Archive pour la catégorie 'Actualite'

Le phoenix « Charlie Hebdo »

4 novembre, 2011

Vous le savez sûrement: mercredi, un incendie criminel a ravagé les locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.
Deux hommes auraient été aperçu sur les lieux dans la nuit, alors que, le matin même, le journal proposait à la Une une caricature de Mahomet « nommé rédacteur en chef de Charlie Hebdo », le tout sous le titre « Charia hebdo ».

La « sentence » ne s’est pas fait attendre.

En prime, « le directeur de la publication, le directeur de la rédaction, Luz et l’excellent dessinateur Riss ont été placés sous protection policière après avoir reçu des menaces, et le site Internet du journal a été piraté mercredi », nous explique la presse française.
L’hébergeur a lui aussi reçu des menaces de mort, ce qui a rendu le site inaccessible.
Le compte Facebook de Charlie Hebdo, qui croule lui aussi sous les même menaces, a été bloqué sous le prétexte fallacieux, nous dit-on, que Facebook aurait découvert que « Charlie Hebdo n’est pas une vraie personne ».
Facebook met également en avant le fait que, à ses yeux, Charlie « contrevient aux règles d’utilisation du site qui interdisent les publications avec des contenus graphiques, sexuellement explicites ou avec des corps trop dénudés ».
Inutile de préciser que des milliers de commentaires, en français ou en arabe, ont été postés par des internautes révoltés par la Une de mercredi.

Libération est venu la rescousse pour héberger la version papier de l’hebdo, tandis qu’un blog a été créé sur Word press (voir adresse ci-dessous).
Par bonheur, Charlie Hebdo ne se taira donc pas.

Ce qui s’est passé cette semaine est grave.
Le décalage immense qui existe entre la liberté d’expression et l’intégrisme quel qu’il soit conduit à des situations d’une violence inacceptable.
Non seulement les fous de Dieu se comportent en criminels, mais ils salissent une religion qui ne mérite pas de l’être.

Martine Bernier

Blog de Charlie Hebdo: http://charliehebdo.wordpress.com/pourquoi/

Chères têtes blondes…

3 novembre, 2011

Cela s’est passé à Aiken, une ville de Caroline du Sud, durant la nuit d’Halloween, selon l’agence Gentside.
Vers 18h30, pendant la fête d’Halloween, une Américaine de 28 ans a croisé un groupe d’enfants fort occupés à collecter des bonbons.
Histoire de plaisanter, comme elle avait reconnu des lutins de son quartier, elle leur a lancé: « Je vais vous voler vos bonbons! »
Or, on ne plaisante pas avec les bonbons.
L’un des garçons déguisés, âgé de dix ans, a pris la mouche.
Le charmant bambin a pointé sur elle un pistolet 10 mm.
Oui, un vrai.
L’arme n’était pas chargée, mais le lieutenant de police chargé de l’affaire a constaté que le gamin avait les munitions dans sa poche.
Interrogé, son frère a avoué qu’il avait une arme, lui aussi, qui a été retrouvée le mardi matin.
Si le garçonnet qui a pointé l’arme espérait des émotions fortes, il a dû être content.
Il s’est retrouvé au poste de police où les parents contrits ont pu récupérer leur charmante progéniture.
Les armes provenaient de la demeure du grand-père des deux frères, et ont été « empruntées » sans qu’il s’en rende compte.

J’en ai froid dans le dos.
Je sais qu’Halloween est là pour cela, mais quand même…

Martine Bernier

Le renouveau à roulettes et… 250 000 visiteurs!

1 novembre, 2011

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D’après vous qu’est-ce que c’est que cela? (voir ci-dessus)
Non, ce n’est pas un chariot utilisé par le personnel d’entretien.
Je vous présente le Moby.
Si vous êtes clients chez Carrefour, cet engin sera à votre disposition dès 2012, sans pour autant remplacer complètement les chariots traditionnels.
Allez savoir pour quoi, voir le Moby m’a amusée.
Les spécialistes se sont penchés sur la question pour créer un chariot dans lequel aucun fruit ne sera plus jamais écrasé sur un pack d’eau, nous dit-on, ou aucun oeuf en danger de mort face à l’amas de denrées accumulées.
Donc, pour être tout à fait pratique, le Moby est équipé d’une plateforme destiné à accueillir packs et barils, et de plusieurs accroche-sacs.
L’objet a été testé en France, en Belgique et en Espagne, et, promis, il est a-bso-lu-ment performant.

Bon, évidemment, il va falloir s’habituer aux sacs pendouillants qui transforme un peu le caddie en ruelle napolitaine.
Autre léger détail pour les jeunes mères: sur ces chariots des temps modernes, le siège pour enfant est inexistant.
Notez que vous aurez toujours la possibilité de le glisser dans un sac.
Je sens que les courses hebdomadaires vont devenir de plus en plus amusantes.

Martine Bernier

PS: Tandis que je badinais à propos du Moby, j’ai réalisé qu’Ecriplume avait passé ce jour les 250 000 visiteurs.
Il n’y a pas de mots pour expliquer mon plaisir de voir que ce modeste blog est fréquenté de manière aussi assidue…
Merci à tous pour votre fidélité… sauf aux Ombres que je n’arrive décidément pas à perdre en chemin.

Biquette épinglée

26 octobre, 2011

Notre monde est étrange, nous pouvons le constater chaque jour.
Cette fois, l’histoire se passe en Bulgarie où s’est déroulé le weekend dernier le premier tour des élections présidentielles et municipales.

Tous les candidats à la présidentielle se sont retrouvés en ballotage.

Tandis que la population bulgare se déplaçait pour aller voter, la police, elle a été avertie pour résoudre un crime de lèse-majesté.
Une chèvre, qui n’avait rien demandé à personne, avait été découverte à Misarija, se baladant avec, sur l’un de ses flancs, une inscription représentant le sigle d’un parti, et, sur l’autre, le nom d’un candidat à la présidentielle.
Les partisans de l’autre candidat, très fâchés, ont aussitôt dénoncé l’incident à la commission électorale.
Alors que les médias soupçonnaient déjà des achats de voix électorales et autres incidents, l’anecdote a fait grand bruit.
Une telle provocation ne pouvait pas rester impunie.
La chèvre a donc été arrêtée par la police.
Voilà!
Sous quel prétexte?
« Fraude électorale ».
J’aimerais bien savoir ce qui va lui arriver.
Une chevrette arrêtée pour fraude électorale…. franchement…

Martine Bernier

Et un mammouth, un!

18 octobre, 2011

Hwang Woo-Suk est un scientifique sud-coréen passionné par le clonage.
Seule légère ombre au tableau: il avait annoncé avoir réalisé deux découvertes exceptionnelles en 2004 et 2005, prétendant avoir extrait une lignée de cellules souches d’embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis 11 lignées en 2005.
Le monde entier avait estimé cette expérience capitale « car elle permettait l’implantation d’organes sans rejet par l’organisme ».
Mais l’enthousiasme était retombé lorsque les spécialistes ont découvert qu’il s’agissait d’une imposture.
Une analyse de ses travaux a montré que le chercheur avait obtenu accidentellement ces cellules par parthénogenèse et non par clonage.

Vilain garçon, va!

Ce qu’il y a de bien avec ce brave Hwang Woo-Suk, c’est qu’il ne se démonte pas.
Le fait d’être décrébilisé ne semble pas l’avoir perturbé outre mesure.
Il a continué ses travaux, sur des coyotes.
Hop, il en a cloné huit dans la foulée.
Et comme huit coyotes clonés ne servent pas à grand-chose, il les a confiés à un refuge pour animaux sauvages, près de Séoul.
C’est bien d’avoir des jouets encombrants, encore faut-il avoir la place pour les ranger, voyez-vous.

Sa prochaine marotte risque d’être encore plus compliquée à glisser dans son coffre à jouets.
Parce que cette fois, Hwang Woo-Suk a annoncé qu’il voulait s’attaquer aux mammouths.
Comment cela, ils ont tous disparu depuis des millénaires?
Foin de détails contrariants, il va sûrement trouver une solution!
C’est qu’il a de la suite dans les idées, lui qui a été le créateur du premier chien cloné.
Et puis, un bébé mammouth sera sûrement plus facile à faire adopter qu’un groupe de coyotes.
L’humanité souffrante et reconnaissante pourra ainsi chanter les louanges de ce brave homme qui lui permettra de voir renaître une espèce éteinte.
Et connaissant le grand esprit d’à-propos de la société en question, émue par le dessin animé « L’âge de glace », elle est bien capable de transformer l’éventuel futur mammouth en NAC à la mode.
Comment?
Qu’est-ce qu’un NAC?
Un Nouvel Animal de Compagnie.

Martine Berier

L’étonnant royaume du Bouthan

17 octobre, 2011

Le monde entier a découvert le Royaume du Bouthan ces derniers jours, à l’occasion du mariage de son jeune roi avec une sublime « roturière ».
Roturière… un mot dur et laid, de chez nous, dont, visiblement les habitants de ce petit pays coincé entre l’Inde et la Chine, n’ont rien à faire.
On compare leur pays mystérieux et doux, à un Eden himalayen.
Dans ce royaume, la majorité des habitants vivent de l’élevage et de l’agriculture.
Le tourisme n’est qu’une activité très annexe.

Et c’est dans ce seul Etat Bouddhiste au monde que le Roi, Jigme Singye Wangchuck, avait eu en 1987 cette incroyable formule: « Je suis plus intéressé par le Bonheur National Brut que par le Produit National Brut ».
Aujourd’hui, son fils, Jigme Khesar Namgyel Wangchuck, 31 ans et roi à son tour, a épousé une jeune femme de dix ans sa cadette, sous l’oeil bienveillant de son peuple.
Pour leur voyage de noces, les nouveaux époux se rendront dans différents lieux de leur pays.

Evidemment, tout n’est sans doute pas rose dans cet Etat qui évolue tranquillement, préservant ses traditions et son identité.
Le pays n’est pas riche, dit-on.
La polygamie devrait prendre fin avec le mariage du roi.
Si vous êtes fumeurs, évitez de vous y rendre: le pays est doté de la législation anti-tabac la plus stricte du monde, allant jusqu’à envoyer les vendeurs en prison pour quelques années.
Autre souci pour le roi: les Bodos, une ethnie tibéto-birmane de la région de l’Assam (Inde) vivant dans la région limitrophe du Bhoutan du sud-est, réclament depuis plusieurs années un état séparé.
Et plusieurs milliers de personnes d’origine népalaise qui vivent dans des camps au Népal affirment avoir été évincées de force du sud du Bhoutan entre 1990 et 1992.

Au-delà de cela, le peuple est souriant, détendu.
Heureux, semble-t-il…

Martine Bernier

Twitter et les week-end

15 octobre, 2011

Alors là…
Peut-être avez-vous entendu que la première grande enquête scientifique s’appuyant sur Twitter a livré ses résultats voici quelques semaines.
Sa vocation était de se pencher sur l’humeur des utilisateurs.
Pour cela, entre 2008 et 200, 509 millions de messages, écrits par 2,4 millions de personnes de 84 pays, ont été décortiqués.
La revu « Science » a publié les résultats, dont voici les révélations majeurs:
- Quelle que soit la culture et l’origine, l’humeur est plutôt gaie le matin et se dégrade au fil de la journée.
- Le week-end est plus enjoué en général que la semaine.

Et bien ça….
Pour un scoop, c’est un scoop!

Allons, ne soyons pas de mauvaise foi: il a également été constaté que la grasse matinée est une coutume internationale, que les Russes sont les champions du monde de la déprime et que les Français semblent apathiques, moins guillerets et moins déprimés que les autres.
Tiens, à propos de révélations, j’aimerais bien savoir combien a coûté le financement d’une enquête aussi capitale.

Martine Bernier

Albert Weinber, le « papa » de Dan Cooper, s’est envolé…

14 octobre, 2011

Je l’avais rencontré voici quelques années, lors d’un meeting d’aviation.
Il m’avait dédicacé l’un des albums de son héros, Dan Cooper, et y avait fait un dessin splendide.
J’avais découvert un homme charmant, extrêmement gentil.
Albert Weinberg, auteur-dessinateur des mythiques aventures de l’aviateur Dan Cooper est décédé, le 29 septembre 2011.
La nouvelle a été rendue publique hier.

Voici le communiqué publié par les éditions Dargaud et Le Lombard:

« Il comptait parmi les derniers piliers de la première génération de créateurs du journal « Tintin ». La direction, le personnel et l’ensemble des auteurs des Éditions du Lombard s’associent à la douleur de son épouse, de sa famille et de ses proches.

Né à Liège le 9 avril 1922, Albert Weinberg se destinait au très sérieux métier de comptable. Pendant son service militaire, impressionnés par ses talents de dessinateur, ses copains de régiment l’avaient persuadé d’en faire son métier. Démobilisé en 1947, il commença par assister Victor Hubinon et collabora aux séries «Buck Danny» et «Blondin & Cirage» publiées dans le journal «Spirou». De 1949 à 1954, comme auteur-dessinateur à part entière, il anima la série «Luc Condor» dans la revue «Héroïc-Albums». À partir de 1950, il réalisa parallèlement des illustrations et mit en images de courtes histoires «authentiques» pour le journal «Tintin». Lancées dans le numéro du 17 novembre 1954 du même fameux hebdomadaire des 7 à 77 ans, les aventures aériennes et spatiales de son fameux aviateur Dan Cooper deviendront rapidement une série best-seller. Traduits en 15 langues, les albums de cet attachant pilote de l’armée de l’air canadienne connaissent toujours un immense succès international. Les 41 titres de la série composent aujourd’hui une superbe «Intégrale» en 12 tomes éditée par Le Lombard.
En 2004, à l’occasion des 50 ans de carrière de son héros, Albert Weinberg s’était vu remettre le premier diplôme d’honneur décerné par la Royal Canadian Air Force à un auteur-dessinateur de BD. »

Martine Bernier

L’automariage de Désirée. Et toc!

4 octobre, 2011

Elle s’appelle Désirée et est afro-américaine.
Elle est tombée sur l’un de ces hommes irresponsables qui n’ont pas de parole.
Son « fiancé » l’ayant quittée juste avant la cérémonie du mariage, Désirée a réagi comme personne ne l’avait fait avant elle.
Elle s’est mariée… avec elle-même, plutôt que d’annuler la cérémonie.
L’une de ses amies, Rachel Kramer Bussel, a apporté son témoignage sur cet étrange mariage sur le site The Frisky.
Selon elle, Désirée a voulu sortir du modèle imposé par la société: le couple.
Elle a donné un grand coup de pied dans la pression sociale, a écrit des voeux à sa propre intention, et a demandé à son cousin de célébrer le mariage à New-York.
L’un de ces voeux hors normes a, paraît-il, été le suivant:  » Je vais faire de mon bonheur une priorité et me pardonner quand je ne suis pas parfaite. »
Entourée de ses proches, Désirée s’est donc mariée à sa façon.
Elle a déclaré à The Frisky:
« Je ressentais le besoin de faire de ce jour un jour pour moi et en faire quelque chose de positif, plutôt que de broyer du noir à la maison en me demandant pourquoi mon mariage n’avait pas lieu. Je ne voulais pas me concentrer sur ce que j’avais perdu mais plutôt sur ce que j’avais gagné ». Ce mariage paraît donc sain. « A la fin d’une relation, il est habituel de se sentir vidé ou sonné. Je voulais passer du temps avec moi plutôt que d’essayer de m’embarquer dans une nouvelle relation en guise d’automédication. Bien que cela peut être effrayant et désagréable, c’est bon d’être seule ».

C’est en tout cas mieux que d’être mal accompagnée.

Martine Bernier

Quand un jeu d’enfant finit mal

28 septembre, 2011

Lorsque je suis arrivée dans son village, station de montagne, Jean-François avait déjà cinquante ans bien tassés.
Moi, je n’en avais pas vingt, je commençais à peine à choisir mon destin.
C’était un homme jovial, trapu, large d’épaules, pas très grand mais costaud.
Il riait très fort.
Et pourtant, il avait un regard terriblement triste, comme perdu, que son sourire permanent n’arrivait pas à faire oublier.

Très vite, nous sommes devenus amis.
Marié, sans enfants, Jean-François me disait que j’étais « la gamine qu’il aurait aimé avoir ».
En riant, je lui répondais: « Tu n’aurais pas préféré un garçon? »
Ce à quoi il répondait: « Non, jamais! »

Il était soigné pour une dépression dont je ne connaissais pas l’origine.
Ce qui n’a pas empêché qu’un jour, en arrivant sur mon lieu de travail, une connaissance commune m’a dit que l’épouse de mon ami était arrivée juste à temps pour lui sauver la vie.
Il s’était pendu dans la grange.
Et, m’a-t-on dit, ce n’était pas la première fois.
Pendant plusieurs semaines, je ne l’ai pas vu.
Il avait été hospitalisé dans une maison de repos.
Je lui ai téléphoné plusieurs fois.
Je lui disais que je l’attendais.

Un jour, j’ai entendu son grand rire, je me suis retournée: il était là.
Nous avons été nous asseoir dans un coin, et, cette fois, je lui ai posé la question que j’évitais jusque-là.
« Dis-moi… pourquoi as-tu fait cela? Pourquoi es-tu si triste? »
Il m’a regardée longuement, ses yeux se sont remplis de larmes, et il m’a répondu:
« Parce que j’ai tué mon frère… »

Et il m’a raconté, en pleurant.
Il n’avait pas dix ans.
Deux frangins entre lesquels il y avait une petite rivalité de petits hommes.
Deux gosses qui aimaient jouer aux chevaliers, à la guerre.
Sauf que ce jour-là, la guerre a mal tourné.

Ce n’était pas voulu, un accident stupide.
Un geste malencontreux, avec leurs armes de petits garçons.
Et l’un des deux ne s’est pas relevé.

Depuis, Jean-François traînait comme autant de boulets son chagrin, sa culpabilité, la douleur de sa mère, la souffrance de son père.
Quarante ans après, il pleurait toujours, regrettait amèrement.

« Comment veux-tu que je vive avec ça… J’ai tué mon frère. »

Que vouliez-vous répondre à cela?
Tous les mots qui peuvent maigrement consoler lui avaient déjà été dits depuis des années.
Je les ai répétés, je lui ai pris la main, l’ai serrée très fort.
Nous avons parlé longuement, souvent.
Puis la vie m’a emportée ailleurs.
Je ne sais pas ce qu’il est devenu…
C’était il y a déjà longtemps.

En écoutant les informations, hier, et en découvrant le drame vécu dans cette école où une fillette a perdu la vie lors d’une bousculade, j’ai pensé à Jean-François et au petit garçon sans histoire qui a donné le coup de pied fatal.
Un accident… et une souffrance immense.

Martine Bernier

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