Archive pour décembre, 2011

La chance selon la loi de la probabilité

10 décembre, 2011

Vous êtes-vous déjà demandé combien de « chances » avait un être humain de gagner au loto, d’être frappé par la foudre, de recevoir une météorite sur la tête, d’être à bord d’un avion qui s’écrase ou de de croiser un mouton à deux têtes?
Une branche des maths, les probabilités, nous explique tout cela avec précision.

La probabilité, c’est un chiffre, situé entre zéro et un.
Une probabilité 0 veut dire qu’une chose n’arrivera définitivement pas.
Ja-mais!
Une probabilité 1, elle, signifie qu’une autre chose arrivera, avec certitude.
Tout ce qui se trouve entre deux peut arriver.
Exemple: une pièce de monnaie a une chance sur 2 de tomber sur face.
Elle a donc une probabilité de 0,5.

Jusque là, en principe, tout le monde suit.
C’est légèrement plus compliqué si l’on prend la théorie du jeu de cartes.
Mélangez vos cartes… et demandez-vous quelle est la probabilité pour qu’elles se retrouvent rangées dans un ordre bien particulier.
La réponse est… 1 sur le nombre total de façons d’arranger les cartes.
C’est–dire, accrochez-vous: 52 x 51 x50 x49 x… x1.
En tout: 80 millions de billions de billions de billions de billions de billions.
Et voilàààà.
Avouez que vous vous sentez beaucoup plus cultivés maintenant que vous êtes en possession de cette information majeure.

Comme je ne suis pas  sadique, je vous laisse quelques autres indications, plus pratiques.
Elles sont tirées des statistiques du taux de mortalité en Europe et en Amérique du Nord, et informe des risques de perdre la vie pour diverses raisons.
Ces chiffres ne sont pas les mêmes dans tous les tableaux consultés, ceux-ci étant considérés comme les moins optimistes!

Chacun de nous a:

- Une chance sur 300 de mourir d’une crise cardiaque
-  Une chance sur 4000 (oui, 4000) dans un accident de voiture
- Une chance sur 5000 de la grippe
- Une chance sur 16 000 d’une chute
- Une chance sur 25 000 d’un accident de football
- Une chance sur 100 000 de meurtre
- Une chance sur 700 000 d’être tué par un chien
- Une chance sur 2 millions en tombant de son lit
- Une chance sur 10 millions de la chute de la foudre
- Une chance sur 25 million dans un accident d’avion
- Une chance sur un billion de la chute d’une météorite

Moralité: tout va bien, vivez votre vie!

Martine Bernier

Dominique Rougier: Le blog d’un artiste!

9 décembre, 2011

Dominique Rougier: Le blog d'un artiste! dans Arts thumbs_29-10-2011-1731-55

Voici un bon moment maintenant que je vous parle de Dominique Rougier et des dessins qu’il réalise.
Au stylo bille, il croque les visages de ceux qu’il croise.
Pas forcément les beaux, les lisses, non.
Il dessine ceux que la vie a marqués, saisit une émotion, un sentiment, un regard, une pensée.
C’est souvent poignant, émouvant.
Les imperfections, tout ce qui fait que l’humain est humain, les regards lumineux ou tristes, les traits harmonieux ou pas, les visages cabossés par la vie: la galerie de portraits a un côté fascinant…

Grâce à Walter Vandenplas, un homme épatant qui a été sensible à son talent, Dominique a aujourd’hui un blog où il présente ses dessins.
Je ne pouvais laisser  passer ce petit événement sans le signaler: allez visiter l’atelier virtuel de mon ami de Giverny!
J’aime me balader entre les pages de ce blog où tout est émouvant, des dessins aux peintures en passant par les photos, le choix des musiques et les pensées égrenées…

 

Martine Bernier

http://dominique-rougier.com/

Grrrr!

9 décembre, 2011

Vous avez pu le constater: l’hébergeur d’Ecriplume et de mes trois autres blogs traverse toujours une zone de turbulences pénible.
Beaucoup d’entre vous m’écrivent pour me demander ce qui se passe.
N’ayant que très peu d’informations de la part des responsables d’Unblog, je ne peux que vous demander de faire comme moi et de patienter…

Du « dîner plus que parfait » au « dîner à la ferme »: Jolanda Pellegrin

8 décembre, 2011

Nous avons tous vu une fois ou l’autre l’émission de M6 « Un dîner plus que parfait » où cinq candidats se reçoivent à tour de rôle sur une semaine, proposant aux autres un repas qu’ils confectionnent eux-mêmes.
Chaque repas est noté par les quatre autres participants sur des critères de cuisine, de décoration et d’animation et, à la fin de la semaine, le vainqueur gagne 1000 euros.
L’émission, qui était plutôt sympathique  à ses débuts, est vite devenue agaçante.
La surenchère de certains candidats dans les animations proposées, la mauvaise foi de beaucoup d’entre eux dans la notation cassent la fraîcheur de l’idée…
En Suisse, figurez-vous que la Télévision Suisse romande a aussi son émission: « Le Dîner à la Ferme ».
Une fois par semaine, un candidat reçoit les autres dans son domaine agricole, viticole ou autre, pour un repas maison.
Chacun représente un canton romand, et est filmé dans une activité phare de sa région concernant son domaine.
Comme l’éleveur de chevaux jurassien participant au Marché concours de Saignelégier, etc.
Ici, pas de mauvaise foi dans les notes, pas de critiques acerbes.
Sur 10, la pire note enregistrée a été… 8! C’est dire….
Tout se passe dans la bonne humeur, la bienveillance, avec des candidats sympathiques, amusés de participer et un peu gênés de se retrouver devant les caméras.

Ma rédaction m’a demandé d’aller rencontrer trois des candidats et de réaliser pour chacun un article qui est passé la veille de « leur » dîner.
J’ai eu la chance de me voir confier le portrait de la doyenne de l’émission, dont je connaissais le fils, un excellent vigneron auquel j’avais consacré un article par le passé.

Pour ceux qui aiment l’émission et pour ceux qui ont envie de découvrir l’ambiance des divertissements helvétiques, voici cet article, paru la semaine dernière dans l’hebdomadaire « Terre et Nature.

Du

(Photo Eric Bernier)

Jolanda Pellegrin : « Cette émission est une belle histoire d’amitié! »

 

Chaque semaine, retrouvez les nouveaux candidats de l’émission « Dîner à la ferme ». Aujourd’hui: la Genevoise Jolanda Pellegrin. Elle qui reste l’âme de sa famille vigneronne, sème sa joie de vivre partout où elle passe, y compris dans l’émission de la TSR.

 

Tous les candidats du « Dîner à la Ferme » vous le diront: Jolanda Pellegrin a beau être leur aînée, elle brille par sa jeunesse d’esprit et son caractère pétillant. Pourtant, c’est d’un œil sans complaisance que cette charmante octogénaire de Peissy (GE) a découvert sa prestation lors des premières émissions: « J’étais catastrophée, avoue-t-elle. Je suis quelqu’un de timide, de discret. J’ai été très choquée de me voir à la télévision. J’en ai pleuré! Et puis je m’y suis faite! » La belle ambiance et les liens d’amitié qui se sont rapidement tissés entre les participants à l’émission ont pris le pas sur l’appréhension. Et aujourd’hui, Jolanda raconte son aventure en la qualifiant de belle histoire de rencontres et d’amitié.

A la place de son fils

 A la base, c’est son fils, Jean-Pierre Pellegrin, vigneron réputé de Peissy, qui avait été approché par Béatrice Barton, productrice de l’émission, pour y participer. Pour différentes raisons, il avait décliné l’invitation, et c’est au cours de l’une de ses visites au domaine familial que la journaliste a rencontré sa maman. Elle a découvert le parcours étonnant de cette femme  dynamique: une enfance à Zurich, bien loin de la campagne, un diplôme de mécanicienne-dentiste, et un changement de vie radical, avec déménagement en Suisse Romande, pour y suivre l’amour de sa vie. Auprès de celui qui est devenu son mari, Jolanda a tout fait: s’occuper de la vigne et du jardin, embellir la maison, élever ses enfants, gérer des chambres d’hôte, préparer la cuisine pendant des années pour les vendangeurs et les effeuilleurs… « J’ai tout aimé, dit-elle en souriant. L’important est de s’atteler à la tâche et de se passionner pour ce que l’on fait! »

Toujours active

Il ne faut pas longtemps pour comprendre pourquoi les candidats de l’émission se sont autant attachés à leur complice genevoise. Sensible et très positive, celle-ci salue, dans « le Dîner à la ferme », la reconnaissance du travail des femmes de la campagne: « L’émission les met en avant. Si la femme n’est pas là c’est un pilier qui s’écroule, il faut les mettre en valeur.  Vous avez vu les repas qu’elles préparent? Elles savent tout faire! J’avoue que, devant la qualité de ce qui nous a été proposé dans chaque endroit, j’ai eu une appréhension pour mon propre repas. Et puis, très soutenue par ma famille et par une personne venue m’aider en cuisine, je n’ai pas vraiment eu de stress. J’ai fait exactement comme lorsque je reçois des amis! D’ailleurs, ce sont devenus des amis. »
Martine Bernier

 


 

Liste des chiens les plus et les moins intelligents

8 décembre, 2011

En 1994, « The Intelligence of dofs », dans The Free Press de New York, sous la plume de Stanley Coren, classait diverses races de chiens selon leur intelligence pratique et leurs capacité à obéir aux ordres.

La liste donnait ceci:

Les 10 races les plus intelligentes:

1. Colley (berger d’Ecosse)
2. Caniche
3. Berger allemand
4. Golden retriever
5. Doberman
6. Berger des Shetland
7. Labrador
8. Papillon
9. Rotweiller
10. Berger australien

Les 1o races les moins intelligentes:

1. Lévrier afghan
2. Basenji
3. Bouledogue
4. Chow-chow
5. Barzoï
6. Limier (ah bon, c’est une race??)
7. Pékinois
8. Mastiff
9. Beagle
10. Basset Hound

Comme à chaque fois que je tombe sur une telle liste, je suis songeuse.
J’ai commencé par chercher à savoir qui avait répondu à ces questionnaires et j’ai découvert qu’ils avaient été complétés par 199 maîtres-chiens de divers clubs canins américains et canadiens.
199! Un chiffre ridicule…
Sans compter que, d’un continent à l’autre, nous n’avons pas forcément les mêmes engouements pour les mêmes races.
Pas trace du bichon havanais, par exemple.
Ce qui, selon Pomme et moi, représente une injustice flagrante, sachant l’intelligence de ces petites personnes.

Autre point d’agacement: je suis convaincue qu’une race ne possède pas QUE des spécimens intelligents, stupides, agressifs ou tendres.
Tout dépend des lignées, de l’éducation reçue et d’une multitude d’autres facteurs.
Pour avoir eu des chiens toute ma vie et pour avoir travaillé avec des vétérinaires et des éleveurs, j’ai eu l’occasion de voir, par exemple, des bergers allemands incroyables d’intelligence, et d’autres incapables de comprendre le moindre ordre, des borders collies époustouflants et d’autres moins doués, etc…
Quant aux éleveurs ou propriétaires de bassets hound que j’ai rencontrés, je doute qu’ils soient d’accord avec ce classement.

Cette fameuse liste se trouve très facilement sur Internet, et va bien au delà d’un classement de dix chiens.
J’en ai parlé à Pomme.
Sa réponse? « Les humains sont bizarres avec leur manie de lister tout ce qui bouge… »

 

Martine Bernier

 

 

Drôle de monde (2): Lausanne et la maladie des villes

6 décembre, 2011

J’ai très envie de vous conter deux petites histoires vraies, arrivées à quelques années d’intervalle, en Suisse.
La première se passait voici six ou sept ans, dans une station de montagne vaudoise que je connais bien.
Le buraliste postal était allé remettre une lettre, un peu à l’écart du village.
Comme son arrêt ne devait pas durer longtemps, il avait laissé la portière de sa voiture grande ouverte, en haut du petit chemin menant au chalet à visiter.
Lorsqu’il est revenu, quelques instants après, il a eu la surprise de découvrir… un bouc, assis à la place du conducteur.
L’histoire avait fait le tour du village et fait encore rire aujourd’hui.
Le postier, lui, avait eu toutes les peines du monde à débarrasser son véhicule du parfum de son visiteur.

L’autre histoire est beaucoup plus fraîche puisqu’elle a eu lieu une nuit de cette semaine.
L’un de mes très proches et sa collègue, qui travaillaient à Lausanne, ont eu la désagréable surprise de voir la voiture  qu’ils utilisaient pillée de leurs effets personnels.
La portière avait été mal fermée sans que personne ne s’en rende compte…
Tout y est passé, y compris, bien sûr, le portefeuille laissé dans un sac, dans le véhicule.

La ville a changé, comme toutes les villes, malheureusement.
Des jeunes encapuchonnés s’adonnent à des activités illicites, apparemment sans crainte d’être arrêtés, et en profitent au passage pour « visiter » les voitures garées.
On ne va plus dire: « Les voyous!  » mais: « Ah oui, il ne faut pas laisser ses affaires dans une voiture… »
Un peu comme si la victime devenait coupable, comme si tout était normal…
A la Police, il a fallu payer pour enregistrer la plainte…. alors que tout avait été volé.
Payer pour enregistrer une plainte… j’ai cru rêver…

Vous allez me dire que de tous temps il y a eu des brigands, des malandrins…
C’est vrai.
N’empêche que le sentiment d’insécurité et de colère est là.

Je ne sais pas ce que je donnerais pour que le seul risque encouru en laissant sa voiture en ville serait d’y retrouver un bouc à son retour.

Martine Bernier

 

Drôle de monde (1): Le baiser le plus jeune du harcèlement sexuel

5 décembre, 2011

L’histoire se passe en Caroline du Sud, en 1996.

Jonathan Prevette, six ans, est élève de première année dans une école primaire de Lexington.
Un jour, le 19 septembre pour être précise, il embrasse une camarade de classe sur la joue.
Hé oui, il n’y a pas d’âge pour un coup de coeur.
Témoin de « l’incident », une institutrice de l’école estima nécessaire de le signaler à la directrice, Lisa Horne.
Ce qui s’est passé dans la tête de ces deux femmes, personne ne le sait.. toujours est-il que la directrice décida de punir le petit garçon.
Il fut privé de glaces, et contraint de consacrer une journée à un « programme disciplinaire ».
Parce que ce baiser d’enfant était considéré comme un début de harcèlement sexuel.

La maman de Jonathan n’a pas apprécié.
On la comprend.
Elle  a téléphoné illico aux responsables d’un talk-show radiophonique.
La nouvelle de l’incident s’est répandue comme une traînée de poudre.
A tel point que , moins de six mois plus tard, le ministère de l’Education américain modifiait ses directives concernant le harcèlement sexuel de façon à exclure les baisers entre élèves de cours préparatoire.

Quant au petit Jonathan, sans doute ahuri de voir le séisme qu’avait déclenché son geste, il n’a rien pu dire d’autre que: « Mais… c’est elle qui m’a demandé un bisou… »

 

Martine Bernier

D’où venez-vous? La réponse…

4 décembre, 2011

Les laborieux efforts d’Unblog, hébergeur de ce blog, pour améliorer  le travail des blogeurs, a donc porté ses fruits après plusieurs jours, avouons-le, de galère en haute mer.
Inaccessible pendant près de trois jours, Ecriplume a eu droit à un abondant courrier et pas mal de réactions de la part des visiteurs rendus perplexes ou irrités par ces interférences.
Aujourd’hui, je découvre les nouvelles fonctions de l’interface me permettant de gérer le blog.
Parmi elles: une carte  permettant de savoir d’où viennent les visiteurs, vous qui visitez ces pages.

Si j prends la journée d’hier, pourtant perturbée par des mises hors services fréquentes, Ecriplume a reçu 805 visiteurs.
Moins qu’en temps normal, soit  mais un résultat d’autant plus étonnant qu’il était vraiment difficile d’accéder au blog.

85% de ces visites provenaient de France.
Le deuxième pays offrant le plus grand nombre de visiteurs est… le Canada.
Viennent ensuite: la Suisse, la Belgique,  l’Italie, la Hongrie, le Maroc, le Vietnam, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, la Grande-Bretagne, la Grèce,  le Japon et la Thaïlande.

Etonnée et touchée de découvrir un tel panel, j’avais envie de partager ce mini tour d’horizon avec vous et d’envoyer une pensée reconnaissante à celles et ceux qui s’intéressent à Ecriplume!

 

Martine Bernier

La visiteuse

3 décembre, 2011

Elle est arrivée avec mes voisins, lors de leur retour d’un voyage au Tyrol.
Ils m’ont affirmé qu’elle s’était imposée… je pense qu’ils disaient vrai: certains spécimens n’ont aucune éducation.
Très décidée à visiter un maximum de choses dans la région, elle s’est incrustée dans l’appartement voisin de palier avant de faire son apparition chez nous.
Une visiteuse comme elle, je n’en souhaite à personne.
Je n’ai pas l’habitude de parler de cette manière mais… elle était vraiment très pénible.
Alors que nous profitions d’une escale à Evian pour aller prendre un café avec les enfants, mon fils cadet, m’a dit, deux jours après, qu’elle en avait profité pour s’incruster chez eux également.
Lorsque Celui qui m’accompagne a pris la route, lundi, pour passer une semaine en France pour son travail, elle s’est glissée dans sa voiture sans lui demander son avis et ne l’a plus quitté.
Je n’espérais qu’une chose: qu’il la perde en cours de route et qu’elle ne revienne pas sous nos contrées.
Oui, je sais…
Vous allez dire que je n’ai pas le sens de l’hospitalité.
Mais là, vraiment… la grippe est envahissante, cette année.

Martine Bernier

Pas une panne: un changement d’interface

3 décembre, 2011

Ecriplume et les autres blogs ont été mis hors service pendant deux jours. La raison? Unblog les a mutés afin de faire profiter d’une nouvelle interface.
Ne la cherchez pas: elle n’est utile qu’aux personnes qui sont administratrices de blogs.
Pas sûre, d’ailleurs, qu’elle soit plus efficace que la précédente… elle est en tout cas moins simple.
Mais ainsi va la vie: le progrès, c’est le progrès!

 

Martine Bernier

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