Archive pour la catégorie 'Actualite'

Graffitis herbeux : les semeurs de rêve

27 février, 2009

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Que nous le voulions ou non, le travail des « street artists » fait partie de l’art contemporain.
Pour exercer leurs talents, ils ont utilisé jusqu’ici de la peinture, du papier ou de la fourrure.

Cette fois, ils innovent en garnissant les murs des villes de mousse végétale et de gazon.

Le graffiti se donne une double vocation, esthétique et contestataire.
Ces oeuvres vertes sont donc très symboliques au coeur des cités…
Certains artiste appliquent les mottes de mousse directement sur les murs, d’autres tentent de préparer une mixture à sprayer…
Mais l’objectif est commun: tenter de cacher le béton, omniprésent dans nos paysages urbains en proposant de mini jardins insolites.
Là où les passants pestaient devant les graffitis ratés, la plupart apprécient ces oeuvres douces au touché et au regard, apportant une bouffée de fraîcheur bienvenue, comme une fleur poussant entre les pierres.

Cette tendance « moss graffiti » fait son apparition en Europe et en Amérique du Nord.
Et, bien sûr, apporte des oeuvres éphémères qui disparaissent sans laisser de traces, avec le temps.
Un peu comme ces tableaux magnifiques dessinés sur le sol à la craie, et effacés à la première pluie… ou les mandalas tibétains construits durant des heures avec du sable et soufflés en quelques secondes une fois terminés…

L’art qui pousse dans la rue me séduit autant que lorsqu’il rayonne dans les musées.
La créativité, le regard particulier et le travail de ces artistes me fascinent.
Ils introduisent la beauté là où d’autres ne pensent qu’à abîmer.
Des semeurs de rêve, en quelque sorte…

M.B.

http://www.mosstika.com/

Quand l’actualité m’amuse…

24 février, 2009

Ce n’est pas tous les jours, mais il arrive que certaines nouvelles tirées de l’actualité me mettent en joie.

Ce matin, je découvre que « Le mystère « Prawo Jazdy »" a enfin été résolu.
Mais… quel est donc ce croustillant mystère que je ne connaissais pas?

En résumé, la police irlandaise pourchassait un conducteur polonais qui avait semble-t-il commis plus de 50 infractions au code de la route.
Cependant, les amendes du mystérieux « Prawo Jazdy » étaient toujours adressées à des adresses différentes.
Tadaaaaam! Un conducteur fantôme ou hyper nomade….

Hé non… mieux que cela!
Après de nombreuses interrogations, une annonce dans les journaux irlandais a révélé qu’en réalité, les policiers qui avaient dressé les contraventions avaient pris l’indication « Prawo Jazdy » pour le nom des personnes interpellées alors qu’il s’agissait en fait de l’expression polonaise pour « permis de conduire ».

Loin de moi l’idée de me moquer de la noble maréchaussée irlandaise.
N’importe qui aurait pu faire la même erreur, ne parlant pas polonais.
Non?

M.B.

Google: quand un bug nous fait passer du blanc au noir

1 février, 2009

Surprise pour les internautes passant par Google, en cet après-midi du 31 janvier.
En partant à la pêche aux informations sur des sites pourtant réputés pour leur sérieux comme la CourdeCassation.fr ou LeMonde.fr, ils tombaient sur un message les avertissant, quels que soient les sujets recherchés que «Ce site risque d’endommager votre ordinateur»

Google explique aujourd’hui que « cette mise en garde s’affiche en principe exceptionnellement, pour alerter les internautes utilisateurs de Google des risques qu’ils encourent à consulter des sites identifiés comme dangereux ou douteux , susceptibles de transférer des « malwares », virus, chevaux de Troie ou modules de ‘phishing’ (ou ‘hameçonnage’ de codes bancaires) »-

Plutôt mal à l’aise, les responsables de Google, bien obligés de reconnaître qu’il y a eu comme un gros bug, ont fait leur mea culpa dans la soirée.

Leur explication: le problème est dû à une erreur humain, commise malencontreusement, lors de la mise à jour de la liste des sites malveillants téléchargés dans la base de données StopBadware.org. Cette dernière, où Google va puiser régulièrement, s’actualise en permanence.

Un clic distrait dans la mauvaise case… et hop! Voilà toute une série de sites réputés sains, fiables et protégés propulsés sur la liste noire des affreux-vilains à éviter.

Google est, paraît-il, contrit.
Tsss… A-t-on idée aussi! Laisser un homme faire le travail d’un gentil petit robot! Non mais…
Car c’est bien connu: l’erreur est humaine.

Les dérives de Wikipédia

27 janvier, 2009

La semaine dernière, le site Wikipédia annonçait la mort de deux sénateurs américains.
Léger problème: les deux sénateurs en question étaient bel et bien en vie.
C’est ballot…
Il s’est révélé que l’un d’eux, Ted Kennedy pour ne pas le nommer, avait eu un malaise le jour de l’investiture du président Obama.
De là à l’enterrer, c’est un peu court, jeune homme…

Le fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales, a bien failli nous faire un malaise à son tour en découvrant les fausses informations diffusée sur son site.
Il a donc décidé de durcir les règles de publication des articles en ligne.
Un changement de procédure de validation approuvé par 60% des participants à un sondage en ligne.
Dans deux semaines, une deuxième consultation aura lieu sur le sujet.
D’ici là, chacun dispose de ce délai pour proposer des contre-propositions.
Le débat fait rage.
Aux yeux des utilisateurs, il est important. Son issue pourrait bouleverser le principe de l’encyclopédie permettant à n’importe qui d’apporter sa contribution.

Et l’on arrive à un point que tous les utilisateurs professionnels de Wikipédia, dont je fais partie, connaissent: toutes les informations qui s’y trouvent doivent impérativement être vérifiées avant d’être réutilisées. C’est l’une des très sérieuses failles de cet outil, au demeurant pourtant utile.
Lorsqu’il s’agit du nombre de termites logeant sous le même toit dans les plaines de Somalie orientale, le mal n’est pas trop important.
Quand il s’agit d’annoncer à tort le décès de quelqu’un, c’est un autre problème.

Ecrire, créer, chacun ou presque peut le faire.
Jouer au journaliste, c’est autre chose, quoi que l’on en pense.
Un code d’éthique que tout journaleux qui se respecte est censé respecter, nous recommande notamment de vérifier et de vérifier encore et encore nos informations avant des publier.
Ne pas respecter cette règle essentielle est, à mes yeux du moins, extrêmement grave.
Alors oui, j’avoue, que la nouvelle du durcissement du processus de diffusion sur Wikipédia a tendance à me soulager, voire à me plaire.
Tout en sachant que l’erreur est humaine. Et que, même au sein de la profession, certains en ont également commises de magistrales…

Pour mémoire, ces dernières semaines, le signe Post.fr a évoqué la fausse mort de Flavie Flament, après que celle de la Reine Fabiola ait été mise en ligne par errer sur un site internet de la télévision flamande. Même le chanteur Enrico Macias a eu droit à sa rumeur, dans le Parisien qui aurait publié, ce week-end, une fausse information indiquant qu’il aurait été victime d’un tireur fou en rentrant chez lui. Ce que le chanteur aurait démenti avec rage. On le comprend.

Je mets tout cela au conditionnel: je n’ai pas vérifié… et le comble serait que, à mon tour, je sois prise dans l’engrenage de l’amplification involontaire du lancement de la rumeur!

Tempête, étudiants et conteneurs

25 janvier, 2009

Journal du soir sur France 2, hier.
La Une s’ouvre sur des images de désolation après la tempête qui a frappé fa France, l’Espagne, la Suisse etc…
Cette région si belle qu’est le sud-ouest de la France l’a notamment prise de plein fouet.
Quatre morts, des milliers de foyers sans électricité, des dégâts énormes.
Je repense à Alain Baraton et à l’ouragan de 1999 qui avait détruit l’Europe… et les arbres de Versailles.

En fin de journal, un sujet est consacré au Havre où des étudiants logeront dans des conteneurs dès la rentrée 2009.
A voir cet empilement de « boîtes » placées les unes sur les autres, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec le premier grand titre.
J’espère qu’ils seront bien arrimés, leurs conteneurs, ou ils risquent de faire une grande consommation d’étudiants au prochain coup de vent.
Au fait, comment sont-elles, les tempêtes, au Havre?

Feu Pif Gadget

24 janvier, 2009

Il y a moins d’un mois, sur une autoroute française, alors que nous nous étions arrêtés dans une station-service, nos regards s’attardaient sur le rayon librairie et revues de la boutique. Il m’a montré le « Pif Gadget », et nous avons été revisiter nos souvenirs teintés de haricots sauteurs et autres gadgets aussi amusants qu’improbables.

Aussi, hier, lorsque j’ai lu dans les journaux que Pif Gadget était mort, j’ai eu un pincement au coeur.
Il s’en va dans un barouds d’honneur final: une machine à faire des oeufs carré proposée dans le dernier numéro de novembre 2008.
Un futur collector…
Le numéro 54 ne verra donc jamais le jour: le Tribunal de Commerce de Bobigny a placé en liquidation judiciaire la société Pif Editions qui avait lancé ce magazine pour la jeunesse en 1969.

Comment peut-on être triste de la disparition d’un magazine… que l’on avait le droit de lire, en prime, pour ma part, que lorsque l’on était malade ou à l’hôpital?

C’est ainsi… il y avait le plaisir de lire les BD avec Hercule, le chat irritant, et Pif, le chien sympa. Et puis, il y avait LE gadget, que l’on gardait comme une friandise, pour la fin.
J’aimais bien savoir que, au pays de l’ipod et de la Wii, de grands enfants continuaient à proposer des jouets d’un autre âge.

Impossible de laisser partir nos vieux héros sans leur dire au-revoir.

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