Bichon havanais: Pomme et Akim
9 janvier, 2012Nous n’étions pas encore sortis de la voiture lorsque nous avons vu arriver, du bout de la rue, un petit chien promenant sa maîtresse.
Un petit chien noir qui semblait fou de joie à l’idée de se rapprocher de notre jardin.
Quand mes yeux m’ont permis de le distinguer sans flou artistique, j’ai réalisé que je me trouvais devant… Pomme!
Enfin, un petit sosie de Pomme.
Sur le siège arrière, celle-ci gémissait, poussait des petits cris de joie, très impatiente de sortir.
Dès que Celui qui m’accompagne a arrêté la voiture, j’ai ouvert la portière, et Pomme s’est ruée vers son nouvel ami: Akim.
Akim est un petit bichon havanais complètement semblable à Pomme.
C’est-à-dire.. qu’il est noir.
Plus petit qu’elle, il est âgé de neuf mois, mignon à croquer.
Du haut de ses deux ans, et de ses quelques centimètres en plus, Pomme fait figure de digne grande soeur.
La maîtresse de cette petite boule bondissante nous a expliqué que son protégé venait d’un élevage de Sion, et qu’un troisième bichon identique habitait non loin de chez nous.
Trois bichons dans un même village!!!
Le caractère unique de mon Mogwaï en prenait un grand coup.
Toujours sociable mais sur ses gardes, elle a joué un moment avec son compagnon, puis l’a regardé partir comme à regret.
Ce matin, après la sortie matinale, elle a éprouvé le besoin de venir me parler.
Debout sur mes genoux, les pattes avant appuyées sur mes épaules d’un air grave, elle a plongé son regard dans le mien.
- Qu’est-ce qu’il y a? Tu es troublée par cette nouvelle rencontre? Il ne faut pas. Il te ressemble beaucoup, le petit Akim, mais il est forcément différent! Franchement, je ne connais personne qui te ressemble vraiment. Tu as une personnalité très particulière… Même si tu te retrouvais au milieu d’un troupeau de bichons noirs, je te reconnaîtrais.
Un léger frémissement de moustaches, un petit soupir… et elle s’est blottie dans mes bras, me récompensant d’un petit coup de langue sur le nez.
Rassurée…
Quelques minutes plus tard, couchée par terre sur le dos, une balle en peluche entre les pattes, elle semblait avoir le fou rire.
La vie est douce pour mon Mogwaï…
Martine Bernier