Archive pour la catégorie 'Insolite'

Une ponctuation qui coûte cher

18 novembre, 2009

Aujourd’hui, on m’a dit la phrase suivante:  »A quoi bon utiliser la ponctuation? Ca ne sert à rien! »

Ah. Ca ne sert à rien. Vraiment?

- Un jour, la tsarine Marie Feodorovna a sauvé la vie d’un homme. Simplement en changeant de place une virgule insignifiante sur un décret signé par son mari Alexandre III. Il avait écrit: « Grâce impossible, envoyer en Sibérie ». Après l’intervention de Marie, le texte a donné:  »Grâce, impossible envoyer en Sibérie. »

- A cause d’une virgule mal placée, le gouvernement américain a perdu la bagatelle d’un million de dollars. Un texte de loi sur les tarifs douaniers, adopté en 1872 , indiquait, dans la liste des produits détaxés: fruit plants, tropical ans semitropical. Les importateurs ont estimé que ce texte exemptait de droits de douanes toutes les plantes tropicales et semi-tropicales, et ont eu gain de cause. Cette petite virgule de rien du tout a coûté une perte énorme au Trésor américain, jusqu’à ce que le texte soit rectifié, en 1874             

Pas important, la ponctuation, disiez-vous?

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Plus de de 12’200 visites sur écriplume depuis sa création, et sans la moindre publicité… c’est assez étonnant. Merci… Simplement merci.

J’ai reçu un très joli cadeau pour le passage de ce cap. Un message personnel écrit par un lecteur belge, qui figure depuis quelques temps parmi mes contacts facebook. Un message magnifique. Il y précise avoir été sur le blog cet après-midi, et avoir lu tous les textes. Miraculeusement, il a survécu!

Si parfois je me demande pourquoi j’écris, les messages de ce type, que vous avez la délicatesse de m’adresser, me remettent les idées en place. Oui, simplement merci.

Martine Bernier

 

Les objets trouvés les plus étranges

30 octobre, 2009

Je vous avais dit que je vous entraînerais dans un monde spécial, cette nuit. Je tiens parole: je vous emmène dans l’univers des objets trouvés de Paris. Autrefois, les objets égarés appartenaient au roi ou au seigneur. Puis les choses ont changé. En 1939, le service spécifique  des objets trouvés a été installé au 36 de la rue des Morillons dans le 15e arrondissement. Aujourd’hui, il reçoit 140’000 objets par an. J’ai toujours été fascinée par la distraction des gens. En lisant la liste des objets les oubliés les plus insolites, on peut s’interroger.. Jugez vous-mêmes…

Une casquette de l’Armée Rouge. Une chaise roulante pour handicapé. Un crâne humain. Un dentier. Un exemplaire de Harry Potter… en tibétain. Une langouste naturalisée. Un lingot d’or. Un oeil de verre. Une poupée gonflable. Une prothèse de jambe trouvée le 10 décembre 2004 dans un bus… et qui n’a toujours pas été réclamée par son propriétaire. Une tronçonneuse. Trois urnes funéraires. Une valise d’infirmière remplie de prélèvements. Une veste de pompier new-yorkais.

Dans le genre distrait, je suis ravie de découvrir qu’il y a pire que moi!

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J’ai eu un appel, cet après-midi, qui m’apportait une nouvelle un peu meilleure que celles d’hier. Lorsqu’il s’agit de la santé d’un enfant, les hommes dignes de ce nom se mobilisent. C’est ce qui se passe en ce moment. Ce genre de situation a un bon côté: elle permet d’aller à l’essentiel, de découvrir les êtres pour ce qu’ils sont vraiment et de mettre en commun ce que chacun a de meilleur… Ou de pire dans le cas d’un homme en particulier qui est le seul que j’ai connu à agir comme il l’a fait. Dans le cas présent, j’aime ce que je découvre.

Martine Bernier

Amala et Kamala, les enfants loups

28 octobre, 2009

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 Connaissez-vous l’histoire d’Amala et Kamala? Elle dit ceci….

En octobre 1920, un certain révérend Singh captura (oui, vous avez bien lu: captura…) deux petites filles âgées de trois et cinq ans. Leur particularité? Elles avaient vécu avec une meute de loups non loin du village de Midnapore, en Inde.

Baptisées Amala et Kamala, elles étaient muettes, mis à part quelques grognements émis, marchaient à quatre pattes et avaient un goût prononcé pour la viande crue.

Les petites filles affichaient un comportement « sauvage ». Elles refusaient d’être habillées, mordaient et griffaient ceux qui les approchaient. Elles ne semblaient pas avoir de sentiments humains, si ce n’est la peur, vivaient la nuit, et avaient les mêmes particularités que les loups qui les avaient élevées.

Amala mourut au bout d’un an d’existence « civilisée », des suites d’une infection rénale. Kamala sembla souffrir de la mort de sa soeur. Plus âgée qu’elle, elle commença à se laisser approcher et évolua jusqu’à accepter de vivre dans une maison, en compagnie d’autres personnes. Elle réussit à acquérir  un vocabulaire de 45 mots, n’arriva jamais à marcher réellement debout et finit par s’éteindre en 1929, de fièvre typhoïde.

Voici donc l’histoire telle qu’elle a été rapportée. Mais des recherches menées par Serge Aroles, chirurgien et auteur du livre « Les Enfants Loups », semblent démontrer que tout cela n’était que supercherie et que jamais ces fillettes, dont l’aînée devait être déficiente mentale, n’ont vécu chez les loups.

Quant au révérend Singh, il semblait être un vilain coco, puisqu’il semblerait qu’il battait les enfants et s’était engagé à exhiber Kamala aux Etats-Unis. L’histoire était juteuse… la réalité nettement moins romanesque…

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J’ai reçu une mauvaise nouvelle, aujourd’hui.
Mais je relativise. Ce jeudi, je pense surtout à un jeune garçon qui va passer des examens médicaux douloureux. Je pense à son père qui, je crois, donnerait n’importe quoi pour vivre tout cela à sa place. Ceux que j’aime là-bas, je ne les lâche pas du coeur…

Martine Bernier

Le délice vietnamien

13 octobre, 2009

Ce soir, j’ai invité mon fils aîné, Sébastien, et sa compagne, Magaly au restaurant chinois pour fêter l’anniversaire de cette dernière.
J’avoue que j’ai un grand faible pour le couple plein de gentillesse et d’humour qui tient ce restaurant.
A chaque fois que je passe la soirée chez eux, je sais que quelque chose va se passer de drôle ou d’insolite.
Et il est rarissime que je n’attrape pas le fou rire lorsque je leur rends visite.
La soirée a tenu ses promesses…

En entrée, mon héroïque rejeton a décidé d’essayer ‘L’oeuf centenaire » que même la patronne n’a jamais osé s’aventurer à goûter, nous a-t-elle confié par la suite.
Le plat est arrivé sous l’oeil dubitatif de Magaly.
De mon côté, je l’ai goûté aussi…
L’oeuf centenaire est… noir.
Ou plutôt le jaune est noir, et le blanc est gélatineux et brun.
Tout vient du mode de cuisson, et le goût est très particulier, plutôt bon.

En fin de repas, alors que nous étions les derniers clients, la maîtresse des lieux a passé un moment avec nous. Elle nous a expliqué venir du Vietnam tandis que son époux est Malais, je crois.
Et a commencé une conversation ahurissante.
Il faut l’imaginer avec un accent vietnamien très prononcé.

- Ye qui est tlès bon, y’est l’oeuf de cane avec le caneton dedans.
- Pardon????
- Oui! Ca ye mange au Vietnam. Y’est vlaiment tlès bon. Comme je yais que mon mali aulait pu êtle choqué, y’ai attendu que ce yoit la nuit poul l’emmener en manger aussi. Là-bas on mange dehols, dans la lue.
- Et il a aimé?
- Oui, beaucoup! Mais il ne yavait pas ye que y’était!
Madame continue en nous expliquant qu’elle fait elle même son saké de riz.
Elle nous décrit sa recette en précisant:
- Y’est tlès tlès bon! Mais ya me fait toulner la tête!

Se retournant vers son mari qui débarrassait les tables, notre adorable patronne lui a demandé:
- Tu te youviens des oeufs de cane avec le caneton dedans?
- Oui! Y’est tlès bon.

Petit silence rêveur et Monsieur poursuit, hilare:
- Et y’est tlès aphlodiyiaque!!

Et on me demande pourquoi j’ai le fou rire lorsque je vais voir ces gens délicieux…

Martine Bernier

Les Hommes-Taupes

7 octobre, 2009

Ma vie m’entraîne en ce moment à la Saline et aux Mines de Sel de Bex, en Suisse, où j’ai la chance de rencontrer individuellement chacun des employés.

Lundi, pour la première fois, j’ai pu passer du temps avec les hommes qui travaillent dans la mine, parmi lesquels les trois derniers mineurs de Suisse, me dit-on.
Je devrais dire cinq: deux mécaniciens oeuvrent eux aussi dans la mine et se consacrent à la maintenance si difficile des installations.

Je connais les mines de sel, royaume mystérieux situé à 400 mètres sous la montagne.
Les touristes y accèdent par un petit train et débouchent dans un univers souterrain très particulier.
Hors des salles bien éclairées réservées à la partie musée, s’étendent des kilomètres de galeries, le plus souvent plongées dans le noir.
Le domaine réservé des mineurs.
Environ une fois par an, ils procèdent à un sondage qui dure huit mois.
Ils extraient des « carottes » du sol, qu’il vont chercher jusqu’à 800 mètres de profondeur.
Tous m’ont dit: « Quand on trouve du sel, c’est l’explosion de bonheur! »
Je les imagine…

De l’eau douce est injectée dans ces forages puis repompées sous forme de saumure ensuite transportée à la saline pour en extraire le sel.

La vie de ces hommes-taupes est impressionnante.
Ils vivent dans la mine de 6 heures à 15 heures, chaque jour de la semaine, sans en sortir.
En hiver, ils ne profitent de la lumière du jour que très peu de temps.
Leur métier est salissant, dur. Ils vivent constamment dans la semi-obscurité, le sel et l’eau.

Monde vivant, la mine évolue constamment. En raison de la présence du sel, le matériel installé subit la corrosion a une vitesse folle.
Des petits ou gros, voir très gros morceaux de roche tombent régulièrement des plafonds et des murs (à noter que la partie visiteurs est sévèrement contrôlée).

Et le grisou, ce gaz métane qui fait frémir, existe là-bas comme dans toutes les mines du monde.
En 350 ans d’exploitation, il a tué, blessé.
Tapi dans les galeries du 11e étage, il y dort sans que plus personne ne s’aventure dans ces lieux.

La sécurité a fait d’énormes progrès au cours de ces dernières années. Les mineurs disposent de détecteurs fixes, dans les salles, et d’autres, mobiles, qu’ils prennent avec eux chaque jour.
Une alarme se déclenche dès que l’atmosphère devient suspecte. L’orage, semble-t-il, peut provoquer des poches de grisou importantes. Mais les hommes ne sont jamais à l’abri d’une mauvaise surprise. Même en forant, ils peuvent libérer le gaz qui peut alors faire refouler l’eau du forage avec une force saisissante.

La nuit, les hommes ont instauré un système de permanence. A tour de rôle, ils peuvent être appelés si les appareils électroniques détectent une panne, une fuite ou un problème quelconque.
Tous m’ont expliqué que, s’ils doivent intervenir ainsi, de nuit, ils prennent des mesures particulières.
Comme la personne de piquet se déplace seule, elle téléphone à l’un de ses collègues pour l’informer qu’elle entre dans la mine, puis le rappelle toutes les heures jusqu’à sa sortie.
Il peut lui arriver n’importe quoi, une chute ou un accident quelconque, il faut au moins que quelqu’un soit prévenu…

Ensuite, le mineur prend sa voiture et se rend sur le site de la mine, au Bouillet.
Tous m’ont dit que c’est ce qui les impressionne le plus.
Le site n’est pas éclairé la nuit, et est très impressionnant, en bordure de forêt et de montagne.
Une fois sur place, il sort le train et s’engage dans les galeries.
Entrer de nuit dans un univers pareil… la seule pensée me donne froid dans le dos.
Eux pas.
Lorsqu’ils entrent dans la mine, même seuls de nuit, ils sont chez eux.
Il y règne une température constante de 18 degrés.
Là-bas, ils retrouvent leurs automatismes, et s’attellent à la tâche.

Tous affirment qu’ils ne pourraient plus travailler ailleurs, qu’ils sont fiers d’être mineurs, fiers de s’inscrire dans ces dynasties professionnelles qui les ont précédés.
Il faut dire que, parmi les générations de premiers mineurs figuraient des héros.
Pour creuser chaque marche au marteau et à la cisette dans le noir, il fallait être héroïque.
Des héros discrets, qui estimaient sans doute être là pour gagner leur pain, et ne rien faire d’extraordinaire…

Aujourd’hui encore, plusieurs membres de mêmes familles travaillent à la mine comme à la saline.
Parmi les trois mineurs de sel, deux sont pères et fils.

Lorsqu’ils sont seuls dans la mine, tous me parlent des bruits étranges qu’ils entendent alors qu’il n’y a personne.
La mine respire, vit sa vie…
Ou alors, est-ce le Frelaton, dont ils parlent en souriant à peine, ce « vieil homme de la mine », ce fantôme qui se manifeste lorsqu’il est dérangé?
Mystère…

Martine Bernier

http://www.mines.ch/

Un drôle d’anniversaire…

6 septembre, 2009

Je lisais l’actualité sur le Net, tout à l’heure, lorsque je suis tombée sur cette news parfaitement burlesque.

En Angleterre, un couple a organisé une fête pour les 50 ans de… leur réfrigérateur. Amis, famille et voisins ont tous été invités à partager un grand buffet froid et un gâteau. Acheté en 1959, l’engin continue à fonctionner parfaitement. Seul le thermostat  a dû être changé.

Moralité: je suis née la même année que ce frigo. Et si l’on ne m’a pas changé le thermostat, il faut reconnaître que certaines pièces sont plus ou moins fragiles. Comme quoi, tout ce qui est né en 59 n’est pas d’égale qualité. Je comprends  la joie de l’heureux couple qui a décidément investi dans du solide. Tiens, il faudra que je pense à demander sa date de naissance à mon micro-ondes… L’humour britannique a le don de m’amuser…

M.B.

L’art et la manière de lutter contre les insomnies

29 juillet, 2009

L’histoire se passe dans les Hautes Alpes. Depuis un bon moment, nous raconte le journal le Dauphiné,  les  copropriétaires d’une résidence se désolaient de retrouver leurs voitures endommagée et couvertes de griffures. En bonne logique, ils faisaient réparer leurs véhicules… qui étaient aussitôt abimés à nouveau.

L’heure était grave. Le cas a été discuté lors des assemblées des copropriétaires, et auprès du syndic avant que des plaintes multiples soient déposées au commissariat. Sans résultats.

Certains propriétaires ont alors décidé de se transformer en inspecteurs  gadget. Cachés au-dessus des garages ou derrière leurs fenêtres. Toujours sans succès. Exaspérés, le syndic et les copropriétaires ont  placé une petite caméra derrière un volet, tournée vers le parking. Trois autres voitures ont été victimes du rayeur sauvage, motivant le syndic à consulter la bande-vidéo. Et là, ô surprise…. ils ont découvert que le vandale était une dame de 79 ans, à l’irréprochable réputation.

Pourquoi s’acharnait-elle contre les carrosseries? Parce qu’elle souffrait d’insomnie et n’avait rien trouvé de mieux, pour se calmer, que d’aller griffer les voitures. Pas bien, ça… Notre Calamity Jane va devoir rembourser les dégâts non pris en charge par les assurances, ainsi que les franchises, pour un total de près de 7000 euros.

Je ne sais pas si la méthode est efficace pour lutter contre l’insomnie, mais il est clair qu’elle est un peu chère. D’autant que les relations de la dame avec ses voisins risquent d’être légèrement compromises. Je rassure mes complices du Triangle d’Or, je ne vais pas essayer.

 

Martine Bernier

Vers et lune: mystère et croyance…

23 juillet, 2009

Ce soir, j’ai appris qu’une curieuse croyance, dans la région, parle des « Vers de  Lune ».  Elle prétend que, à la période de la pleine lune, les enfants et certains adultes sont gênés par des vers contre lesquels les vermifuges traditionnels, dit-on, ont le plus grand mal à agir. Aussi les personnes touchées se tournent-elles vers des guérisseurs qui, eux, obtiennent, toujours selon la rumeur, des résultats probants.

Toujours incapable d’entendre ce genre d’affirmation sans tenter d’en savoir plus, j’ai fait une rapide recherche sur Internet, et j’ai découvert des forums où des personnes de tous milieux s’expriment sur le sujet. Comme toujours dans ce genre de cas, la tension grimpe vite entre ceux qui y croient et leurs détracteurs. Les uns affirment que la corrélation entre la présence des vers et l’évolution de la lune a été observée depuis des générations. Les autres répliquent que ce phénomène a d’autres causes que la présence de la pleine lune, et qu’il ne repose sur aucune explication scientifique. Autrement dit: il ne faut pas y croire. Mais la tradition est tenace…

En cherchant mieux, j’ai découvert ce que nous savons tous: de tout temps, la lune a été liée à une foule de croyances. Ne dit-on pas que,  chaque fois qu’elle est ronde, le nombre des naissances augmente (ce qui est faux si l’on en croit les études menées sur le sujet), que la pleine lune provoque des insomnies, voire même des coups de folie? Des recherches semblent en témoigner… tandis que d’autres affirment le contraire. Match nul.

La lune influence apparemment les animaux et les plantes, mais, nous disent les scientifiques, beaucoup moins les humains. Cela dit… quelle importance? Si certains se trouvent bien à croire en l’influence de l’astre de la nuit, ils ont tout autant le droit de le faire que les autres ont celui de trouver cette théorie ridicule.

Pour ma part, en travaillant sur un dossier sur la biodynamie voici quelques années (voir rubrique « vin »), j’ai été impressionnée par le soin que les vignerons concernés mettaient à travailler en fonction de la lune, selon les principes de l’antroposophie. Aucun d’entre nous n’a la science infuse. Mais chacun a le droit de penser et de croire en ce qu’il veut. Même aux étonnants « vers de lune ».

Martine Bernier 

 

Chiens à l’école et offre d’emploi pour sorcière

12 juillet, 2009

Deux nouvelles inattendues ont attiré mon attention, aujourd’hui. 

En Grande-Bretagne, une école primaire n’a rien trouvé de mieux que d’inciter les élèves à s’entraîner à la lecture devant… des chiens. Motif: les toutous ont le bon goût de ne pas se moquer lorsque les apprentis lecteurs buttent sur un mot.

Une association a donc « prêté » ses animaux. Et, depuis le mois d’avril au cours duquel le projet a été lancé, le  niveau en lecture semble avoir augmenté.

Quelques voix s’élèvent (quand même!!) pour signaler que le projet n’est peut-être pas aussi génial que cela, étant donné qu’un chien, même s’il est dégoulinant de bonne volonté, ne peut pas corriger les erreurs éventuelles.

Ah bon? A la lecture de « La Métamorphose » de Kafka, mon chien n’hésite pourtant pas à me reprendre quand je ralentis le rythme…

Autre nouvelle farfelue. Si vous cherchez un emploi, j’ai peut-être trouvé celui de votre vie: sorcière.

Idéal pour les mères de familles qui n’ont jamais rien fait d’autre que de rester chez elles à s’occuper des enfants et du ménage, et qui cherchent à se recycler.

Cela se passe en Grande-Bretagne également, où les responsables des grottes de Wookey Hole ont passé une annonce d’emploi à l’ANPE Britannique. Ils souhaitent recruter une sorcière qui animera les visites des grottes et présentera aux visiteurs l’univers des sorcières.

Si vous voulez postuler, sachez que vous devrez savoir ricaner, ne pas être allergique aux chats et travailler durant les week-ends et les vacances scolaires. Pour 60000 euros annuels, , il faudra « vivre dans une grotte, être une sorcière et faire tout ce que font les sorcières. » Est recherchée une personne sympathique mais également espiègle avec beaucoup de caractère ». 

L’histoire ne dit pas s’il faut avoir une verrue sur le nez et si la candidate risque de finir en méchouis sur le bûcher. Ce qui mériterait une petite prime de fin d’année…

 

Martine Bernier
 

Hard Rock contre criquets

11 mai, 2009

 

Hard Rock contre criquets dans Actualite 

Vous connaissez mon goût pour l’actualité insolite. L’une de ces nouvelles devrait vexer l’un de mes fils, ou mon ami Bruno aux goûts hard rockeux. Je m’excuse d’avance auprès d’eux pour l’irrespect de la chose.

Au Nevada, la ville de Tuscarora a dû faire face à une invasion de criquets, comme chaque année en avril. Ca lasse. J’ai vu cela en Ouzbékistan, je peux vous dire que c’est loin d’être rigolo. Que feriez-vous, vous, pour chasser ces bestioles indésirables? Les habitants ont tout essayé et ont fini par trouver leur solution.  Ils ont sorti leurs chaînes stéréo à l’extérieur, et les ont  branchées sur la station de radio rock locale, en poussant le volume au maximum.

Et ça marche… Ils ont essayé plusieurs styles musicaux, mais, affirment-ils, aucun n’est aussi efficace que le hard rock pour faire fuir les criquets. Il resterait également la solution d’écraser les bestioles en question, mais elles dégagent une odeur épouvantable dès qu’elles sont réduites en bouillies. Donc, il faut les faire fuir.

Voilà, vous savez tout. Si vous subissez la venue de nuées de criquets, préparez leur un petit panaché de Deep Purple, Alice Cooper, AC/DC ou Aerosmith. Vous les verrez filer à toute vitesse.

Et si vous voyez une fusée galoper derrière eux, ne vous inquiétez pas. C’est moi.

 Martine Bernier
 

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