Archive pour la catégorie 'cuisine'

Une carte sans tarif dans un restaurant de Guérande

1 mars, 2009

Ce matin, j’ai lu que, pour attirer dans son établissement les clients rendus frileux par la crise, une restaurateur de la presqu’île de Guérande (Loire-Atlantique) va proposer durant le moins de mars une « carte sans tarifs », permettant au client de négocier, voire de fixer le prix du repas.

Il y a quelques semaines, j’avais entendu que la même initiative existait déjà dans un restaurant, en Angleterre. Le propriétaire s’estimait satisfait: les clients jouaient le jeu avec honnêteté. Et les tarifs consentis par ceux qui n’étaient pas très généreux étaient compensés par d’autres, qui eux, l’étaient davantage.
Le patron affirme que si les clients laissent des rémunérations dérisoires, il demandera des explications, mais ne s’y opposera pas, misant sur la bonne foi, l’honnêteté et la perspicacité des gens.

Cette méthode, durant tout le temps de l’opération, sera appliquée tous les jours, à tous les repas de la carte.

Je trouve cela plutôt courageux. Et je serais curieuse de voir quel sera le bilan que tirera le patron lorsque l’expérience sera terminée.

MB.

« La Cabane à Jules est installée dans un ancien grenier à sel. http://www.lacabaneajules.com/

Fromage, oui, mais râpé!

18 février, 2009

J’aime beaucoup découvrir les résultats des chercheurs à travers le monde.
Certaines de leurs études sont passionnantes, d’autres… insolites ou carrément loufoques.
Ainsi, une agence anglaise spécialiste des questions alimentaires a lancé une campagne de sensibilisation contre les aliments gras.

Nous en convenons tous: c’est une bonne initiative, surtout en Grande-Bretagne où la population consomme davantage de produits de ce type qu’ailleurs.
Là où les conclusions deviennent un peu bizarres, c’est lorsqu’elles nous apprennent que, selon l’agence, le fromage serait meilleur pour la santé s’il était consommé râpé plutôt qu’en bloc ou en tranches.
Il semblerait en effet que nous aurions tendance à manger moins de fromage lorsque celui-ci se présente sous cette forme.
Donc, la conclusion étant que le fromage râpé réduit le risque de maladies cardiaques, une grande campagne de sensibilisation contre les aliments gras a été lancée, incluant cette donnée.
Dans un bel élan, affiches et télévision informent le public.
La campagne vise particulièrement, paraît-il, les personnes minces, qui seraient moins sensibles à la question.

Je ne devrais sûrement pas, mais la nouvelle m’a amusée.
J’imagine fort bien la réaction d’un épicurien, comme Jean-Pierre Coffe, par exemple, découvrant, sous la cloche à fromage clôturant son repas, les gruyère, comté ou autre beaufort présentés sous forme de misérables petits tas de copeaux…

Ne serait-il pas plus simple de dire à la population de modérer sa consommation plutôt que de massacrer un produit?
Je sais: ça a déjà été expliqué et les conseils ont été suivis avec les résultats que nous connaissons.
Mais je doute de voir le conseil du râpage respecté avec plus d’enthousiasme…

Le Bigorneau amoureux

17 février, 2009

Il me disait depuis longtemps qu’il avait envie de m’emmener au « Bigorneau Amoureux », restaurant panoramique de Douarnenez, perché juste au-dessus de la mer.
J’en garde un souvenir enchanté.
C’est tout simple, tout sympathique, la vue est magnifique et la cuisine savoureuse.
La spécialité de l’endroit: la pomme-de-terre!
Le chef est le champion de la « patate » fourée avec des ingrédients parfois inattendus, toujours excellents.
Un délice…
A découvrir, vous ne serez pas déçus!

Restaurant le Bigorneau Amoureux
Plage des Dames,
2 boulevard Richepin,
Douarnenez

Tél. 02 98 92 35 55

http://www.bigorneau-amoureux.com/

Le thé, breuvage mythique, séduit l’Europe

2 février, 2009

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Consommé depuis près de 5’000 ans, le thé est le plus ancien breuvage du monde. Mais il est également celui dont la préparation est un art. Voyage dans l’univers du thé aux mille saveurs.

Le saviez-vous: plus de deux milliards de tasses de thé sont consommées chaque jour. Vert, blanc, noir, parfumé, semi-fermenté ou fumé, il se déguste aux quatre coins du monde. Au palmarès des adeptes les plus fervents, figurent les asiatiques, les indiens et le maghrébins. Mais les occidentaux ne sont pas en reste. Les anglais, assument leur réputation d’européens les plus friands avec une consommation de plus de 3 kg de thé par année et par personne. Mais le « five o’clock » national perd du terrain au profit du café. La tendance est inversée en Europe où les amateurs sont de plus en plus nombreux. Les puristes estiment y voir un univers aussi complexe et passionnant que le vin. Comme lui, il apporte des effets bénéfiques à la santé, ses composants luttant efficacement contre le vieillissement de nos cellules. Mieux encore : récemment, une équipe de chercheurs américains a découvert que la L-theanine, un composé du thé, renforce la réponse du système immunitaire aux attaques bactériennes, virales et mycologiques.
Les connaisseurs l’affirment : même si beaucoup de consommateurs les achètent en sachets de papier, rien n’égale la finesse des thés en feuilles entières, achetées en vrac. La palette des thés est vaste. Mais tous proviennent d’un même arbuste de la famille du camélia (camelia sinensis). Si, à l’état sauvage, il peut atteindre une hauteur de 15 mètres, dans les plantations, il est maintenu à une hauteur de 1,20 mètres pour faciliter la cueillette. Les différents types de thé sont uniquement déterminés par les traitements apportés aux feuilles et aux bourgeons.

Les différentes sortes de thé
Le thé noir, (pekoe orange, pekoe souchong, souchong et congou) complètement fermenté, est le plus consommé en Occident. Il provient d’Inde et du Sri Lanka. Les feuilles sont généralement flétries, roulées mécaniquement, fermentées et séchées. L’infusion ambrée est plus ou moins corsée, proposant des parfums divers.
Le thé vert, (hyson-souchong, grand perlé, poudre-à-canon, hyson-junior, hyson-kin et tonkay) est produit en Chine et au Japon. Non fermenté, ses feuilles sont torréfiées, roulées à la main et séchées. Il est très parfumé, riche en vitamines et recèle des propriétés stimulantes.
Le thé blanc est le plus rare et, donc, le plus cher. Originaire de Chine, il est issu de feuilles fraîches de couleur blanc argenté, juste flétrie, et séchée naturellement. Très fin et pâle, il est particulièrement désaltérant.
Les feuilles du thé semi-fermenté, dit « oolong», ont subi une courte fermentation. Leur teneur en théine est faible, tout comme le thé fumé, nommé à tort « thé de Chine ». Ce thé noir dont les feuilles sont disposées au-dessus d’un feu de racines d’épicéa afin qu’elles s’imprègnent de l’odeur, ne représente qu’une infime partie de la production chinoise. Enfin, le thé parfumé est mêlé à des extraits naturels de plantes, comme la rose, le jasmin ou la bergamote. Il est à distinguer du thé aromatique qui, lui, propose des parfums fantaisistes comme la pomme, la vanille ou le caramel. Le thé rouge, fermenté, a la réputation d’aider à l’élimination.

Le goût des parfums multiples

Dans la plupart des boutiques consacrées au précieux breuvage, les marchands vendent du thé à portée de toutes les bourses, délaissant les grands crûs dont les prix peuvent atteindre jusqu’à 60 francs les 100 grammes. Sa vente est liée à un phénomène de mode. Il suffit souvent d’un article dans un journal pour mettre un produit au goût du jour, Le « Pu Ehr » en est l’exemple type. Apprécié pour être un bon brûleur de graisse, il se vend très bien après avoir été présenté par la presse. En dehors de ce phénomène, la clientèle est souvent composée de deux catégories de personnes. Les puristes, qui ne supportent pas les thés parfumés, leur préférant le breuvage naturel noir, vert. Et les personnes qui ne boivent jamais de thé noir, lui préférant les parfumés.
Cette dernière catégorie est en nette augmentation, en France et en Suisse où les arômes tropicaux, la vanille et les parfums exotiques ont la cote. Les thés parfumés sont enrichis d’essences naturelles, d’écorces, d’épices et de fleurs. Des variantes appréciées en Europe, mais exclues de la consommation des chinois et des japonais.

Une théière pour chacun

Acheter un bon thé est une chose. Choisir la théière adéquate en est une autre. Il en existe de toutes les couleurs et de toutes les formes. Mais sa matière est l’élément important. Les théières en terre, non vernies à l’intérieur gardent le goût de ce qu’elles infusent. Il est donc préférable d’y préparer toujours le même genre de thé. Avec une préférence pour les thés corsés, riches en tanin. En porcelaine ou en faïence, elles préservent le goût, et peuvent être utilisées pour tous les thés, tout comme les récipients en fonte qui conservent mieux la chaleur. La théière en verre, pour sa part, ne garde pas les odeurs. Elle est recommandée pour les thés parfumés ou pour tout changement de thé.

A chaque pays sa tradition

Chaque contrée a son art et sa manière de recevoir autour du thé. Le samovar, sorte de grande bouilloire permettant de maintenir l’eau chaude, est utilisé en Russie. Une théière contenant un extrait de thé très concentré est placée par dessus. Cette boisson est consommée allongée d’un peu d’eau chaude tirée du samovar, et accompagnée d’un morceau de sucre ou d’une confiture de fruits.
Dans le Maghreb, le partage du thé est symbole d’hospitalité. Seul le thé vert est utilisé. Une poignée est déposée dans la théière avant d’être rincé à l’eau chaude pour en ôter l’amertume. Une poignée de feuilles de menthe et un morceau de pain de sucre sont ensuite rajoutés et recouverts d’eau bouillante. Le breuvage est versé de très haut, dans de petits verres disposés sur un plateau. La politesse exige que, après le troisième verre, l’invité se retire…
En Chine, l’art du thé est de savoir créer un instant de détente conviviale pour le savourer. Sa préparation est méticuleuse. L’eau frémissante est versée sur les feuilles de thé dans des ustensiles préalablement chauffés. Comme le thé infuse dans une théière minuscule il est très concentré et se boit comme une liqueur, en petites quantités.
La traditionnelle cérémonie du thé, au Japon, est l’objet d’un véritable culte. Cinq personnes au maximum y sont conviées. La poudre de thé vert est battue dans l’eau chaude avec un fouet en bambou afin d’obtenir une boisson mousseuse. Un thé fort, puis un thé léger sont servis dans un bol unique, avec une économie de geste destinée à faire le calme en soi.
En Inde, le thé se déguste partout, dans les rues, les trains, les champs, les maisons. Mais il est surtout apprécié dans le Nord et l’Est. Préparé avec soin, il frémit dans des samovars ou des bouilloires en métal. Il est servi corsé et très sucré, et arrosé de beaucoup de lait ou, au Pendjab, mélangé à des épices. Les Indiens ont coutume d’en verser un peu dans une soucoupe afin qu’il refroidisse, puis de le boire ainsi.

Un monde de superstitions
Aucune boisson n’est plus entourée de superstitions que le thé. De nombreuses croyances lui sont associées, selon les pays. Considéré comme une plante solaire, le théier est ainsi lié à la fortune et au courage: brûler ses feuilles procurerait la richesse. Ces mêmes feuilles rentrent dans la composition des charmes destinés aux voeux de prospérité ou dans la confection d’amulettes procurant force et intrépidité. En Angleterre, dans le Worcestershire, répandre des feuilles devant une maison éloignerait les mauvais esprits. En revanche, agiter une théière ou remuer le thé avant de le servir porterait malheur, tout comme le faire dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ou dans la tasse d’un autre entraînerait une querelle. Les Russes, eux, affirment qu’il ne faut pas rincer une tasse avant de resservir le thé, sans quoi le buveur n’amassera jamais d’argent et dépensera toutes ses économies… Tout comme le marc de café, les résidus de thé restés au fond d’une tasse servent de support à la divination. Autant de traditions issues de la nuit des temps…

Le mystère des étiquettes

Que veulent dire les initiales obscures relevées sur certains emballages? Elles précisent le degré de maturité et la forme de la feuille du produit vendu.
Ainsi, « F.O.P », Flowery Orange Pekoe, indique la qualité la plus subtile. Cette appellation désigne les thés issus du bourgeon non éclos et des jeunes feuilles ramassés lors des cueillettes précoces. « Orange » signifie ici « Royal » (du nom de la dynastie néerlandaise Oranje Nassau), tandis que « Pekoe » vient du chinois « Pak-ho », littéralement « le duvet », désignant le bourgeon.
« O.P », Orange Pekoe, signale une cueillette plus tardive, lorsque le bourgeon terminal s’est déjà transformé en feuille. Cette qualité intermédiaire est très utilisée pour les thés parfumés.
« P », Pekoe, présente une feuille moins fine, dépourvue de bourgeon. Son infusion sera foncée, d’un arôme moins raffiné. Enfin, « S », pour Souchong, désigne la feuille, plus âgée et faible en théine, cueillie au bas du théier. Elle est principalement gardée pour les thés fumés.

Trucs et astuces

- Une théière ne se lave pas : elle se rince à l’eau bouillante et se laisse sécher
- Conservez le thé dans une boîte hermétique, car il absorbe facilement les odeurs ambiantes. Optez pour des boîtes opaques et de qualité, sachant qu’il craint l’humidité, la lumière et la chaleur.
- La durée de conservation varie en fonction des thés : deux ans au maximum pour les thés noirs, un an pour les thés parfumés, et quelques mois pour les thés verts.
- Les thés verts ne demandent qu’une à deux minutes pour libérer leurs arômes. Les thés noirs peuvent infuser de 3 minutes entre 70 et 90 degrés. Le thé semi-fermenté demande sept minutes, et certains thés blancs jusqu’à 15 minutes.
- L’eau ne doit jamais bouillir. Elle doit être versée alors qu’elle fume et fait de petites bulles sur les thés noirs qui peuvent supporter une eau très chaude, à 90 ou 95o C.
- Prenez toujours du thé récent, et respectez les températures de préparation. Passé le délai d’infusion, le breuvage sera trop tanique, et donc trop amère.
- Lors de la préparation, l’eau doit être versée sur les feuilles et non l’inverse.

Le thé au coeur des légendes

Trois légendes courent au sujet du thé:
La première légende, d’origine chinoise, raconte comment l’empereur Chen Nung, obsédé par l’hygiène, ne buvait que de l’eau bouillie. En 2137 avant J.-C., un jour qu’il se reposait à l’ombre d’un théier sauvage, quelques feuilles tombèrent dans sa tasse. Il goûta le breuvage obtenu et fut séduit: le thé venait d’être découvert…
La deuxième légende, indienne, prétend que le moine BodhiDharma, sous le règne de l’empereur Xuanwudi, avait fait voeu de ne pas dormir durant sept années. Ce laps de temps correspondait à la méditation qu’il avait entreprise afin d’illustrer les principes du bouddhisme. Au bout de cinq ans, la fatigue commença à l’envahir. Il allait s’assoupir lorsque la providence lui fit cueillir et mâcher des feuilles de thé, inconnues jusqu’alors. Le pouvoir des feuilles lui permit de rester éveillé.
La troisième légende révèle que ce même Bodhi-Dharma, s’étant assoupi durant sa cinquième année, fit des rêves impurs et indignes de l’ascète qu’il était. À son réveil, furieux contre lui-même, il s’arracha les paupières qu’il enterra devant lui. Un arbre poussa au même endroit. Ses feuilles, bues en infusion repoussaient le sommeil et éveillaient l’esprit.

Voyage au coeur du pays des bonbons

31 janvier, 2009

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Que serait le monde sans les friandises? Elles font partie de notre patrimoine gourmand, et font craquer les petits comme les grands. Les bonbons ont intégré notre culture au fil des âges. Voyage à travers un monde de douceurs et de couleurs…

Si, comme le chantait Brel, « les fleurs sont plus présentables », les bonbons restent les chouchous des palais gourmands. Sans avoir l’air d’y toucher, ils sont des compagnons quotidiens, souvent liés à nos souvenirs d’enfance, parfois même emblèmes d’une région. Humains mes frères, nous ne sommes pas égaux devant les bonbons. Si certains assument parfaitement leur penchant en avouant sans honte les acheter pour leur propre consommation, d’autres déclarent ne pas les acheter pour eux, mais les offrir à leurs enfants ou petits-enfants. Alibi ou réalité? Toujours est-il qu’en prenant de l’âge, nos goûts ont évolués. Les becs à bonbons adultes avouent une préférence pour les friandises plus classiques, du style pastilles de menthe, caramel ou réglisse. Les enfants, eux, adorent mastiquer les bonbons multicolores, élastiques, acidulés ou crépitants.

Les stars

Les bonbons font partie d’un marché en constante évolution. Chaque année, de nouveaux font leur apparition. Certains font leur chemin pour aller rejoindre les vedettes inconditionnelles des présentatoires. D’autres disparaissent, faute d’avoir trouvé leur public. Bonbons cuits, gélifiés, gommes, sucettes, réglisses: ils sont les augustes descendants des douceurs créées à l’Antiquité où le miel était utilisé pour conserver les fruits. Mais c’est au Moyen Age que la confiserie a réellement débuté sa longue carrière, avec la découverte du sucre de canne par les Croisés. Quelques stars se disputent la vedette. Le Cachou, pastille de réglisse carrée dont les petites boîtes jaunes sont encore aujourd’hui remplie manuellement et contiennent toutes… entre 260 et 272 cachous! Les dragées ont été créées en 1220, par un droguiste de Verdun qui a eu l’idée d’enrober une amande de sucre et de miel durci. Le rouleau de réglisse, surnommé « lacet », ou « mètre roulé » par les enfants, est composé deux fils collés ne mesurent que cinquante centimètres. Et l’usine Haribo, qui le fabrique, en sort 350 kilomètres par jour. La sucette a été inspirée à Georges Evrard, patron de l’entreprise « Pierrot Gourmand » dans les années 1920, alors qu’il se promenait dans une fête foraine où les enfants, se délectent de sucres d’orge, qu’ils évitent de déshabiller complètement de leur emballage pour ne pas avoir les doigts poisseux.
Bien sûr, les stars ont la cote. Mais les classiques font également partie de nos compagnons de sac à mains ou de fond de poche. Beaucoup d’entre eux ont été concoctés dans le secret des couvents et des officines. C’est là que les spécialistes ont percé les mystères des fleurs et des plantes aptes à nous soigner. Ces remèdes d’hier nous suivent encore aujourd’hui.
La réglisse existe également en carrés. Les Egyptiens l’utilisaient pour soulager les problèmes gastriques et les maux de gorge. Mais elle est déconseillée aux personnes souffrant de troubles cardiaques. L’angélique est connue pour ses vertus expectorantes. Au Moyen Age, elle permettait, dit-on de lutter contre la peste. Ce n’est qu’au 18e siècle qu’elle est devenue une friandise. Toujours au Moyen Age, la violette entrait dans la composition du sucre violat, souverain contre la constipation. Aujourd’hui, cette délicieuse fleur parfumée est cristallisée dans du sucre candi.
La pastille Vichy, créée en 1825 avec les eaux riches en sels minéraux de la même ville, est née, elle, pour soulager les maladies du foie et de la digestion.

Les bonbons tout moches: mode passagère?

Si une clientèle fidèle continue à apprécier des caramels à la crème, les enfants lorgnent vers d’autres horizons. Avec leurs têtes de morts, leurs grimaces et leur drôle de gélatine dégoulinante, les nouveaux bonbons font, semble-t-il, fureur dans les cours d’école. Plus c’est laid et gluant, plus ils séduisent! Les doigts poisseux activent des leviers libérant des jets de sucre liquide, les petites bouches avalent sans broncher des monstres acidulés, le tout dans la volupté la plus béate. La vague de « bonbons pas beaux » qui déferle sur nos têtes blondes fait appel à leur imagination, se transforment en jouets d’un instant, et semblent sortie d’un jeu vidéo. Les enfants en raffolent… pour le moment.

Martine Bernier

Faites des crêpes!

27 janvier, 2009

Il fallait bien le savoir d’un maître-crêpier pour oser un ouvrage sur ce plat respectable entre tous qu’est la crêpe!
L’homme exerce depuis plus de 25 ans dans le quartier breton de Paris. Cela lui donne une certaine assise qu’il a mise au service de la Grand Messe des Crêpes.

Dans « Faites des crêpes! », vous trouverez les recettes des appareils à crêpes basiques, l’art et la manière de réaliser ces petites merveilles et de les faire sauter, et un nombre impressionnants de galettes et crêpes, de la plus classique à la plus inventive.
Pour faire bonne mesure, un chapitre est également consacré aux blinis et aux pancakes.
Le tout agrémenté de photos à vous mettre l’eau à la bouche!

« Faites des crêpes salées et sucrées », Jean-Pierre Noirot et Frédéric Faye, Editions France Loisirs.

Cuillères, verrines, petites bouchées

26 janvier, 2009

Un élément majeur a tendance à me décourager lorsque je franchis le seuil de la cuisine: que prévoir dans les assiettes?
La mode est aux verrines, cuillères et autres bouchées. Il était donc normal de m’aventurer dans ce monde inconnu pour moi…
Histoire de saupoudrer vos buffets, apéritifs entrées et autres mignardises d’un zeste d’exotisme et de dépaysement, le pâtissier Benoît Moulin, formé notamment chez Gaston Lenôtre, a concocté 66 recettes originales ou « classiques revisités ».
Le tout apporte un souffle bienvenu de nouveauté appétissante et colorée.

« Cuillères, verrines, petites bouchées », Benoît Molin, Ed. France Loisirs

200 recettes simplissimes

26 janvier, 2009

En cuisine, il y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas.
Je fais très clairement partie de la deuxième catégorie.
Aussi, lorsqu’un livre de recettes veut faire son entrée dans ma bibliothèque, doit-il répondre à certains critères.
Il doit proposer des menus originaux, simples et réalisables par n’importe qui, y compris par les moins doués d’entre nous, dont je fais partie.
Mission impossible? Non. Certains livres relèvent plutôt bien le défi.

Parmi eux: « 200 recettes simplissimes ».
Le titre ne pouvait que m’interpeller.
Le contenu tient ses promesses.
La cuisine proposée est réalisée selon des produits de saisons, elle est légère et saine, expliquée de façon claire à travers des pages rehaussées de photos.
Pour les cuisiniers et les cuisinières apprenti(e)s, le cas n’es pas désespéré!

« 200 recettes simplissimes » Jim Dupleix, France Loisirs

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