Archive pour la catégorie 'Insolite'

L’une des plus vieilles langues du monde a disparu

6 mars, 2011

Saviez-vous que 5000 à 6000 langues sont parlées à travers le monde?
Le mandarin est la plus usitée, avant l’anglais, l’hindi, l’espagnol ou l’arabe.

Selon l’Unesco, 2’500 langues sont menacées de disparition, et 200 d’entre elles sont parlées par moins de dix personnes.
En France, treize langues seraient en danger, parmi lesquelle le languedocien, le breton ou le picard.

Et le danger existe, effectivement, de voir s’endormir à jamais des langues autrefois courantes dans certaines régions.
Un exemple m’a touchée.
L’une des plus vieilles langues, l’eyak, a disparu en 2008 avec le décès, en Alaska, de son dernier locuteur.

Tout évolue, tout se transforme…

Martine Bernier

Ciel, my Lord! Nessie aurait donc un cousin anglais?

21 février, 2011

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Et nous revoilà partis pour un tour au pays des monstres des lacs!
Il s’agit cette fois du lac de Windermere, en Angleterre où Tom Pickles (ça ne s’invente pas…), amoureux de kayak, a vu cette curieuse masse émerger de l’eau.
Tom a aussitôt photographié la chose avec son portable.
Expliquant par la suite que ce phénomène « ressemble à s’y méprendre au cousin du monstre du Loch Ness ».
Dont on serait d’ailleurs bien en peine de savoir à quoi il ressemble exactement…
La photo montre une chose torsadée.
L’animal anglais intrigue et fait couler beaucoup d’encre.
D’autant que Tom a expliqué que le cousin d’Angleterre « serait aussi long que trois voitures et se déplaçerait à la vitesse vertigineuse 15 km/h! »

Et bien…

Comme de bien entendu, la photo de Tom a été examinée sous toutes les coutures, expertisée, même, par David Farnell, spécialiste en photographie.
Selon lui il est difficile d’authentifier cette photo car elle a été prise avec un téléphone portable.
La taille du fichier est donc trop petite pour pouvoir dire s’il a été modifié sur Photoshop ou non.
Mais, nous dit-on il n’empêche que ce serait la huitième fois depuis 2006 que cet étrange monstre fait son apparition dans ce lac.
Ah oui, quand même…
Nessie a du souci a se faire.

Martine Bernier

Le paradis terrestre existe

16 février, 2011

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Il existe…
Le paradis terrestre existe.
Et il se trouve en Suisse.
Si!
Je travaille actuellement sur une série d’articles qui me poussent à m’intéresser à des lieux magiques.
Ce matin, j’abordais l’avant-dernier sujet lorsque, par curiosité, j’ai eu envie de voir une photo de l’endroit dont on m’avait parlé.
Et j’ai découvert… ceci…
Une beauté à couper le souffle.
L’endroit est situé au point de rencontre de deux rivières, dont une est devenue mythique depuis que le poète Gilles l’a chantée avec son humour habituel: la Venoge.

Cela m’a fait un bien fou de me dire que, décidément, la Terre est belle…

Martine Bernier

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Gilles et la Venoge: http://www.dailymotion.com/video/x1rlqm_la-venoge-par-jean-villarsgilles_fun

70 ans pour arriver

14 février, 2011

« Je t’envoie de bons baisers. Papa est ici. Je repars ce soir et t’envoie de bons baisers en t’attendant. »

Ces mots ont été griffonnés au crayon sur une carte aujourd’hui jaunie.
Normal… elle a été envoyée le 5 septembre 1940 à Simone Barrier par sa mère.
Aujourd’hui âgée de plus de 80 ans, elle l’a reçue ces derniers jours.
La carte postale était partie de Jujurieux, dans l’Ain, où le père de Simone était officier.
Le service de censure de l’armée a dû, pensent les spécialistes, retenir le courrier pour en ôter les détails compromettants.
Le courrier est arrivé entre les mains de sa destinataire par une voie tout à fait inhabituelle.
L’un de ses voisins, collectionneurs de cartes anciennes, a repéré la carte sur un site internet spécialisé.
Il a lu le nom de Simone et a décidé de la lui offrir.
J’imagine l’émotion que le cadeau a pu provoquer… moi qui, voici quelques années, ai reçu, par la poste, une lettre de ma grand-mère une semaine après son décès.

Martine Bernier

Palaces pour oiseaux

5 février, 2011

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Il aime les oiseaux, le canadien John Looser.
A 46 ans, il a arrêté son métier de charpentier.
Et, dans sa ville de Toronto, il a commencé à créer des maisons très particulières, alliant ses deux passions: le bois et les oiseaux, donc.
Ce charpentier créatif et doué a réalisé des abris pour nos compagnons emplumés bien différents de ceux que l’on trouve d’habitude.
De véritables châteaux, inspirés de l’architecture victorienne et européennes.
Ces demeures peuvent accueillir près de 103 sortes d’oiseaux différents, nous dit-on.
Le résultat a, semble-il, autant de succès auprès des humains que des volatiles.
Même si je me demande si les oiseaux ont la même notion du beau que nous…

Martine Bernier

Les coquilles célèbres

3 février, 2011

On reproche souvent aux journaux et aux magazines les « coquilles » en tout genre.
Il suffit parfois d’inverser une lettre pour que le sens de toute une phrase soit totalement contrarié.
Certains exemples sont très connus…

- Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon, était déjà atteint par la maladie qui allait l’emporter lorsque La Patrie » titra: « Une légère amélioration s’est manifestée dans l’état du prince. »
Le souci… ce fut le titre du lendemain: « Le vieux persiste. »
On imagine la consternation au journal qui, le lendemain, faisait paraître un rectificatif: « Le mieux persiste ».
L’histoire raconte que le compositeur responsable a été licencié.

- Dans un missel de son diocèse imprimé par un libraire de Dijon figuraient des indications sur les gestes du curé qui officiait.
Et là, l’horreur… un « u » a remplacé le « a » d’origine.
Pas grave, direz-vous?
Oh que si…
Surtout lorsque la phrase parue dit ceci: « Ici, le prêtre ôte sa culotte »…

- On dit que la guerre entre Alexandre Ier, empereur de Russie et Napoléon avait été en partie déclenchée, en 1812, par la suppression de trois lettres d’un mot.
Le Journal de l’Empire avait imprimé cette phrase: « L’un des empereurs dominera l’Europe »
Alors que le rédacteur avait écrit: non pas l’un mais l’union des empereurs…

- Monsieur Lorilleux a dû se faire taquiner longtemps après qu’une annonce soit sortie pour promouvoir ses usines d’encre.
Je ne pense pas qu’il avait prévu le texte diffusé: « Ces excellents produits sortent des urines de M. Lorilleux… »

- Même le dictionnaire n’est pas à l’abri des coquilles.
Dans un ouvrage mis en vente, on pouvait lire la définition suivante: « Ampithéâtre n.m.: Enceinte circulaire garnie de gredins. »

- L’humaniste Erasme a souffert lui aussi d’une erreur énorme.
Il avait dédié son ouvrage Vidua christiana (La Veuve chrétienne) à Marie, reine de Hongrie et soeur de Charles Quint.
Et il avait écrit, à son sujet: Mente illa usam eam semper fuisse, quae talem fminam decerte.
Traduction: « Elle fit toujours usage de l’esprit comme il convenait à une telle femme ».
A l’impression, malheureusement, Mente illa est devenu Mentula.
Ce qui donnait: « Elle fit toujours usage du pénis… »
Un peu gênant… d’autant que, avant que l’erreur ne fut décelée, 1000 exemplaires avaient été distribués…

Martine Bernier

Le chat et la justice

21 janvier, 2011

L’histoire se passe aux Etats-Unis.
Et défense de dire « évidemment ».
Sal est un chat qui, jusqu’ici, menait sa petite vie de chat bourgeois sans souci.
Et puis un jour, il y a eu… la lettre.
Sal a reçu une convocation lui intimant d’assister en tant que juré, à un procès qui aura lieu à Boston le 23 mars 2011, nous disent les sites d’information sur Internet.
Erreur administrative dans le recensement, cela peut arriver, me direz-vous.
Oui.
Ce qui est moins banal, c’est la suite.
Les propriétaires du chat ont écrit à l’administration.
Comme apparemment le fait que Sal soit un chat ne suffit pas à convaincre les têtes pensantes de son incapacité à juger un homme, ils ont dû avancer les arguments les plus ahurissants: il a moins de 18 ans, n’est pas citoyen américain, est un ancien criminel (heu, oui, les souris, cela se tue avant de les manger, hélas…).
C’est loufoque… mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Le site CBS news affirmerait que ces arguments n’ont toujours pas convaincu la commission qui gère la nomination des jurés.
Résultat, Sal, chat du couple Exposito, est bel et bien contraint de se présenter au procès accompagné ou non par ses propriétaires.

Si l’histoire est réelle, elle est aberrante.
Notez que celui qui a le plus de raisons d’être inquiet, c’est le prévenu qui découvre quelles inepties se trament autour de son procès.
Ce n’est pas très rassurant.

Martine Bernier

Pluie d’oiseaux morts: deux autres pays touchés par le phénomène

13 janvier, 2011

Après les Etats-Unis, dont j’avais parlé dans Ecriplume, la Suède elle aussi avait retrouvé, en début d’année, des centaines d’oiseaux morts.
Coïncidence fâcheuse, l’Italie vient d’observer le même phénomène.
A Faenza, ce sont des tourterelles et des pigeons qui ont subi le même sort.
Il n’en fallait pas plus pour que certains crient à la fin du monde.
Hé non: cette fois, après autopsie des volatiles, la cause de leur mort a été déterminée, du moins pour le cas italien.
Les autorités ont annoncé qu’il s’agissait d’une pollution industrielle, les oiseaux ayant ingéré un insecticide utilisé pour les plantations agricoles.
Ouf, ceux qui craignaient la fin de notre glorieux monde peuvent se rassurer.
Enfin… façon de parler.
Personnellement savoir qu’un insecticide assez puissant pour tuer les oiseaux est vaporisé sur de futures denrées alimentaires a plutôt tendance à me rendre songeuse…
On le sait, ce n’est de loin pas la première fois que la nature est empoisonnée par l’Homme.
Un monde capable de laisser mourir ses oiseaux et ses abeilles a du souci à se faire.

Martine Bernier

Les larcins les plus stupides

11 janvier, 2011

J’aime les histoires loufoques.
Lorsque l’on consulte les annales du « crime », dans la rubrique des faits divers, il n’y figure pas que des horreurs.
Certains bandits sont très peu doués, c’est le moins que l’on puisse dire.
Ce qui donne des situations plutôt inattendues.
Parmi elles, celle-ci m’amuse beaucoup.

C’était en Italie, en 1973.
Les deux malfrats avaient soigneusement préparé leur coup: voiture puissante, armes, repérages des lieux, tout avait été bien pensé.
Le 29 octobre, à Rome, ils ont coincé un fourgon de transport de fonds et ont menacé le chauffeur.
Comme prévu, tout s’est passé très vite, ils ont pris un sac et se sont enfuis, fonçant à travers la ville.
Le chauffeur a porté plainte.
On lui avait volé son casse-croûte.
Dans le sac se trouvaient en effet trois sandwichs, deux au jambon et un au parmesan…
C’est ballot.

Martine Bernier

Enfant sauvage: John aimé des singes

10 janvier, 2011

C’était en 1991.
Oui, c’est tout récent…
Des villageois habitant en Ouganda ont trouvé un petit garçon qui vivait au sein d’un groupe de singes.
Cet enfant ne leur était pas inconnu.
L’un des deux hommes reconnut le petit John Ssebunya, né en 1984.
Il s’était enfui trois ans plus tôt, lorsque son père avait disparu après avoir assassiné sa mère.
John, de retour au village, fut placé dans un orphelinat.
Des spécialistes venus étudier son cas sont convaincus qu’il a bel et bien vécu au milieu des singes.
Des expériences ont été menées.
Lorsqu’on laissait l’enfant seul avec de grands singes, il les abordait de manière typiquement simiesque, s’approchant en marchant de côté, paumes ouvertes.
Sa démarche était très particulière, et il retroussait largement les lèvres lorsqu’il souriait.
Lorsqu’il saluait les gens, il les serrait fortement dans ses bras, à la manière des singes.
Après quelques années passées dans l’orphelinat, John apprit à parler, à chanter et à jouer de la guitare.
Il chantait d’ailleurs si bien qu’il fut intégré à la chorale d’enfant Pearl of Africa, avec laquelle il fit une tournée en Grande-Bretagne en 1999.
La même année, il fut l’objet d’un documentaire de la BBC intitulé « Living Proof » (la Preuve Vivante).
John a lentement repris des attitudes humaines.
Avec le temps, il a expliqué que les singes étaient venus vers lui, lui avaient offert du manioc et des bananes et l’avaient accueillis comme l’un des leurs.
Cette race de singes, les vervets, sont d’ailleurs les seuls, semble-t-il, à accueillir aussi facilement parmi eux un nouveau venu n’étant pas de leur espèce.
N’ayant personne d’autre à aimer, John les a adoptés comme une famille d’accueil.
Belle leçon.

Martine Bernier

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