Archive pour la catégorie 'Insolite'

Allo?

28 juin, 2011

Je me suis souvent demandé où partaient les mails qui disparaissent de la circulation sans laisser de traces.
J’ai eu un embryon de réponse ce matin, à travers une anecdote plutôt amusante.

Alors que je m’installais pour commencer ma journée de travail, mon ordinateur a commencé à clignoter dans tous les sens afin de me rappeler que nous arrivions à la date d’anniversaire de l’un de mes amis à qui je n’ai plus donné de nouvelles depuis trois ou quatre ans.
Comme je sais qu’il en demande, j’ai décidé de lui écrire.
Et je lui ai adressé un mail assez long que j’ai envoyé à son adresse.

Une heure plus tard, le téléphone sonne.
Le numéro qui s’affiche m’est inconnu, ce qui n’est pas rare vu mon activité.
De l’autre côté, une voix d’homme:

- Bonjour, je suis Pierre V…

J’ai un blanc.
Pierre V… est le nom de mon ami à qui je viens d’écrire, et… ce n’est manifestement pas lui!

- Vous m’avez envoyé un message par erreur je crois, dans lequel vous me souhaitez mon anniversaire.
- Je suis désolée, j’étais pourtant sûre d’avoir mis la bonne adresse!
- Ce n’est pas grave. Ce qu’il y a d’amusant, c’est que j’ai mon anniversaire le mois prochain!
Je souris.
Il poursuit:
- Je voudrais vous demander: qui est Eric?
Un peu interloquée, je lui explique.
Il me demande quel est son nom de famille.
- Le même que le mien. Pourquoi?
- Ah non, cela ne me dit rien… nous ne nous connaissons pas.
- Je ne pense pas, non. Mon ami Pierre a plus de 80 ans…
- Ah oui: pas moi!
- Et bien au moins aurais-je eu l’occasion de vous souhaiter un bon anniversaire!

Il a ri, je l’ai encore remercié de m’avoir avertie de mon erreur, nous nous sommes dit au-revoir et j’ai raccroché.
C’est sans doute insignifiant.
Mais c’était sympathique.
Voilà un mail perdu qui n’est pas parti au Cimetière des Eléphants!

Martine Bernier

Au bonheur des syllogismes

21 juin, 2011

Ce soir, je fais un tour au pays des syllogismes.
Mais si, mais si, vous connaissez…
Ne fut-ce que celui-ci, très célèbre, signé par Aristote:

« Les hommes sont mortels
Or Socrate est un homme
Donc, Socrate est mortel. »

Disons, pour faire simple, que le syllogisme se décompose sous forme d’un argument en trois propositions: la majeure, la mineure et la conclusion.
Nous l’avons délaissé, mais il a joué un grand rôle dans l’enseignement, au Moyen Age.

Seulement voilà.
L’être humain est ainsi fait qu’il aime ridiculiser son oeuvre.
C’est d’ailleurs ce qui le rend intéressant!
Comme le syllogisme n’était pas transcendant dans le raisonnement scientifique, les auteurs, donc, ce sont amusés.
En voici quelques exemples.

« Ce qui bon marché est rare
Or, ce qui est rare est cher,
Donc ce qui est bon marché est cher! »

Montaigne a fait mieux dans la dérision:
« Le jambon fait boire
Or, le boire désaltère
Donc le jambon désaltère. »

Jonhathan Swift:
« Personne n’accepte de conseils
Par contre, tout le monde accepte de l’argent
Donc, l’argent vaut mieux que les conseils. »

Même nos voisins Bavarois ont joué au syllogisme. Celui-ci est connu chez eux et fait figure de proverbe:
« Si tu bois du vin, tu dormiras bien
Si tu dors, tu ne pécheras pas
Si tu ne pèches pas, tu seras sauvé.
Donc, bois du vin, c’est le salut. »

Et enfin, histoire de boucler la boucle, voici celui, loufoque, d’Eugène Ionesco, qui s’est attaqué au modèle d’Aristote:

« Tous les chats sont mortels
Or Socrate est mortel
Donc Socrate est un chat! »

CQFD!

Martine Bernier

Les métiers bizarres

16 juin, 2011

Vous cherchez du travail?
Peut-être avez-vous déjà vu la liste des jobs les plus bizarres qui soient.
Si non, la voici.
Histoire de voir qu’il existe des professions qui sortent de l’ordinaire…

- Chasseur de fourmis. Si cela vous tente, il s’agit de déterrer des fourmis vivantes pour approvisionner des élevages de ces insectes.
- Broyeur d’os. Rassurez-vous, cette activité ne se fait plus à la main depuis bien longtemps… et c’est donc bien à la machine qu’il faut broyer les os en vue de fabriquer de la colle forte.
- Manieur de baleines. Ne rêvez pas en vous imaginant en nounou pour mammifères marins ululant, quelque part au milieu de l’océan. Non. Ce métier plutôt féminin consiste à insérer des fanons de baleines dans des corsets ou des soutiens-gorge.
- Rénovateur de semelles. C’est ahurissant, mais cela existe. Le rénovateur éclaircit la couleur des semelles de chaussures usagées en appliquant un décolorant à l’aide d’un chiffon et d’une brosse pour leur redonner l’éclat du neuf. Plutôt inattendu dans une société de consommation comme la nôtre…
- Décerveleur. C’est ubuesque, à vous tordre l’estomac. Le décerveleur travaille dans un abattoir, fend le crâne de têtes d’animaux pour en extraire la cervelle. Je serais surprise que l’on pratique ce métier durant des années…
- Examinateur de sexes. Si! Il examine des poussins à l’aide d’une forte lampe pour séparer les mâles et les femelles. Et, accrochez-vous: au Japon, cette spécialité fait l’objet d’un certificat universitaire.
- Renifleur d’oeufs. Consiste à humer l’odeur des oeufs préalablement brisés afin de jeter ceux qui sont avariés. Quand je vous disais que cela sortait de l’ordinaire…
- Coiffeuse à la main. C’est un métier, paraît-il… La coiffeuse réalise des ondulations uniquement avec ses doigts.
- Laveur de prunes. Ce n’est pas une farce: le métier existe réellement. Il consiste à surveiller et à régler les machines qui lavent les prunes destinées à la fabrication de conserves, confitures ou autres spécialités.
- Et mon préféré: fabricateur de légendes. Non, je n’ai pas fait de faute grammaticale. La définition est hélas plus décevante que le titre: le « fabricateur » assure la disposition et le montage de lettres, chiffres et logos sur des papiers à en-tête de métal ou de plastique.

Martine Bernier

Adrian et Julian Riester: jumeaux, inséparables jusqu’au bout…

10 juin, 2011

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C’est une histoire belle et troublante qui se raconte en ce moment sur Internet.
Celle de Jerome et Irving, Riester, devenus Adrian et Julian, puisqu’ils ont pris pour nom monastique les saints correspondant à leur ordination à l’Église Catholique.
Ils étaient jumeaux monozygotes, nés il y a 92 ans, le 27 mars 1919, à quelques secondes d’intervalle, à Buffalo, aux Etats-Unis.
Leurs parents avaient déjà eu cinq filles et rêvaient d’avoir un fils.
Ils sont arrivés à deux, bien décidés, semble-t-il, à ne jamais se quitter.

Tous deux ont commencé une carrière militaire, qu’ils ont dû interrompre en raison de problème de vue.
L’un avait une déficience à l’oeil gauche, l’autre à l’oeil droit.
L’armée ne voulait plus d’eux: ils se sont donc tournés vers Dieu.

Après une courte séparation, à New York City, ils ont rejoint ensemble le séminaire à Saint Bonaventure entre 1951 et 1956.
Durant 17 ans, ils ont ensuite servi diverses paroisses à Buffalo, avant de retourner à Saint Bonaventure pendant les 35 années suivantes.
Ceux qui les ont connus disent d’eux qu’Adrian était celui qui parlait le plus, tandis que Julian assumait le rôle du grand frère « à l’autorité calme et au jugement apprécié ».
Mais personne ne savait lequel était vraiment l’aîné.

Durant 65 ans, ils ont travaillé ensemble à l’Université de Saint Bonaventure en tant que moines professés.
Ils effectuaient des travaux de menuiserie, de jardinage ou faisaient visiter la ville aux visiteurs.

Ils ont tout vécu ensemble, inséparables, y compris leur vie, depuis 2008, au monastère de St Anthony, en Floride.
Tout naturellement, c’est ensemble qu’ils ont quitté ce monde, succombant le même jour, la semaine dernière.
Admis à l’hôpital de la ville, Julian est mort dans la matinée, et son frère l’a rejoint le soir.
Tous deux sont décédés d’un arrêt cardiaque.
Julian et Adrian ont été enterrés au cimetière de St Bonaventure, près de l’Université, le 8 juin dernier.
Ensemble, comme toujours et pour toujours.

Martine Bernier

Le chêne à voeux…

5 juin, 2011

Celui qui m’accompagne aime me faire découvrir sa région de Franche-Comté par ses côtés les plus magiques.
Ce samedi n’a pas fait exception.
En fin de matinée, il m’a demandé si je souhaitais qu’il m’emmène dans la Forêt de Chaux.
Deuxième plus grande forêt domaniale de France après celle d’Orléans, elle est immense, impressionnante.
28 kilomètres de long sur 16 de large… il y a largement moyen de s’y perdre.
Pour l’avoir sillonnée en tout sens, à pieds, à vélo ou en voiture, et pour y avoir organisé des activités sportives et collectives, Celui qui m’accompagne la connaît comme sa poche.
Samedi matin, donc, il a décidé de me faire visiter ce que l’on appelle les Baraques du 14, à la Vieille Loye.
Ce hameau est le dernier des  bûcherons-charbonniers qui peuplaient autrefois la forêt.
On y trouve quatre maisonnettes, dont une date du XVIe siècle, deux fours à pain et un rucher puis, plus enfoncés dans la forêt, les éléments du chantier de carbonisation.
Tout un patrimoine…
Lorsque nous avons fait le tour des lieux, Celui qui m’accompagne m’a entraînée sur un sentier forestier discret, à peine balisé.
Quelques dizaines de mètres plus loin, il s’est arrêté devant un arbre bicentenaire.
- Regarde… c’est le Chêne à voeux…

Des arbres à voeux, il en existe quelques-uns, relativement rares, dans les forêts de France.
Celui-ci est le seul chêne ayant cette vocation.
Il est grand, élancé, élégant…
En m’approchant, j’ai remarqué que les fentes de son écorce étaient remplies de minuscules petits papiers pliés.
A côté un écritoire, une boîte contenant un crayon à la mine émoussée et un ou deux morceaux de papier.
-Vas-y, fais ton voeu.

J’ai pris le crayon et, sur  ce papier large comme une pièce de deux euros, j’ai gribouillé quelque chose de parfaitement illisible vu l’état du crayon.
En réalisant que je n’arrivais même pas moi-même à me relire, j’ai eu comme un doute…
Le panneau explicatif placé près du chêne m’a rassurée: celui-ci comprend plusieurs langues, et son tronc, relais entre les divinités du Ciel et de la Terre, en a certainement vu d’autres.
Ouf.
J’ai ensuite été glisser mon misérable morceau de papier dans le chêne polyglotte.
Un peu surprise, j’ai vu Celui qui m’accompagne s’approcher de l’écritoire, un morceau de papier un peu plus grand que le mien à la main.
Il n’est pas du genre rêveur, et pourtant…
Avec le plus grand soin, il a écrit son propre voeu, puis a replié le papier et l’a coincé dans le tronc, à sa hauteur.
Autrement dit, tellement haut que les bipèdes de taille normale ne pourraient pas y accéder s’ils en avaient envie.
Avec Pomme, nous avons repris le chemin du village tandis que Celui qui m’accompagne m’expliquait le plus sérieusement du monde qu’il ne fallait ni confier son voeu à qui que ce soit, ni se laisser aller à lire ceux des autres, sans quoi nous perdrions toute chance d’être exaucés.
Caramba, flûte: mon regard a eu le malheur de se porter sur un papier ouvert par terre, demandant la santé pour tous.
Car j’ai oublié de préciser que lorsque les Esprits de la Forêt ont réalisé le souhait en question, le papier est éjecté hors de l’arbre.
Mon grand homme m’a expliqué qu’il était venu poser un voeu à une période difficile de sa vie et qu’il avait mis très peu de temps à se réaliser.

Nous nous sommes laissés prendre aux parfums enivrants de la forêt et des fleurs sauvages, sur le chemin du retour.
Cela sentait le miel, les fleurs, les essences de bois, de plantes aromatiques… un délice olfactif.
Je n’ai rien dit, mais même si le Chêne à voeux hésitait à réaliser le mien, je ne lui en voudrais pas.
Mes voeux ont été réalisés depuis 10 mois, sans même que je  les formule.

Martine Bernier

Des livres hors du commun

3 juin, 2011

 

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Un livre est une oeuvre.
Plutôt littéraire, en principe.
Ceux-ci sont aussi des oeuvres d’art.
Pour promouvoir la lecture et les biographies, l’agence Van Wanten Etcetera a reçu le mandat de créer des ouvrages à l’effigie de leurs auteurs.
Les lecteurs découvrent à quoi ressemblent physiquement celle ou celui qui a écrit les lignes qu’ils sont en train de lire.
Anne Franck, Van Gogh et plusieurs autres ont été présentés en mars,  lors d’un salon  littéraire en Hollande.

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Autre démarche, tout aussi impressionnante: celle de Brian Dettmer.
Né en 1974, cet Américain qui vit à Atlanta, concentre son travail sur les livres imprimés (ouvrages d’anatomie et dictionnaires médicaux), les vieilles cartes géographiques etc.
Il sculpte les livres pour mettre en valeur leurs entrailles.
Son travail est tellement étonnant qu’il expose partout aux Etats-Unis et en Europe.
La galerie Mito, à Barcelone, référence dans le monde entier pour ses expositions d’art contemportain, a reçu cet artiste original.
Avouez qu’il y a de quoi être impressionnés…

Martine Bernier

Marco Polo et la Licorne

18 mai, 2011

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Le Vénitien Marco Polo (1254-1324) était précoce.
Il n’avait que 17 ans lorsqu’il est parti en Chine avec son père et son oncle, auprès de l’empereur mongol Kubilay Khân.
Il a alors commencé à réunir ses souvenirs de voyage dans « Le Livre des Merveilles du monde », rédigé en français et édité bien plus tard.
Livre que l’on trouve toujours aujourd’hui dans le commerce.
Le manuscrit fut illustré au XV e siècle de manière somptueuse.
Pour les lecteurs, ce fut bel et bien un émerveillement.
Il décrivait les contrées d’Asie, particulièrement la Chine, que l’explorateur avait visitées.
Il admirait la richesse du pays, fasciné par la pêche des perles et l’extraction des turquoises dont le grand Khân avait le monopole.
Il s’étonnait que les Chinois avait une monnaie de papier, billets de banque alors inconnus en Europe.
Et, surtout, il racontait des histoires extraordinaires, parlant d’animaux que les Européens ne connaissaient pas.
Parmi eux, le rhinocéros… que ses contemporains identifieront à la fameuse licorne.
Pensez-y lorsque vous verrez une gravure de licorne.
Sa grâce prend racines dans une origine nettement plus pataude.

Martine Bernier

Fin du monde le 21 mai prochain: à vos bunkers!

16 mai, 2011

Vous faisiez partie de ceux qui attendaient la fin du monde pour 2012?
Grands naïfs, va! Elle aura lieu le 21 mai prochain.
Si, si c’est la Family Radio Worldwide, radio chrétienne californiene qui l’a annoncé.
Selon ces braves gens, la date du 21 mai serait celle de l’Apocalypse.
Ils ont calculé et recalculé tout cela en se basant sur la Bible et sont aujourd’hui tout contents de nous expliquer que le londe sera détruit: » d’abord grâce à un tremblement de terre qui partira, selon nous, de l’Extrême-Orient, pour se propager vers l’ouest, jusqu’à la destruction totale de la planète. »

Voilà voilà.

Comme d’habitude, cela s’annonce plutôt bien pour « les vrais croyants » qui fileront en droite ligne au  »paradis de la nouvelle planète », et nettement moins bien pour les autres qui resteront ici « complètement morts ».

Bon, allez…
Comme ils ne sont pas mesquins, les athées et les personnes des autres religions ont encore une petite chance de s’en sortir à bon compte.
Mais il ne va pas falloir traîner: la radio, doublée d’un mécène, a lancé un énorme programme de conversion à travers le monde.
Un peu partout ont été installés 200 grands panneaux (2000 sur toute la surface du monde, ce n’est pas colossal, notez… soyez attentifs!) annonçant la nouvelle.
En gros, il vous reste cinq jour pour vous convertir et arriver à faire croire à qui de droit que vous êtes un parfait croyant.

Rassurez-vous il y a de bonnes chances pour que les californiens se trompent.
Après tout, les Mayas ont annoncé la même chose ou presque pour 2012.
L’un de mes bons amis s’est penché sur la question et m’a informée que le 21 mai commencera bel et bien le Jugement dernier et que cinq mois plus tard, le 21 octobre donc, aura lieu la fin du monde.
Il a aussitôt décidé d’organiser une fête gigantesque au cours de laquelle seront honorés certaines divinités comme Bacchus, Cérès, Hermès et Vulcain.

Mais revenons à nos moutons.
En prévision du boum final, vous avez donc encore quelques mois pour abri anti-tout et le remplir de tout ce que vous aimez.
Ensuite, il ne vous restera plus qu’à patienter.
En vous remémorant le nombre de fois où de faux prophètes ont semé la panique chez les plus fragiles en leur annonçant la fin du monde au fil des siècles.

Martine Bernier

Un repas au Pays des Merveilles

7 mai, 2011

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A Tokyo, le conte de Lewis Carroll, « Alice au Pays des Merveilles », a des adeptes.
Un restaurant de la ville lui a dédié sa décoration, et fait un tabac.
Et pour cause: c’est phénoménal.
Il a été créé par le studio « Fantastic Design Works Co », et joue sur les différences d’échelle entre les éléments tout en respectant les décors de l’histoire illustrée par John Tenniel

Vous vous retrouvez ainsi dans une bibliothèque aux livres géants, ou dans le fameux labyrinthe.
Rien que pour les livres géants, j’irais bien passer une soirée à Tokyo, tiens…

Martine Bernier

Rajeunissement garanti

5 mai, 2011

Il fallait y penser.
Le site Exploratium se propose de calculer l’âge que vous auriez si vous viviez sur une autre planète, comme Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ou Pluton.

Etant donné la vitesse de rotation de chaque planète, plus ou moins rapide, cet âge peut subir d’importantes modifications.
Si, si.
La preuve: 30 ans sur Terre correspondent à 0,18 années sur Pluton
Comme fontaine de Jouvence , il est difficile de faire mieux.
Notez que, sur Mercure, 30 ans terrestres correspondent à 124,8 ans.
C’est beaucoup moins bien.

Une « année » correspond à la durée que met la planète à faire le tour du soleil sur son axe de révolution. Plus la planète est éloignée du soleil, plus la durée de sa révolution autour de l’astre est longue, et plus la durée de l’année qui lui correspond est étendue.
Bref.
Jeunes futurs Plutoniens, donc, vous n’avez plus qu’à attendre la création d’un autre site proposant des charters de déménagement vers la planète de votre choix!

Martine Bernier

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