Archive pour la catégorie 'Actualite'

Etta James: une voix s’est éteinte

23 janvier, 2012

Etta James: une voix s'est éteinte dans Actualite 11414_s-225x300

La nouvelle n’a pas fait grand bruit.
Quelques articles, quelques mots dans les journaux télévisés.
Pourtant, c’est une très grande dame qui nous a quittés vendredi.
La chanteuse américaine Etta James, que beaucoup considéraient comme la reine de la soul, a  perdu son combat contre la leucémie.
Elle avait 73 ans, une voix d’or, habitait la musique d’une manière inimitable, était une formidable interprète de ces musiques qui vous donnent des frissons.

J’écoute très rarement de la musique autrement que seule.
Mais lorsque je travaille et que je suis sûre de ne déranger personne,  la musique classique, le jazz, le blues et quelques chanteurs que j’aime se succèdent dans mon bureau.
Elle faisait partie de celles que j’aimais écouter, indémodable,  magnifique.
Martine Bernier

http://www.youtube.com/watch?v=ADDigK8LwyE

Bichon havanais: Pomme et la tempête

7 janvier, 2012

J’aime toujours autant le vent et la pluie.
Cette nuit pourtant, c’était un peu différent.
Alors que le vent soufflait avec une violence folle, Celui qui m’accompagne était dehors.
Alors qu’il prend la route, la tempête se lève.
Si j’apprécie le spectacle, Pomme, elle aime nettement moins.
Au fur et à mesure que la soirée avance, le vent redouble de violence.
La grande paroi de verre qui constitue l’une des façades latérales de la maison reçoit la pluie de plein fouet, ce qui provoque des bruits étranges que mon noir bichon ne reconnaîtpas.
Courageuse, mais pas téméraire, Pomme se plante derrière la porte et aboie au moindre bruit.
Mais dès qu’un autre craquement, plus sinistre prend le relais, elle file se cacher derrière moi après avoir aboyé sur l’intrus potentiel.

- Enfin; Pomme, arrête! Tu ne vas pas t’affoler pour une petite rafale de rien du tout!

Au milieu de la nuit, le téléphone sonne.
C’est Lui.
- Tout va bien?
- Oui, oui, extra! J’ai juste reçu une branche sur la voiture  en partant, ce qui a un peu cassé le pare-brise.
- Mais…
- Rien de grave!

Je le connais.
Je sais qu’il a toujours tendance à minimiser les choses pour ne pas m’inquiéter.
Mais là, il n’a pas l’air soucieux.
Il raccroche.
Aux petites heures du matin, il rentre, se couche et me raconte les péripéties de sa nuit.
Pomme, rassurée, s’est rendormie.
Lorsque je me lève, je trouve, sur mon bureau, le journal que m’a apporté Celui qui m’accompagne en rentrant.
J’y lis que la tempête de cette nuit était en fait un mini ouragan, que des vent de 270 km/h en montagne et de 250 km/h en plaine ont été enregistrées.

Encore heureux que Pomme n’a pas lu le journal avant moi…

Martine Bernier

 

Lémuriens fugueurs

5 janvier, 2012

L’actualité n’est pas forcément très drôle à suivre.
Mais de temps en temps, une nouvelle fait sourire.
Comme hier, où, en lisant un journal gratuit (20 Minutes), j’ai découvert un petit article amusant

L’histoire se passe au zoo de Zurich où, une nuit, un groupe de lémuriens de Madagascar a réussi à se faire la belle.
Installés dans la salle Masoala du zoo, ils ont déclenché, grâce au balancement de leur longue queue, le mécanisme d’ouverture automatique des portes.
Ravis  et excités comme des puces, ils ont été exploré le restaurant et, particulièrement, la boutique du zoo.
Et savez-vous ce qui les passionnait, dans ce kiosque à souvenirs?
Les peluches à leur effigie…
L’un des fugueurs s’est d’ailleurs endormi, douillettement installé entre les bras de l’une des peluches.
Quand la vendeuse est arrivée le lendemain matin et a vu les peluches bouger, elle a eu, paraît-il, la peur de sa vie!

Les gardiens ont remis les visiteurs dans leur enclos et débranchent désormais les détecteurs d’ouverture de portes durant la nuit, tout en étant particulièrement vigilants dans la journée.
L’histoire a été racontée dans une émission de la télévision locale « Tele Top », par leur soigneur, Andreas Lach.

J’aime assez imaginer les lémuriens en conciliabules pour mettre au point leur prochaine sortie…

Martine Bernier

Des vitraux signés Hans Erni arrivent à Martigny, grâce à Léonard Gianadda

30 décembre, 2011

Des vitraux signés Hans Erni arrivent à Martigny, grâce à Léonard Gianadda dans Actualite phpThumb_generated_thumbnailjpg-223x300

En Suisse, la ville de Martigny (Valais) devient un joyau…
Elle abrite déjà  ses ruines romaines, son amphithéâtre antique, la Fondation Gianadda, ses expositions magnifiques, son Jardin des Sculptures, des sculptures installées sur les ronds-points…
Dès janvier 2012, son patrimoine culturel s’enrichira encore, avec la présence, au Temple réformé de la ville, de vitraux signés Hans Erni.
Cet artiste reconnu d’aujourd’hui 102 ans, homme délicieux, humaniste,  au talent à la fois  puissant et raffiné, a été approché par Léonard Gianadda qui finance le projet.
L’histoire est jolie…
Lorsque, il y  50 ans, Léonard Gianadda a épousé sa femme, Annette, de  confession protestante, ils avaient dû se rendre dans le canton de Vaud car le temple local ne pouvait pas recevoir une cérémonie digne de ce nom.

Depuis, l’édifice a été rénové.
Ne restait qu’à lui offrir des vitraux, ce qu’a décidé de faire cet amoureux des Arts, en contactant son ami Hans Erni.
Durant l’été, ce dernier a réalisé trois dessins, qui ont été agréés par le pasteur des lieux.
Le temple se verra donc offrir non pas un mais trois vitraux, réalisés à Reims, par l’atelier Marq.
Le premier vitrail, toujours à l’atelier, est déjà terminé.
Il représente une femme tenant son enfant dans ses bras.
La colombe, chère à l’artiste, est intégrée à l’oeuvre.
Les deux autres vitraux, toujours en cours d’élaboration, représenteront un taureau et un homme avec un cheval.

Les oeuvres d’Erni prendront place dans le temple à la mi-janvie 2012.
Elles attireront sûrement de nombreux visiteurs qui n’auraient sans doute jamais visité le temple sans cela.

Quel cadeau…

Restos du Coeur: Ils ont faim…

29 décembre, 2011

Restos du Coeur: Ils ont faim... dans Actualite Les-Restos-du-coeur-Coluche-930x620_scalewidth_630-300x200

Une ou deux semaines avant Noël, alors que nous entrions dans une grande surface, côté français de la frontière,  nous avons été abordés par un groupe de personnes, à l’entrée du magasin.
Elles nous ont donné un sachet en nous demandant d’y glisser quelque chose pour  les Cartons ou les Restos du Coeur.
Le sac en plastique n’a largement pas suffi à recevoir ce que nous avons offert.
Les bénévoles récoltants étaient contents de notre don.
Nos consciences auraient dû se sentir soulagées, pourtant, en nous éloignant, je me sentais mal à l’aise.
C’était bien… mais si peu en regard de ce qui devrait être fait.
Je ressentais le côté indécent de la chose.
Les uns, dont nous faisons partie, préparons des repas gargantuesques pour le réveillon, tandis que d’autres doivent ravaler leur fierté pour aller frapper aux portes des associations humanitaires.
Simplement pour pouvoir manger.

A la télévision, au lendemain de Noël, les responsables des Restos du Coeur lançaient un appel désespéré.
Si quelque chose n’était pas fait dans l’urgence,  la 27e campagne hivernale de l’association n’allait pas pouvoir être menée à bien.
Il manquait cinq millions d’euros pour cela…
Cinq millions d’euros…
En écoutant parler la personne interrogée, j’avais le coeur serré.
Et puis, ce matin, aux actualités, la nouvelle est tombée: les grands groupes vont intervenir pour palier le manque et assurer les repas nécessaires.
Un soulagement…
Mais aussi  l’impression de voir appliqué un emplâtre sur une jambe de bois.
Les personnes qui s’alimentent auprès des Restos du Coeur, sont en augmentation constante, nous dit-on.
En 2010, 860’000 personnes ont bénéficié de ces repas.
Des gens de tous âges, pas seulement des personnes âgées.
Une fréquentation qui explose, une précarité qui augmente.
Donner à manger, c’est bien, c’est vital.
Trouver une solution pour que chacun puisse vivre dans des conditions décentes, en ayant un travail et des revenus décents, ce serait… l’idéal.
Oui, je sais, je rêve.
Comme Coluche devait le faire aussi lorsque, en créant les Restos, il espérait que son association disparaîtrait un jour, devenue inutile…

Martine Bernier

Léon Missile et l’art urbain

28 décembre, 2011

Léon Missile et l'art urbain dans Actualite compo-1-109x300       PeintreAffiche_3986-300x200 dans Arts

Il se fait appeler « Léon Missile », et apparaît cagoulé sur les photos de lui.
Depuis un an, il s’adonne à son art au nez et à la barbe des autorités lausannoise, sans pour autant se livrer à des tags ou des déprédations sur les murs.
Ses supports à lui, ce sont les panneaux publicitaires.
Il y réalise de dessins à l’encre de Chine représentant des paysages urbains.
Le mystérieux personnage intrigue, ses oeuvres plaisent.
Il est en passe d’acquérir une petite notoriété basée autant sur son talent que sur sa démarche d’artiste « sauvage ».
Un livre de photographies de son travail a même été mis en vente à la Galerie d’(A).
Léon Missile dessines (plutôt bien, d’ailleurs!) les monuments et autres bâtiments de la ville.
Du  Street Art, comme je les aime…

Jugez vous-même!

 

Martine Bernier

 

 

Et les commentaires????

14 décembre, 2011

Hum.
Comme de nombreux clients de Unblog, la plate-forme qui héberge Ecriplume, je suis frustrée.

Depuis plus d’une semaine, comme Unblog connait de gros problèmes après avoir muté son contenu vers une interface que l’on nous annonçait plus agréable pour les utilisateurs.
Soit.
Peu à peu, les choses reprennent un cours à peu près normal, mais beaucoup d’entre nous ont perdu quelques plumes dans l’aventure.
Ainsi, pour ma part, les commentaires reçus depuis plusieurs jours sont lus et approuvés par mes soins, apparaissent comme existants mais… disparaissent lorsque vous cliquez sur les liens.

Frustrée, dis-je.
Ceci dit, cela ne va pas durer, quoi que fasse Unblog.

Si, si, croyez-moi, il y a des surprises dans l’air…

 

Martine Bernier

Drôle de monde (2): Lausanne et la maladie des villes

6 décembre, 2011

J’ai très envie de vous conter deux petites histoires vraies, arrivées à quelques années d’intervalle, en Suisse.
La première se passait voici six ou sept ans, dans une station de montagne vaudoise que je connais bien.
Le buraliste postal était allé remettre une lettre, un peu à l’écart du village.
Comme son arrêt ne devait pas durer longtemps, il avait laissé la portière de sa voiture grande ouverte, en haut du petit chemin menant au chalet à visiter.
Lorsqu’il est revenu, quelques instants après, il a eu la surprise de découvrir… un bouc, assis à la place du conducteur.
L’histoire avait fait le tour du village et fait encore rire aujourd’hui.
Le postier, lui, avait eu toutes les peines du monde à débarrasser son véhicule du parfum de son visiteur.

L’autre histoire est beaucoup plus fraîche puisqu’elle a eu lieu une nuit de cette semaine.
L’un de mes très proches et sa collègue, qui travaillaient à Lausanne, ont eu la désagréable surprise de voir la voiture  qu’ils utilisaient pillée de leurs effets personnels.
La portière avait été mal fermée sans que personne ne s’en rende compte…
Tout y est passé, y compris, bien sûr, le portefeuille laissé dans un sac, dans le véhicule.

La ville a changé, comme toutes les villes, malheureusement.
Des jeunes encapuchonnés s’adonnent à des activités illicites, apparemment sans crainte d’être arrêtés, et en profitent au passage pour « visiter » les voitures garées.
On ne va plus dire: « Les voyous!  » mais: « Ah oui, il ne faut pas laisser ses affaires dans une voiture… »
Un peu comme si la victime devenait coupable, comme si tout était normal…
A la Police, il a fallu payer pour enregistrer la plainte…. alors que tout avait été volé.
Payer pour enregistrer une plainte… j’ai cru rêver…

Vous allez me dire que de tous temps il y a eu des brigands, des malandrins…
C’est vrai.
N’empêche que le sentiment d’insécurité et de colère est là.

Je ne sais pas ce que je donnerais pour que le seul risque encouru en laissant sa voiture en ville serait d’y retrouver un bouc à son retour.

Martine Bernier

 

D’où venez-vous? La réponse…

4 décembre, 2011

Les laborieux efforts d’Unblog, hébergeur de ce blog, pour améliorer  le travail des blogeurs, a donc porté ses fruits après plusieurs jours, avouons-le, de galère en haute mer.
Inaccessible pendant près de trois jours, Ecriplume a eu droit à un abondant courrier et pas mal de réactions de la part des visiteurs rendus perplexes ou irrités par ces interférences.
Aujourd’hui, je découvre les nouvelles fonctions de l’interface me permettant de gérer le blog.
Parmi elles: une carte  permettant de savoir d’où viennent les visiteurs, vous qui visitez ces pages.

Si j prends la journée d’hier, pourtant perturbée par des mises hors services fréquentes, Ecriplume a reçu 805 visiteurs.
Moins qu’en temps normal, soit  mais un résultat d’autant plus étonnant qu’il était vraiment difficile d’accéder au blog.

85% de ces visites provenaient de France.
Le deuxième pays offrant le plus grand nombre de visiteurs est… le Canada.
Viennent ensuite: la Suisse, la Belgique,  l’Italie, la Hongrie, le Maroc, le Vietnam, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, la Grande-Bretagne, la Grèce,  le Japon et la Thaïlande.

Etonnée et touchée de découvrir un tel panel, j’avais envie de partager ce mini tour d’horizon avec vous et d’envoyer une pensée reconnaissante à celles et ceux qui s’intéressent à Ecriplume!

 

Martine Bernier

Pas une panne: un changement d’interface

3 décembre, 2011

Ecriplume et les autres blogs ont été mis hors service pendant deux jours. La raison? Unblog les a mutés afin de faire profiter d’une nouvelle interface.
Ne la cherchez pas: elle n’est utile qu’aux personnes qui sont administratrices de blogs.
Pas sûre, d’ailleurs, qu’elle soit plus efficace que la précédente… elle est en tout cas moins simple.
Mais ainsi va la vie: le progrès, c’est le progrès!

 

Martine Bernier

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