, à ses yeux, Charlie « contrevient aux règles d’utilisation du site qui interdisent les publications avec des contenus graphiques, sexuellement explicites ou avec des corps trop dénudés ».
Inutile de préciser que des milliers de commentaires, en français ou en arabe, ont été postés par des internautes révoltés par la Une de mercredi.

Libération est venu la rescousse pour héberger la version papier de l’hebdo, tandis qu’un blog a été créé sur Word press (voir adresse ci-dessous).
Par bonheur, Charlie Hebdo ne se taira donc pas.

Ce qui s’est passé cette semaine est grave.
Le décalage immense qui existe entre la liberté d’expression et l’intégrisme quel qu’il soit conduit à des situations d’une violence inacceptable.
Non seulement les fous de Dieu se comportent en criminels, mais ils salissent une religion qui ne mérite pas de l’être.

Martine Bernier

Blog de Charlie Hebdo: http://charliehebdo.wordpress.com/pourquoi/

Chères têtes blondes…

3 novembre, 2011

Cela s’est passé à Aiken, une ville de Caroline du Sud, durant la nuit d’Halloween, selon l’agence Gentside.
Vers 18h30, pendant la fête d’Halloween, une Américaine de 28 ans a croisé un groupe d’enfants fort occupés à collecter des bonbons.
Histoire de plaisanter, comme elle avait reconnu des lutins de son quartier, elle leur a lancé: « Je vais vous voler vos bonbons! »
Or, on ne plaisante pas avec les bonbons.
L’un des garçons déguisés, âgé de dix ans, a pris la mouche.
Le charmant bambin a pointé sur elle un pistolet 10 mm.
Oui, un vrai.
L’arme n’était pas chargée, mais le lieutenant de police chargé de l’affaire a constaté que le gamin avait les munitions dans sa poche.
Interrogé, son frère a avoué qu’il avait une arme, lui aussi, qui a été retrouvée le mardi matin.
Si le garçonnet qui a pointé l’arme espérait des émotions fortes, il a dû être content.
Il s’est retrouvé au poste de police où les parents contrits ont pu récupérer leur charmante progéniture.
Les armes provenaient de la demeure du grand-père des deux frères, et ont été « empruntées » sans qu’il s’en rende compte.

J’en ai froid dans le dos.
Je sais qu’Halloween est là pour cela, mais quand même…

Martine Bernier

Paroles d’homme

2 novembre, 2011

Lorsque Celui qui m’accompagne est entré dans ma vie, voilà plus d’un an, il a tout de suite exprimé clairement ce qu’il pensait.
Dès qu’il a vu que notre relation était solide, il a exprimé son désir d’avenir commun.
Du premier jour jusqu’à aujourd’hui, il a tracé une ligne droite et ne s’en est jamais éloigné.
J’ai découvert un homme plein de fantaisie, mais aussi clair, honnête, attentif, et…. organisé!
En bon militaire capable de prendre en mains l’organisation quotidienne d’un bataillon entier, il a constitué mentalement un plan de manoeuvre auquel il s’est tenu… en arrondissant les angles pour ne pas m’effrayer.
Et en m’affirmant que « non, non, je n’ai pas gardé de séquelles de ma carrière militaire! »
Durant tous ces mois, j’ai souvent entendu la phrase: « Une chose après l’autre, nous allons y arriver. »
Il avait raison.

La première étape était de trouver du travail en Suisse, ce qu’il a fait.
Parallèlement, il a visité avec moi des appartements adaptés à nos envies, et m’a déménagée en s’arrangeant pour que je vive ce nouveau changement sans fatigue excessive.
Là aussi: mission accomplie.
Troisième étape: transformer ce nouveau nid en nid plus que douillet.
Il a donc passé le printemps et l’été à embellir et fleurir les lieux et à tout mettre en oeuvre pour que chacun de mes désirs soit comblé.

Quatrième étape: il a entrepris de suivre le fil de sa nouvelle formation professionnelle tout en annonçant son congé de son poste actuel, puis a commencé tranquillement son déménagement.
Cinquième étape: il a quasi terminé ledit déménagement ce mardi.

Parti de Suisse à 3 heures du matin pour une journée de travail, il est revenu le soir même, profitant de la journée fériée du 1er novembre.
Je l’ai vu revenir à bord d’une camionnette remplie à ras bord de ses affaires.
Inutile de préciser que cette journée de repos a été pour lui des plus actives…
Mais mon géant a une énergie débordante, demandant juste l’aide d’Eric, toujours présent dans les bons et les mauvais moments.
Cette fois, il s’agissait de monter… le frigo.

Hier donc, en début d’après-midi, la camionnette était vidée et le frigo prenait place dans la cuisine.
Une installation qui a été immédiatement suivie par une parole d’homme qui mériterait de figurer dans les meilleurs dialogues de film…
Regardant son oeuvre d’un air ravi, Celui qui m’accompagne a ensuite posé son regard sur moi, m’a gratifiée d’un large sourire, et a dit:
« Voilà! Maintenant, j’habite ici: mon frigo est là! »

Nous sommes partis dans un fou rire…

Ne reste plus maintenant qu’attendre la cinquième étape: l’installation définitive, dans à peine plus d’une semaine.
Après avoir passé sa vie en kaki, il a décidé de mettre d’autres couleurs dans son existence.
Une gamme nettement plus pastel.
Le bivouac du début se transforme en camp permanent.
Durant ces mois d’effort, je l’ai souvent vu les yeux très cernés, mais jamais il ne s’est plaint de rien.
Il a forcé mon admiration…
Rien n’est plus précieux qu’un homme fiable.

Martine Bernier

Le renouveau à roulettes et… 250 000 visiteurs!

1 novembre, 2011

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D’après vous qu’est-ce que c’est que cela? (voir ci-dessus)
Non, ce n’est pas un chariot utilisé par le personnel d’entretien.
Je vous présente le Moby.
Si vous êtes clients chez Carrefour, cet engin sera à votre disposition dès 2012, sans pour autant remplacer complètement les chariots traditionnels.
Allez savoir pour quoi, voir le Moby m’a amusée.
Les spécialistes se sont penchés sur la question pour créer un chariot dans lequel aucun fruit ne sera plus jamais écrasé sur un pack d’eau, nous dit-on, ou aucun oeuf en danger de mort face à l’amas de denrées accumulées.
Donc, pour être tout à fait pratique, le Moby est équipé d’une plateforme destiné à accueillir packs et barils, et de plusieurs accroche-sacs.
L’objet a été testé en France, en Belgique et en Espagne, et, promis, il est a-bso-lu-ment performant.

Bon, évidemment, il va falloir s’habituer aux sacs pendouillants qui transforme un peu le caddie en ruelle napolitaine.
Autre léger détail pour les jeunes mères: sur ces chariots des temps modernes, le siège pour enfant est inexistant.
Notez que vous aurez toujours la possibilité de le glisser dans un sac.
Je sens que les courses hebdomadaires vont devenir de plus en plus amusantes.

Martine Bernier

PS: Tandis que je badinais à propos du Moby, j’ai réalisé qu’Ecriplume avait passé ce jour les 250 000 visiteurs.
Il n’y a pas de mots pour expliquer mon plaisir de voir que ce modeste blog est fréquenté de manière aussi assidue…
Merci à tous pour votre fidélité… sauf aux Ombres que je n’arrive décidément pas à perdre en chemin.

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