Archive pour la catégorie 'Actualite'

Daumier, Steinlein et Toulouse-Lautrec à Evian: une merveille!

13 mars, 2011

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Trois grands artistes pour représenter la vie quotidienne de Paris au XIXe siècle, c’est le défi du Palais des Lumières d’Evian depuis le 5 février jusqu’au 8 mai prochain.
Celui qui m’accompagne et moi sommes allés visiter cette exposition ce dimanche et… nous nous sommes régalés.
Même si c’est le nom de Toulouse-Lautrec qui m »a attirée dans un premier temps, il faut reconnaître que la véritable vedette de l’événement est l’impertinent Daumier.
Honoré Daumier, (1808-1879) fut l’un des meilleurs caricaturistes européens, toutes époques confondues.
Ironique, précis, parfois cruel, courageux (l’un de ses dessins lui valu six mois de prison ferme), il croquait l’actualité politique et sociale, n’épargnait ni les noms célèbres, ni le simple quidam de la rue.
Il se moquait des bourgeois prétentieux, souriait avec les « petites gens », mettait en exergue les difficultés du peuple et raillait les petites misères des nantis à travers d’excellents dessins satiriques.
C’était fin, drôle, décapant.
Un bel artiste du genre, merveilleux sculpteur, de surcroît, à découvrir ou redécouvrir.
Et, pour nous servir de guides à travers ce Paris des débuts du french-cancan, Toulouse-Lautrec et Steinlen apportent un regard différent sur les lieux dont ils connaissaient chacun un aspect différent.

Des films d’autrefois viennent compléter la démarche, nous plongeant dans ce Paris aujourd’hui oublié.
L’exposition est passionnante, à ne pas manquer si vous en avez l’occasion.

Martine Bernier

Japon…

12 mars, 2011

Il m’est difficile d’écrire, aujourd’hui.
Trop bouleversée par les images dramatiques de ce nouveau tsunami, par ces milliers de personnes mortes ou disparues.

Voici quelques années, nous avions pour voisins un couple de Japonais.
La barrière de la langue nous empêchait d’échanger autant que nous l’aurions voulu, mais l’anglais nous permettait de communiquer.
Lui était professeur.
De chimie, je crois.
Elle était maman d’une petite fille.
Tous deux étaient heureux d’habiter en Suisse.
Elle me parlait de certaines choses qu’elle n’appréciait pas dans son pays.
Une pression professionnelle très dure, notamment.
Monsieur notre voisin était assez distrait, toujours à la limite d’être en retard, et, donc, toujours pressé.
Chaque matin, il se réveillait et faisait sa toilette au son d’un disque de musique classique.
Quand je l’entendais, je souriais.
Personne ne peut résister à ce genre de musique, quelles que soient nos origines…

Hier, avec Celui qui m’accompagne, nous regardions les images du Japon ravagé.
J’ai pensé à eux, à la souffrance indicible de ceux qui ont à affronter ce genre d’actualité.

Ce matin, en longeant le lac, je regardais ses eaux calmes, les cygnes qui semblent ne plus avoir ni cou ni tête lorsqu’ils pêchent.
J’étais triste.
Personne ne peut rester insensible à la douleur d’un peuple, quelles que soient nos origines.

Martine Bernier

Phil Collins raccroche

7 mars, 2011

Dans un journal anglais (FHM) le chanteur et musicien Phil Collins a annoncé voici quelques heures qu’il mettait un terme à sa carrière musicale.
A 60 ans, lui qui fut l’un des piliers du groupe Genesis est atteint dans sa santé.
Il souffre, nous dit-on de problèmes auditifs,de douleurs dans le dos et a perdu toute sensibilité dans les mains et dans les doigts suite à une opération ratée des vertèbres.

Et il a eu cette constatation désabusée: “Je n’appartiens plus vraiment à ce monde et je pense que je ne manquerai à personne. Je suis beaucoup plus heureux à écrire dans mon coin”
Il ajouté qu’il « est désolé d’avoir eu autant de succès et qu’il comprend qu’autant de gens le détestent. »

40 ans de carrière et près de 200 millions d’albums vendus si l’on tient compte de ses albums solo et de ceux enregistrés au sein de Genesis dont il a été le batteur puis le chanteur après le départ de Peter Gabriel, c’est un palmarès superbe.
D’autant qu’il a également récolté les prix et les honneurs.
Peut-on « détester » quelqu’un simplement parce qu’il a réussi?

Phil Collins vit en Suisse depuis plusieurs années.
Au gré de certaines interventions ou manifestations, nous avons appris à apprécier l’homme pour sa courtoisie et sa personnalité.
Il a beaucoup reçu, oui.
Mais il donne également.
Pour ma part, je garde sa musique en tête et j’espère que ce pays qui peut se faire havre de paix lorsque l’on a besoin de se ressourcer, arrivera à lui offrir des années de douceur et de bonheur.

Martine Bernier

Kaléïdoscope d’une semaine étrange

12 février, 2011

Il est des jours où la tête tourne en écoutant l’actualité.
Ces dernières semaines, elle a été lourde, historique dans certains pays, atterrante dans d’autres.
Pêle-mêle
L’Egypte vient de renverser son destin, comme la Tunisie l’a fait avant elle.
L’Algérie commence à bouger, tandis que le Maroc se veut rassurant parlant d’une future « évolution, et non de révolution ».
Les pays occidentaux regardent ces événements, les yeux plus ou moins hypocritement écarquillés.
Tout le monde espère que ce qui se mettra en place ne sera pas encore pire que ce qui a été.
Des peuples prennent leur destin en main… mais quel sera  ce destin?
Le monde change… il est  toujours un moment où ceux qui se croyaient à l’abri paient, me disait un ami voici quelques jours.

Au fond d’une prison mexicaine, une jeune française voit son recours rejeté.
Les autorités françaises s’indignent.
Et j’imagine son désarroi, perdue loin des siens.

En France, une jeune fille est assassinée, démembrée, en Bretagne, non loin de l’endroit où j’habitais.
Les conditions atroces de ce meurtre horrifient.
En Suisse, deux petites filles sont enlevées par leur père qui se suicide en laissant derrière lui des documents affirmant qu’il a tué ses enfants avant de mettre fin à ses jours.
Les recherches continuent.
Le désespoir de leur mère, on peut à peine l’imaginer…
Les êtres qui tuent l’innocence de leurs mains ou  de leur indifférence, parce qu’ils n’ont rien fait pour la préserver sont abjects.
Et l’impuissance à ramener ces enfants à la vie nous accable tous.

Un message, signé d’un prénom, me parvient.
Il me dit que celui qui a détruit ma vie a pompé dans ma façon de vivre tout ce qu’il a pu prendre et tente de le mettre en pratique depuis des mois dans sa propre existence, s’en vantant et se ridiculisant aux yeux de ceux qui savent mais qui ne disent rien, « préférant jeter sur lui un regard méprisant, pour toujours » , me dit l’auteur du message.
Suivent des détails qui me laissent froide.
Ne m’écrivez plus.
Laissez-le suivre la route qu’il s’est choisie et n’être que ce qu’il est.
C’est lui qui choisit sa destination.

Ce matin, Celui qui m’accompagne s’est levé tôt.
Des portes ouvertes sur son lieu de travail exigent sa présence pour la journée.
Pour la première fois, je lui vois une cravate et je souris.
Il revient plusieurs fois dans la journée.
Entre ses escales, je reprends mes écrits.

L’actualité laisse toujours des traces, même chez ceux qui ne sont pas les premiers concernés.
Dans les mémoires, sur le moral.
Elle bouscule nos certitudes d’hier, met en lumière nos ignorances, titille nos interrogations, nos indignations.

Et pourtant, j’aime la phrase de Woody Allen: « L’avenir est la seule chose qui m’intéresse car je compte bien y passer ces prochaines années. »

Martine Bernier

Des animaux en prison

1 février, 2011

A la maison d’arrêt de Strasbourg, nous disait l’Express voici quelques semaines, les détenus ont le droit de s’occuper des pensionnaires d’une animalerie.
Une heure chaque jour, ils peuvent aller nourrir et s’occuper de leurs furet, chinchilla, lapins, hamsters, cochons d’Inde et autres colombes.
Prisonniers comme eux.
Les détenus avouent que ce sont des moments privilégiés, pour eux.
Leurs animaux leur permettent de s’évader…
Les responsables de la prison sont satisfaits de cette expérience, unique en France.
La zoothérapie apportait jusqu’ici un bien-être aux malades, aux personnes handicapées.
Désormais, les animaux vont apaiser le quotidien des détenus.
Ceux qui bénéficient de ce droit doivent en contrepartie travailler durant dix jours par mois au nettoyage des parties commune de la prison, et renverser 25 euros, soit la moitié de leur paye mensuelle, pour l’entretien de leur animal.
Des boules de poils ou de plumes pour adoucir l’enfermement et préparer la réinsertion en douceur… l’idée est belle.

Martine Bernier

Une ville de… 42 millions d’habitants!

30 janvier, 2011

Je fais partie de ceux qui se sentent plus à l’aise dans les endroits un peu sauvages, dans les villes de dimensions humaines plutôt que dans les grandes métropoles ou dans les lieux où la foule se presse.
J’aime les villes où les gens se sourient encore, se regardent, se saluent parfois, se parlent en se croisant.
C’est dire si j’ai eu un choc lorsque j’ai appris, voici quelques jours, que la Chine avait décidé de créer une mégapole de 42 millions d’habitants en reliant neuf villes déjà existantes dans le sud du pays.
C’est pharaonique, dit-on…
J’imagine, oui.
Cette ville sera aussi grande que le territoire des Pays-bas: 41 000 m2.
220 milliards d’euros vont être consacrés à financer les infrastructures nécessaires pour équiper cette chose plus que tentaculaire en eau, énergie, télécommunications etc.
Les responsables du projet affirment que le problème écologique sera également étudié.
Ah.
Mais une ville de cette envergure… pour quoi faire, exactement?
Pour créer la plus grande zone urbaine au monde, nous dit-on.
Oui, oui… n’empêche que la région est déjà très affectée par de gros problèmes de pollution que cette ville immense ne devrait pas arranger.
Et comment se sentiront les habitants d’un lieu aussi immense?
Comment vit-on dans un tel endroit?
Ne devient-on pas fou à force de vivre dans une ville dont on a l’impression que l’on ne pourra jamais sortir tant elle est immense?
La région porte pourtant un nom à faire rêver le reste de la planète: le delta de la rivière des Perles….
Ce qui fait moins rêver, c’est que là où une partie du monde tente de préserver l’avenir de cette Terre qui nous a été prêtée, d’autres partent sur une voie différente.
Effrayante.

Martine Bernier

Bichon havanais: Pomme et la chute

25 janvier, 2011

Nous ne nous adressions plus la parole depuis le matin.
Depuis l’incident, plus exactement.
Là, profitant que je me sois plongée avec difficulté dans un bain chaud, Pomme est revenue me voir.
Après quelques heures, il y a prescription, a-t-elle dû penser.
Avec raison.
Oui, mon bichon pense, j’insiste.
Elle s’est dressée sur ses pattes arrières pour se mettre à ma hauteur, s’est appuyée contre la baignoire et m’a fixée intensément comme elle a l’habitude de le faire lorsqu’elle veut engager la conversation.
Je l’ai regardée, moi aussi, et je lui ai expliqué:
- Oui, je sais, prendre un bain en fin d’après-midi, ce n’est pas mon habitude. Mais là, tu vois, on va dire que je me suis « cassé la papatte ». Et il faut agir.

Toujours debout, elle a basculé sa tête en arrière, regardant le plafond, l’air de s’offusquer et de dire: « C’est fin, tiens! Qu’est-ce que tu peux être maladroite!’ »

Vexée, je l’ai rappelée à l’ordre:
- Dis donc, toi! Je te rappelle que c’est ta faute si je suis tombée! Si tu n’avais pas fait l’andouille, je n’aurais pas dû descendre dans ce pré gelé et je n’aurais pas glissé!

Elle a replongé son regard dans le mien, gravement.

- D’accord, je t’excuse. N’empêche que nous sommes dans de beaux draps. Ce n’était vraiment pas le moment.

La semaine est un peu chargée, d’autant que jeudi, une réunion de travail sera suivie d’un repas collectif au cours duquel je présenterai officiellement Celui qui m’accompagne avant de repartir avec Lui pour quelques jours.
Pendant que je réfléchis, Pomme file et revient avec une écharpe.

- Qu’est-ce que tu fais? Tu l’as prise dans la valise? Oui, je sais, je prépare nos affaires. Mais cette fois, tu pars avec moi, ne t’inquiètes pas.

Elle se remet debout contre la baignoire, essayant désespérément de me lécher le nez.
- Non Pomme, ça va, n’en rajoute pas. Tu en as fait assez pour aujourd’hui.

Dignement, elle se redresse, très droite, ne se maintenant plus que par une patte et levant l’autre d’un geste délicat.
Ses petites lèvres noires d’où dépassent deux dents minuscules me font craquer.
Elle est complètement hirsute.

-Toi, ce soir, je te coiffe. Prépare-toi moralement. Bon, file, je sors.

Apparemment consciente de mon handicap provisoire, elle s’assied dans un coin et compatit à sa façon: en baillant.

Et on dit que ces animaux sont des bêtes…

Martine Bernier

Nicolas Bedos: l’esprit de famille

15 janvier, 2011

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J’aime Guy Bedos depuis longtemps.
Son humour, sa personnalité, sa sensibilité, ses prises de position, son courage.
Je ne pensais pas un jour dire que j’ai aussi un grand penchant pour son fils!
Et pourtant!

Réputé pour avoir une plume remarquable, Nicolas Bedos explose dans « Sa semaine mythomane » (le vendredi soir, tard, sur France2, dans « La Semaine Critique ») .
Il doit être assez pénible de s’entendre dire depuis des années: « c’est fou ce que vous ressemblez à votre père ».
Je ne dirai donc pas que… c’est fou ce qu’il lui ressemble.
Ca ne doit pas être simple non plus d’être le « fils de » et d’emprunter un chemin similaire à celui de son géniteur.
C’était risqué.
Contrairement à certains pères qui, face à la platitude de leur propre existence, n’ont rien d’autre à admirer que leurs fils, prenant à témoin le premier quidam venu pour louer la pseudo beauté de leur progéniture qu’ils sont seuls à admirer, Guy Bedos a un superbe parcours.
Il est pudique sur le sujet.
Mais, avouons-le, cerise sur son gâteau familial, son rejeton a hérité de son esprit percutant.
Il a un certain courage, ce grand gaillard impertinent au regard lumineux et au sourire aussi ravageur que l’est son humour.
Avouons-le: devant la caméra, il en fait des tonnes.
Mais il l’a, ce petit quelque chose que l’on appelle le talent.
Ce petit rien qui fait que le public le suit, l’écoute, rit.
Il a été à bonne école, sait manier l’insolence, brocarder, écorcher en se reprenant à la dernière seconde pour adoucir le trait.
Il sait écrire et mettre en scène.
Son culot, sa faconde me ravissent, même si je ne suis pas toujours d’accord avec ses prises de position.
Certaines de ses chroniques sont des merveilles du genre.
Pas étonnant qu’il soit devenu la coqueluche des amateurs d’humour délicieusement peste.

Martine Bernier

http://www.youtube.com/watch?v=71rNLwAmSeU&NR=1

http://www.youtube.com/watch?v=xtTmmb2BKfE&NR=1

Kim et les Flottins magiques d’Evian

11 décembre, 2010

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Je me suis laissé dire que chaque année, peu avant Noël, les gnomes, elfes, lutins et autres créatures magiques, se réunissent à  Evian pour y passer les fêtes.
On les appelle les « Flottins » et les « Flottines ».
Réalisés en bois et apportés par les eaux, ils auraient, paraît-il, offert un jour l’hospitalité au Père Noël lorsque celui-ci dû amerrir d’urgence sur le lac Leman alors que certains de ses rennes se disputaient en tête du traineau.
Ce sont les flottins qui avaient sauvé les naufragés de la noyade en leur construisant une belle cabane en bois flotté.
Depuis, chaque année, le Père Noël ne manque pas de les remercier en leur rendant visite avant sa tournée de distribution de cadeaux.

Cela fait trois ans que « Le Fabuleux Village » créé par le Théâtre de la Toupine et la ville d’Evian prend ses quartiers au coeur de la cité.
Partout, des sculptures en bois que l’on peut toucher, autant que regarder peuplent les rues et les places.
Tout le monde joue le jeu, du Théâtre aux commerçants en passant par l’office de tourisme, les diverses, associations, les écoles…
Et le résultat est un petit bonheur.
Surtout, si vous avez l’occasion de le découvrir avec un enfant.

Kim, lutin magique de la famille, nous a accompagnés dans notre rencontre avec les Flottins, se perchant sur leur dos, attirant notre attention sur chacun d’entre eux, les caressant, apportant ses commentaires…
Du haut de ses 4 ans, il levait le nez vers Celui qui m’accompagne, 1,90 m, géant au coeur tendre qui baissait le regard vers lui.
Tous deux se sont retrouvés perchés sur un animal fantasmagorique.

Une balade inoubliable au Pays des Flottins à découvrir jusqu’au 2 janvier 2011 au coeur d’Evian. Les flottins regagneront alors leurs rivières pour revenir le 9 décembre 2011.
Martine Bernier

http://www.pays-evian.fr/

John Lennon toujours présent

9 décembre, 2010

Il est mort depuis trente ans.
Et pourtant, John Lennon est encore très présent dans le coeur de ses fans.
Mercredi, ils ont été des milliers venus de partout, se retrouver autour du mémorial de Strawberry Fields de Central Park, à New York, nous dit la presse.
Comme pour Elvis, certains font de ce site un lieu de pèlerinage annuel.
Le froid n’a pas découragé les fidèles, qui ont créé une atmosphère de paix, déposant des fleurs, des bougies, des messages et une foule d’objets à l’intention de leur idole.

Beaucoup de jeunes présent n’étaient pas nés à la mort de Lennon.
Pourtant, ils étaient là.
C’est dire la trace que cet homme, qui aurait eu 70 ans en octobre, a laissée derrière lui.

De son côté, Mark David Chapman, qui l’a abattu il y a 30 ans, reste dans sa prison de Buffalo.
L’an dernier, il a déposé pour la sixième fois une demande de liberté conditionnelle qui lui a été refusée.
En brisant la vie d’une icône de la musique, il a brisé la sienne.

Comme tant de jeunes de l’époque, j’aimais beaucoup Lennon.
Ma façon à moi de le saluer aujourd’hui, est simplement de repenser à « Imagine », la chanson qu’il a écrite et qui continue à résonner en moi…

Il fallait un doux rêveur pour proposer aux gens d’imaginer un monde sans paradis, sans enfer, disposant seulement d’un ciel.
Un monde sans pays, sans aucune cause pour laquelle tuer ou mourir, un monde sans religion.
Dans cette chanson, il rêvait de fraternité, de partage, de paix.
C’est sans doute ce qui nous a tous choqués.
Qu’un homme qui délivre un tel message ait été assassiné.
Comme l’ont été tant d’autres avant lui, porteur de paroles identiques.
La mort de John Lennon, pour les jeunes de l’époque, a été une blessure qui, visiblement, ne s’est jamais réellement refermée.

Martine Bernier

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