Archive pour la catégorie 'Actualite'

Titanic: encore coulé

8 juin, 2011

Mark Wilkinson ne s’est pas méfié au moment d’acquérir son bateau. En devenant propriétaire du Titanic II, il aurait pu anticiper l’incident qui allait lui arriver : le bateau a coulé dès son premier voyage.

Il est naïf, le sujet de sa Royale Majesté Mark Wilkinson…
Il aurait quand même dû se demander pourquoi le petit bateau de croisière d’environ 5 mètres qu’il a acheté en seconde main ne coûtait qu’environ 1200 euros.
Et pourquoi il avait été baptisé… Titanic II.
Mais non…
Tout heureux de son acquisition, le quarantenaire originaire de Birmingham est parti sur la côte sud de l’Angleterre pour étrenner son nouveau jouet.

Au début, tout s’est bien passé.
Les embruns, la sensation de liberté: le paradis.
Et puis, alors qu’il s’avançait dans la baie de Lyme, il y a eu comme un drôle de bruit.
Celui qui annonçait l’arrivée du gros trou ouvert dans la coque en fibre de verre.
Le bateau a commencé à couler par l’arrière.
Tel le preux capitaine du premier Titanic, Mark a tout d’abord refusé de quitter son navire.
A moins qu’il ne se soit pas rendu compte de la gravité des événements.
Il s’est accroché à son volant, a tenté d’écoper…
Heureusement, le capitaine du port, James Radcliffe était là.
Il a lancé une corde au malheureux qui a pu regagner la rive.
Lorsque les témoins de la scène ont vu le nom de l’embarcation, tout le monde a beaucoup ri.
L’un d’eux a même osé: « ce n’était pas un gros bateau, un simple glaçon aurait pu le faire couleur! »

Le Titanic II, qui avait été disparu corps et biens, a pu être remorqué et ramené au port de West Bay.
C’est là que l’on a constaté que le trou faisait 15 centimètres de large et que la réparation était ancienne.
Mark, lui, est triste, vexé de se faire taquiner sur les icebergs qu’il a rencontrés, mais il s’en est plutôt bien sorti.

Et non, non, je ne ris pas.

Martine Bernier

Panne et excuses

2 juin, 2011

Vous avez pu le remarquer: unblog a connu une importante panne qui a interdit l’accès aux blogs depuis mercredi midi. Tout est rentré dans l’ordre avec les excuses des administrateurs…

Zemmour, Naulleau et Nicolas Bedos

29 mai, 2011

Un page se tourne, donc, avec l’annonce de Laurent Ruquier expliquant qu’il a mis un terme à sa collaboration avec Eric Zemmour et Eric Naulleau.
Certains s’en réjouissent, notamment ceux qui se sont fait intellectuellement lapider par le duo.
Pour ma part, mais quelle importance… je regrette  leur départ, même s’ils étaient souvent injustes et agaçants.
Autre nouvelle issue de la télévision: Nicolas Bedos a signé sa dernière chronique dans l’émission de Franz-Olivier Griesbert, « La Semaine Critique ».
L’émission passe à la trappe, et Nicolas Bedos, invité vendredi soir chez Ruquier, s’est fait malmener un peu stupidement par un Eric Naulleau boudeur dont ce n’était pas la meilleure prestation.

Alors?
Alors, la télévision est une machine à encenser et à broyer, tout le monde le sait.
Les seigneurs d’un jour sont les victimes de demain, éphémères monarques détrônés…
Dommage dans ce cas-ci: il arrivait souvent au duo de critiques de provoquer la réflexion.
J’ai l’espoir de les retrouver ailleurs, de profiter encore de leur culture, de leur esprit.
L’espoir aussi de continuer à suivre Nicolas Bedos.
Mais, allez savoir pourquoi: j’ai moins d’inquiétude pour lui que pour Zemmour et Naulleau.

Martine Bernier

 

Jean-Claude Darnal: le dernier salut

25 mai, 2011

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Il était à peu près du même âge que Ricet Barrier.
Le chanteur Jean-Claude Darnal est parti, lui aussi, le 12 avril dernier, vers un hypothétique paradis des artistes.
Vous en souvenez-vous?
Il a écrit pour Edith Piaf, Pétula Clark, Juliette Gréco, les Frères Jacques…
Il était aussi auteur de roman et de pièces de théâtre.
De lui, je me souviens d’un homme plutôt timide et discret, lorsqu’il passait à la télévision.
Il chantait des balades délicieuses, alors que la période était plutôt au rock, était souvent invité dans les émissions pour la jeunesse.
Je me souviens de certaines de ses chansons, qui ont laissé une trace en moi, lorsque j’étais adolescente.
« Fareway », « Le magicien », « Quand la mer monte » ou « Papa o Papa » étaient des titres tendres, simples, doux.

Je crois qu’elles lui ressemblaient.

Martine Bernier

http://www.darnal.com/jean_claude/

Fin du monde: caramba, encore raté!

23 mai, 2011

Vous êtes encore là?
Moi aussi.
Samedi, en réalisant que tout avait l’air normal dans la région, il a fallu se rendre à l’évidence.
De deux choses l’une: soit ceux qui prédisaient la fin du monde pour le 21 mai 2011 s’étaient encore trompés, soit la Suisse était le seul pays à avoir survécu, ce qui serait extrêmement étonnant.
Un petit coup d’oeil aux infos m’a renseignée: personne ne manquait à l’appel ou presque.
Le Bateau Monde flotte toujours.

Mince, encore une fausse prédiction!
Notez que les prophètes tentent de se rattraper en expliquant que nous n’avons rien compris, béotiens ignares que nous sommes!
Selon le délirant Harold Camping, prêcheur fondateur de « Familiy Radio », ce 21 mai était la premier jour du Jugement dernier et que la Fin du Monde aura lieu le 21 octobre 2011.
Enfin flûte, suivons un peu!

Bon, soyons patients, donc.
Et si jamais la prophétie suivante ne fonctionne pas non plus, attendons la séance de rattrapage accordée par les Mayas pour 2012.
Et si cela ne marche pas non plus… et bien tant pis.
Il va falloir se faire à l’idée que l’être humain rate souvent de bonnes occasions de se taire.

Martine Bernier

Ricet Barrier s’en est allé: Saturnin est en deuil

21 mai, 2011

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J’ai rencontré plusieurs fois Ricet Barrier, suis allée chez son épouse, Anne, et chez lui, à La Chaux-de-Fonds, ai été reçue à sa table avec Eric, ai beaucoup ri avec lui, écouté ses souvenirs.
L’annonce de son décès m’a fait de la peine…
Lorsque je l’ai rencontré chez lui, je lui avais demandé de me chanter la chanson de Saturnin.
Et je l’ai écouté avec un plaisir fou, comme si j’avais encore 6 ans.
Aujourd’hui, je pense à sa femme, à lui qui s’en est allé.
Et pour lui rendre hommage, voici le dernier article que je lui avais consacré, en 2006.

UN CHANTEUR « FURIEUSEMENT HEUREUX »

Entre l’Auvergne et la Suisse, Ricet Barrier emporte partout, en bandoulière, son amour du terroir, son goût pour les petits bonheurs simples et une bonne humeur à toute épreuve. Rencontre avec un homme hors du temps.

Ricet Barrier, c’est avant tout un sourire immense caché derrière une paire de moustaches broussailleuses, et des yeux rieurs, pétillants de malice. Pour la majorité du public, son nom est étroitement lié à celui des Barbapapa, mais surtout à celui de Saturnin le caneton. De 1964 à 1980, cette fiction pour enfants a fait les beaux jours des chaînes francophones, en mettant en scène des animaux vivants. Le chanteur a également fait partie de « La Bande à Brassens ». En dehors du Grand Georges, ses amis ou ses collègues de scène s’appelaient René Fallet, Jacques Brel, les Frères Jacques, José Arthur, Pierre Tchernia, Gotlieb, Emile Gardaz ou Serge Gainsbourg.
À 74 ans, l’éternel troubadour chante toujours. Il vient notamment de sortir un disque, « Furieusement Heureux », dont les chansons lui ressemblent: tendres, drôles et un tantinet grivoises. Toutes sentent bon les petits bonheurs quotidiens et la joie de vivre.

ENTRE AUVERGNE ET SUISSE

Ricet et son épouse Anne vivent en pleine nature, au cœur de l’Auvergne, mais passent également trois ou quatre mois par an à la Chaux-de-Fond. Là, dans la cuisine chaleureuse, autour de la table que le chanteur a fabriquée lui-même « avec un bois de sapin du Nord, de 200 ans d’âge! », ils reçoivent leurs amis autour de tranches de saucisson et de pain « cuit dans le four à pain de notre village ». Le tout accompagné d’un dé à coudre d’alcool de verveine de Montaligere dont ils distillent quelques bouteilles pour leur usage personnel et les palais amis. La vie à la campagne, Ricet Barrier en raffole: « J’adore les paysans, leur bon sens, leur façon d’avoir les pieds bien plantés sur terre. En Auvergne, nous vivons dans une maison en pleine campagne. Récemment, nous avons trouvé un vieux chevreuil devant la porte. Ça arrive souvent… comme si les animaux se sentaient bien là, et avaient envie d’y revenir pour y mourir. Nous avons aussi deux ânes, parfaitement autonomes, qui ont quatre hectares de terrain pour eux tout seuls! Nous les avons appelés Max et Lexa… du prénom de deux de nos amis. »

UNE TROUPE DES SATURNINS

Parce qu’il voyage beaucoup, Ricet Barrier n’a pas d’animaux domestiques. Mais il retrouve Twingo, le chien de sa belle-fille, lorsqu’il est à la Chaux-de-Fond. « C’est un vieux monsieur de déjà 13 ans. Anne, ma femme, a toujours eu des problèmes d’allergie avec les chiens, mais pas avec lui. Twingo est souvent avec nous. Il est parfait! »

Les animaux ont toujours fait partie de la vie du chanteur… et ont joué un rôle primordial dans sa carrière. « Lorsque, avec le réalisateur Jean Tourane, nous avons commencé à tourner Saturnin, les vedettes étaient les canards, la belette, le chien, le cobaye etc. Pour jouer Saturnin, nous utilisions des canetons de la race Pekin. Ils ont cet aspect de petit canard bien jaune entre le troisième et le huitième jour de leur vie. Ensuite, ils deviennent blancs. Comme nous tournions treize épisodes par an, vous imaginez le nombre de canetons qu’il fallait! Chaque Saturnin avait sa propre personnalité… Certains n’ouvraient pas le bec, et ne pouvaient donc pas être utilisés, puisque je mettais ma voix sur leur expression. D’autres étaient très doués. Nous tournions chez Tourane, près de Paris. Il avait chez lui beaucoup d’animaux. Et notamment une guenon, Joséphine, qui était ma copine. Un jour, je ne sais pas pourquoi, elle m’a mordu. Je suis arrivé à mon gala avec le bras en écharpe. Quand je me suis excusé auprès du public de ne pas pouvoir jouer de guitare parce qu’une guenon m’avait mordu, allez savoir pourquoi… tout le monde a éclaté de rire et personne ne m’a cru! »

LE SAC A FOUILLES

Ricet Barrier est un diseur d’histoires, un orfèvre des mots. Devenu Officier des Arts et des Lettres en 2005, il a reçu bien des titres, dont celui de Chevalier de l’Ordre de la Courtoisie Française. Dont il dit: « Parce que mon père en était président! Quand il a voulu me décorer, j’ai dit: oui papa, pour ne pas le contrarier! ».
Dans son « sac à fouilles », vieux sac en cuir dans lequel il collectionne des objets qui ont marqué sa vie, l’artiste accumule les souvenirs. La plupart prennent leurs racines dans une enfance mi-citadine, mi-campagnarde. Le sac à fouilles est resté en Auvergne, mais les souvenirs sont bien là: « Nous habitions Paris, mais mon grand-père et mon père étaient chasseurs. Ils chassaient en Sologne. C’était une tradition familiale! À 16 ans, j’ai reçu mon premier fusil. Un fusil gras modèle 1874, transformé en fusil de chasse, et un couteau. Et nous sommes partis, tous les trois. Notre chienne a levé un gibier. J’ai tiré, croyant que c’était un faisan. Et, quand je suis arrivé sur place… c’était une chouette. J’ai dû l’achever. Mais avant, elle m’a longuement fixé de ses grands yeux… je me suis senti très mal. Après une chose pareille, tu n’es plus chasseur. »

Dans sa bulle de musique et de mots, Ricet est un homme heureux. Et fait partager son bien-être en le distillant, par petits morceaux, à travers des chansons dont les amateurs de bonheur se délectent.

Martine Bernier

Anne Sinclair, Robert Badinter et Manuel Valls

20 mai, 2011

Impossible d’y échapper.
« L’affaire Dominique Strauss-Kahn » choque, indigne, captive, fait parler et couler beaucoup d’encre.
Comme beaucoup de téléspectateurs, j’ai regardé, hier soir, l’émission qui lui était consacrée sur France 2.
Emission d’autant plus étonnante qu’elle coïncidait à la minute près avec le passage de l’intéressé au tribunal.

Je n’ai pas envie de parler de l’affaire en question, mais de trois personnes qui m’ont sidérée par leur dignité et leur courage.
Anne Sinclair, tout d’abord.
Elle est arrivée au tribunal sans se cacher derrière des lunette noires.
Elle affronte les regards sans broncher.
Cette femme brillante voit sa vie privée exposée de la pire des façon.
Mais elle est là.
Je l’estimais déjà pour sa culture, son professionnalisme, son intelligence.
Je suis aujourd’hui touchée par son courage.

Robert Badinter, ami du couple Strauss-Kahn, était l’invité de l’émission de David Pujadas.
Il apportait un éclairage à la fois professionnel et personnel sur les faits.
Il est l’un des hommes pour lequels j’ai le plus d’admiration, notamment pour le combat qu’il a mené pour l’abolition de la peine de mort.
Hier soir, il a été droit, fidèle à l’amitié qu’il porte à ceux qui sont aujourd’hui dans l’oeil du cyclone.
Et il a pris des risques en dénonçant le traitement réservé à Dominique Strauss-Kahn, avec la même fougue et la même aisance qu’il le faisait lorsqu’il se battait pour ses convictions, autrefois.
Il n’y avait que lui pour oser parler d’une « mise à mort médiatique ».
Ses propos ont eu une répercussion rapide: il s’est fait agresser verbalement par Laurent Jauffrin, de « Libération », lui reprochant de « n’avoir eu aucune considération pour la présumée victime ».
Il a ensuite eu à répondre à Franz-Olivier Giesbert du « Point » et Ivan Rioufol du « Figaro ».
On le sentait ému, indigné.
L’exaspération de Manuel Valls, révolté par cette joute, a ensuite remis l’église au-milieu du village.
Il en avait assez de ces faux débats, des dérives.
Et il avait raison.

Après une telle émission, je serais curieuse de savoir ce qui se passe entre les invités…

Martine Bernier

500 jours

13 mai, 2011

Un mot, juste un mot.
Cela fait 500 jours aujourd’hui que Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière sont retenus en Afghanistan.

Ne nous y habituons pas.
Une pétition circule à ce sujet sur ce lien: http://www.mesopinions.com/Soutien-a-Herve-et-Stephane-petition-petitions-92b0969836247969545e54d53ce9d159.html

Servira-t-elle à quelque chose?
Qui le sait…

500 jour…

C’est insupportable.
Ce ne sont pas des assassins.
Simplement des journalistes.

Martine Bernier

Karl Langeferld, l’anti langue de bois!

1 mai, 2011

Si vous avez suivi la cérémonie du mariage princier sur France 2, vous avez fait partie de ceux qui ont eu la chance d’écouter Karl Langerferld et sa façon très personnelle de commenter l’événement.
Personnellement, j’ai adoré sa façon de se moquer totalement du politiquement correct et de dire clairement ce qu’il pensait de certains invités et de leurs tenues.
J’ai commencé à dresser l’oreille lorsqu’il a lancé que les invités étaient plutôt gros, que les robes étaient trop courtes ou trop longues, le mariage pas très mode et les couleurs plutôt ternes.
Le point d’orgue a été le moment où Stéphane Bern lui a perfidement demandé ce qu’il pensait des chapeaux des filles de Sarah Ferguson.
- Atroces! Un cauchemar!

Seule la robe de la mariée et son voile, signés par Sarah Burton, la nouvelle créatrice de la maison Alexander McQueen, ont trouvé grâce à ses yeux.
J’ai adoré les commentaires du seigneur de la mode dont l’humour est décidément décapant, et sa manière de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Son franc-parlé ne doit pas lui valoir que des amis.
Mais en a-t-il vraiment besoin?

Martine Bernier

Erhard Loretan a atteint son dernier sommet

30 avril, 2011

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Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai appris le décès du talentueux alpiniste suisse, Erhard Loretan.
Mort en montagne.
Il est parti le 28 avril, le jour de son 52e anniversaire.
Et je fais partie de ceux que la nouvelle attriste.
Il était admiré pour ses exploits, aimé pour ses qualités humaines, sa sagesse.
Et parfaitement conscient du danger qui faisait partie de sa vie.

Le guide de montagne était proche des Diablerets où il avait des amis, et du FIFAD, Festival International du Film Alpin des Diablerets, auquel j’ai consacré un livre il y a deux ans.
Je l’avais interviewé dans le cadre de mon travail.
Et j’avais été frappée par cet homme qui était le troisième alpiniste a avoir gravi les quatorze sommets de plus de 8000 mètres.
Il en parlait avec simplicité et humilité, comme le font les gens de la montagne.
Il m’avait expliqué l’euphorie qu’il ressentait lorsqu’il se rapprochait du ciel, ce bien-être qui était alors le sien, la dimension quasi spirituelle qu’il vivait.
Il n’était jamais aussi heureux que là-haut.
Il m’avait raconté le manque d’oxygène, les dangers qui guettaient les alpinistes, la peur à chaque départ en montagne, la peur de la mort.
Je lui avais demandé pourquoi il continuait à grimper, à se mettre en danger.
Il m’avait répondu qu’il ne pouvait pas faire autrement.
La montagne était sa vie, sa passion, c’était ainsi.
Et puis, disait-il « c’est tellement beau, là-haut, vous ne pouvez pas imaginer. Nous sommes à la limite entre la vie et l’au-delà… ».

J’avais suivi ses conférences, vu ses photos, et j’avais eu un aperçu de cette beauté qui le fascinait.

Il avait connu des drames et des bonheurs, des amitiés d’hommes, solides et fidèles, des moments d’exaltation, de grands chagrins.
Un destin d’homme né pour aller toujours plus haut.
Il est parti dans ses montagnes Valaisannes, lui qui avait grimpé partout dans le monde.
La cliente qui l’accompagnait a été grièvement blessée.

Lorsque, pour les besoins du livre pour le FIFAD, j’ai effectué des recherches dans les archives, j’ai été marquée par le nombre d’alpinistes morts tragiquement.
J’espérais qu’Erhard Loretan n’ajouterait pas son nom à cette triste liste.

Martine Bernier

http://www.tsr.ch/video/info/journal-19h30/3111203-portrait-de-l-alpiniste-erhard-loretan.html#id=3111203

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