Archive pour la catégorie 'Insolite'

L’automariage de Désirée. Et toc!

4 octobre, 2011

Elle s’appelle Désirée et est afro-américaine.
Elle est tombée sur l’un de ces hommes irresponsables qui n’ont pas de parole.
Son « fiancé » l’ayant quittée juste avant la cérémonie du mariage, Désirée a réagi comme personne ne l’avait fait avant elle.
Elle s’est mariée… avec elle-même, plutôt que d’annuler la cérémonie.
L’une de ses amies, Rachel Kramer Bussel, a apporté son témoignage sur cet étrange mariage sur le site The Frisky.
Selon elle, Désirée a voulu sortir du modèle imposé par la société: le couple.
Elle a donné un grand coup de pied dans la pression sociale, a écrit des voeux à sa propre intention, et a demandé à son cousin de célébrer le mariage à New-York.
L’un de ces voeux hors normes a, paraît-il, été le suivant:  » Je vais faire de mon bonheur une priorité et me pardonner quand je ne suis pas parfaite. »
Entourée de ses proches, Désirée s’est donc mariée à sa façon.
Elle a déclaré à The Frisky:
« Je ressentais le besoin de faire de ce jour un jour pour moi et en faire quelque chose de positif, plutôt que de broyer du noir à la maison en me demandant pourquoi mon mariage n’avait pas lieu. Je ne voulais pas me concentrer sur ce que j’avais perdu mais plutôt sur ce que j’avais gagné ». Ce mariage paraît donc sain. « A la fin d’une relation, il est habituel de se sentir vidé ou sonné. Je voulais passer du temps avec moi plutôt que d’essayer de m’embarquer dans une nouvelle relation en guise d’automédication. Bien que cela peut être effrayant et désagréable, c’est bon d’être seule ».

C’est en tout cas mieux que d’être mal accompagnée.

Martine Bernier

Mais d’où vient l’arobase?? Du Moyen Age!

2 octobre, 2011

Beaucoup d’entre nous ont découvert le signe @ avec l’arrivée des adresses électroniques.
De là à penser que le signe en question a été créé à l’ère de l’informatique, il n’y a qu’un pas.
Et pourtant, non!
L’arobase aurait été inventé par les scribes dans les monastères occidentaux.
Si!
C’est le linguiste Berthold Louis Ullman qui nous fournit cette hypothèse, nous expliquant que l’origine du @ remonterait au VIe siècle.
Il proviendrait de la contraction du ad latin (signifiant « à » ou « vers »).
Pour gagner du temps, les moines copistes auraient enroulé le d autour du a.
Le signe a fait son petit bonhomme de chemin, a été souvent oublié, pour renaître au XIXe siècle, aux Etats-Unis.
C’est là qu’il est devenu notre « at » ou « à »…
Amusant, non?

Martine Bernier

Paris-Plages? Pas nouveau.

29 septembre, 2011

Connaissez-vous la petite histoire qui se cache derrière
En 2002, la ville de Paris a lancé son opération Paris-Plages qui transforme les quais de la Seine en bord de mer durant un mois.
La plage à portée de ceux qui ne partent pas en vacances…
La même année, la mairie de Paris déposait l’appellation Paris-Plages, histoire de pouvoir l’utiliser commercialement.
Seulement voilà…
Depuis 1882, il existait une station balnéaire dans le Pas-de-Calais appelée Le Touquet-Paris-Plage.
Elle utilisait joyeusement la marque Paris-Plage à des fins commerciales, ce qui ne faisait pas plaisir du tout à Paris.
Entre gens de bonne compagnie, le procès a pu être évité de justesse…
Un accord à l’amiable a été conclu: la ville du Touquet continuerait à employer le terme « Paris-Plage » (sans s) dans sa politique de communications.
Mais Paris et uniquement Paris utiliserait la marque commercialement.
Non mais!!

Quel est ce petit coin de pays qui vient se mesurer à la grande capitale, mmmm?
Ils ont osé… j’adore.

Martine Bernier

Plainte tardive: La Louisiane

14 septembre, 2011

La Justice a parfois à faire face à des affaires insolites.
Celle de l’Escroquerie à la Louisiane en fait partie.

En 1976, les tribunaux de la Nouvelle-Orléans enregistrent une plainte émanant de Cecilia M. Pizzo.
Cette dernière a l’intention de faire annuler l’achat de la Louisiane, en 1803, qui avait à l’époque doublé la superficie des Etats-Unis.
Selon elle, ni Napoléon ni Thomas Jefferson n’avaient autorité pour conclure un tel marché.
Donc, ces quelque trois millions d’hectares appartiennent toujours à… l’Espagne.
Voilà.
C’était tout simple.
Vu que la Justice était informée, il lui suffisait de rendre à César…. et d’expliquer aux habitants qu’ils venaient de changer de nationalité au passage.

On imagine que le juge Jack M. Gordon a dû être très contrarié.
Après avoir bien réfléchi, il a statué: s’il était sans doute exact que seuls le Parlement français et le Congrès américain avaient légalement le droit d’entreprendre ces négociations, Mme Pizzo avait engagé son action en justice avec…. 167 ans de retard.
La plaignante avait dû passer beaucoup de temps à étudier l’affaire, mais avait omis de se renseigner… le délai de prescription était de six ans.
Flûte.

Martine Bernier

Le chien robot

13 septembre, 2011

Ce matin, je lisais un article sur la nouvelle génération des chiens robotisés.
Le dernier arrivé s’appelle Genibo et coûte 2000 dollars.
Il est né en Corée et n’est livrable qu’en Amérique (cela vous étonne vraiment?)
Disponible en blanc, noir, bleu ou rose, on dit de lui qu’il a une personnalité « charmante et espiègle », qu’il n’aime pas qu’on lui touche les flancs et qu’il appartient à la race des bull-terriers.
Il s’endort quand on ne s’occupe pas de lui pendant cinq minutes, fait des bêtises, peut agir de manière autonome et « exprime de l’amour et de la sympathie pour son maître ».
Hum.
Quand je regarde la photo, j’y vois plutôt un bidule de métal fort peu attirant, bardé de capteurs, aux articulations aussi apparentes et laides qu’un pantin raté, et ne ressemblant en rien à un chien.

Comme Pomme rôdait non loin de moi, vaquant à ses occupations canines matinale, je lui en ai touché un mot.
- Un chien robot… qu’est-ce que tu en pense, toi?
Mon Mogwaï qui, elle, est un VRAI bichon havanais avec tout ce que cela comporte de tendresse, d’indépendance et de câlinerie, m’a regardée, interloquée.
- Oui, je sais ça peut surprendre. Note qu’il a des qualités: pas besoin de le sortir quand il pleut, ni de ramasser ses déjections. Pas cher en nourriture et en frais vétérinaires, non plus..

Ce qui s’est passé ensuite, je ne l’ai pas vraiment compris.
Pendant deux heures, Pomme s’est appliquée à me montrer qui elle est.
La démonstration a commencé par une cavalcade à travers l’appartement, son mouton martyre dans la gueule.
Puis elle est allée boire dans l’arrosoir de la terrasse, chose qui lui est interdite.
Ensuite, elle a semé ses os à travers la maison, avant de s’engager dans une partie de football en tête-à-tête avec sa balle en tissu, réduisant au passage le tapis de l’entrée à la condition de vulgaire machin informe et abandonné.
Quelques jappements près de la porte plus tard pour m’informer que mon voisin était dans le couloir, et elle m’accompagnait pour l’arrosage de l’armée de plantes et de fleurs de la maison.
La mission terminée, elle a émis le désir de venir me surveiller pendant que je mettais la dernière main à un article.
De petits mordillements, un regard appuyé et une démonstration de communication muette m’ont fait comprendre que j’avais oublié de lui donner à manger.
Repue, elle s’est laissée tomber sur le dos, sur le sol, exprimant sa joie et son bien-être par de petits bruits assortis de trémoussements.
Quand elle a eu terminée, elle est venue me rejoindre, a posé ses pattes avant sur ma cuisse et s’est étirée de tout son long, dans cette position qui la rend irrésistible.

Pour le cas où je ne l’aurais pas compris, elle venait de me faire comprendre sa pensée.
Qui, en gros se résume à ceci:  » Et tu t’imagines que tu pourrais me remplacer par un bout de ferraille??? »

Martine Bernier

Questions de touristes

12 septembre, 2011

Les personnes qui travaillent dans les Offices du Tourisme et dans les bureaux de renseignements ont toutes des anecdotes croustillantes à raconter sur les questions qui leur sont posées par certains touristes.

Parmi les professionnels qui collectionnent les plus belles perles, se trouvent ceux qui travaillent dans le bureaux de renseignements parisiens, paraît-il.
Je suis tombée par hasard sur la liste des douze questions de touristes les plus amusantes… et je partage!

1. Où se trouve le musée du jus de pomme? (Musée du Jeu de Paume)
2. A quelle station de métro faut-il descendre pour Buckingham Palace?
3. Où est le musée de la Sécurité Sociale?
4. Comment faire pour aller aux arènes de Lucette? (Arènes de Lutèce)
5. Peut-on visiter les hécatombes? (les catacombes)
6. Comment aller au musée de la Marmotte? (Musée Marmottan)
7. Je souhaiterais visiter les égouts de Paris. Est-ce souterrain?
8. Quelle différence y a-t-il entre Paris et la France?
9. Les bateaux qui font des croisières sur la Seine sont-ils des bateaux qui bougent?
10. Dans quel quartier de Paris se trouve la Normandie?
11. Quelle ligne de métro faut-il prendre pour aller à Beauvais?
12. Quelle sortie faut-il prendre pour rentrer dans Paris?

Paris n’est pas le seul endroit où les touristes mélangent un peu les données…
Dans la série: L’Office du Tourisme peut tout et s’il ne peut pas, il se force, je me souviens d’une secrétaire d’OT de montagne qui m’avait raconté que, le matin même de ma visite, une dame l’avait appelée pour lui dire:
« Je viens passer une semaine chez vous à Noël, soit dans deux mois, et j’aimerais réserver avant qu’i ne soit trop tard. Mais avant, j’aimerais vous poser deux questions: quelle sera la météo et comment seront les pistes? »

Voui, voui…

Martine Bernier

Souris contre oiseau de fer

8 septembre, 2011

C’est une petite nouvelle de rien du tout, de celles qui font sourire… ceux qui ne sont pas directement concernés.
Depuis mardi soir, un avion est contraint à rester au sol, à Hong Kong.
Pour quoi ne peut-il pas décoller?
Parce qu’une souris a pris ses quartiers dans le cockpit du pilote.
Le personnel essaie de l’attraper, mais rien à faire: la souris est finaude.
Pour les 84 passagers qui ont dû dormir à l’hôtel, la plaisanterie n’est pas drôle.
Ils devaient s’envoler le 6 septembre pour Katmandou et risquent bien de devoir embarquer sur une autre compagnie que Nepal Airlines.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le problème se pose à cette dernière: une autre souris avait bloqué ce même Boeing 757 durant 11 heures, paraît-il avant d’être capturée.

Pas bien, ça, Nepal Airlines…
Mais restons positifs et saluons leur travail de lutte contre les passagers clandestins.

Martine Bernier

Messieurs, à la crèche!

3 septembre, 2011

Lorsque vous allez faire vos courses dans certains grands magasins, il n’est pas rare de pouvoir disposer d’une crèche garderie pour y laisser vos enfants, le temps de procéder à l’opération ravitaillement en toute tranquillité.
Ikéa a été l’un des précurseurs en la matière avec ses fameuses garderies dans lesquelles les chères têtes blondes peuvent se jeter avec délices dans le « bac à balles multicolores ».
La grande surface récidive en créant cette fois, en Australie, son premier « Manland ».

Oui, vous l’avez compris: il s’agit d’une crèche pour hommes.
Ces messieurs peuvent donc désormais jouer à la console de jeu, au flipper, au baby-foot ou en regardant la télévision, pendant que leurs compagnes font leurs achats dans le magasin.
Comme vous pouvez le constater: rien que des activités de « grands ».
Pour le cas où ils auraient un petit creux, ils peuvent même demander un hot-dogs.
Le paradis, quoi.

Je suis cependant un peu perplexe.
Ikéa est une chaîne de magasins d’ameublement, pas un magasin d’alimentation ou de cosmétiques.
Quand on y va, en principe, c’est pour choisir des meubles ou des éléments de décoration pour la maison.
Et, toujours en principe, ce genre de choix se fait à deux.
C’est même tout le côté plaisant de la démarche.
Qu’ils ne viennent donc pas protester si leurs femmes sortent avec des canapés froufroutants.
Femmes, parquez les machos, les indifférents et les paresseux: le magasin est à vous!

Martine Bernier 

L’étrange manuscrit de Voynich

22 août, 2011

pvoynich.jpg
Sans doute en avez-vous déjà entendu parler.
Si non, le manuscrit de Voynich est une énigme.
Découvert en 1912 dans la villa Mondragone, à Rome, par Wilfrid Voynich, il se trouvait dans un lot de livres offerts par des Jésuites.
L’ouvrage ressemble à un traité d’herboristerie ou d’astronomie datant du Moyen-Age.
Jusque là, rien de mystérieux, direz-vous.
Ce qui l’est davantage, c’est que le livre a été rédigé dans une langue totalement inconnue et que les plantes qui y sont reproduites ne s’apparentent à aucune espèce connue.
Voynich a passé le reste de sa vie a essayer de décrypter l’ouvrage, sans succès.
Des dizaines de spécialistes des codes secrets et de la cryptographie se sont eux aussi penchés sur le manuscrit.
Sans plus de résultat.
Depuis le début de l’année, cependant, le livre a révélé l’un de ses secrets grâce à Greg Hodgins, du département de physique de l’Arizona.
Il est allé à la bibliothèque de l’université de Yale où l’ouvrage est conservé, et en a prélevé quatre micro échantillons de de 1 mm sur 6 mm, qu’il a analysés dans son laboratoire équipé d’un spectromètre de masse.
Il a ainsi pu dater son âge grâce à la quantité de carbone 14 contenue dans la peau d’animal qui a servi pour le réaliser.
Il daterait du début du 15e siècle, soit un siècle de plus que ce que l’on pensait jusqu’ici.

Certains pensent cependant toujours qu’il s’agit d’un canular.
Comme le psychologue anglais Gordon Rugg qui a passé des mois à étudier le manuscrit et qui en a conclu qu’il n’a ni queue ni tête.
Si vous avez envie d’essayer de vous faire une idée sur la question, le manuscrit de Voynich est en ligne sur http://voynichcentral.com/gallery/
Qui sait, peut-être en trouverez-vous la clé?

Martine Bernier

Anti solitude

17 août, 2011

funktionide.jpg
Cela ressemble à un grand oreiller polochon ou a un bébé phoque tout mou, mais ce n’est ni l’un ni l’autre.
« Funktionide » est un robot émotionnel à la vocation de doudou, destiné à « réconforter les personnes isolées ».
C’est un designer allemand, Stefan Ulrich, qui en a eu l’idée et qui l’a conçu.
Ce distributeur de tendresse se laisse caresser, se déplace en douceur pour tenir compagnie à son propriétaire, dit-on.
D’ailleurs tout est douceur chez lui.
Il ne manquerait plus qu’il soit violent, tiens.
Cette énorme masse pseudo tendre et pseudo vivante est une présence pour les personnes seules.
Et le designer précise quand même que  » son but n’a jamais été de proposer ces robots comme solution immédiate au sentiment d’isolement dont sont victimes beaucoup de personnes, mais de s’interroger sur les moyens de lutter contre la solitude. »

L’air de rien, ce boudin remuant va-t-il nous apprendre à nous passer des autres humains?
Y a-t-il plus pathétique que de chercher des solutions robotiques pour consoler de la solitude?

Martine Bernier

12345...20