Archive pour la catégorie 'Musique'

Etta James: une voix s’est éteinte

23 janvier, 2012

Etta James: une voix s'est éteinte dans Actualite 11414_s-225x300

La nouvelle n’a pas fait grand bruit.
Quelques articles, quelques mots dans les journaux télévisés.
Pourtant, c’est une très grande dame qui nous a quittés vendredi.
La chanteuse américaine Etta James, que beaucoup considéraient comme la reine de la soul, a  perdu son combat contre la leucémie.
Elle avait 73 ans, une voix d’or, habitait la musique d’une manière inimitable, était une formidable interprète de ces musiques qui vous donnent des frissons.

J’écoute très rarement de la musique autrement que seule.
Mais lorsque je travaille et que je suis sûre de ne déranger personne,  la musique classique, le jazz, le blues et quelques chanteurs que j’aime se succèdent dans mon bureau.
Elle faisait partie de celles que j’aimais écouter, indémodable,  magnifique.
Martine Bernier

http://www.youtube.com/watch?v=ADDigK8LwyE

Les curieux titres d’Eric Satie

22 janvier, 2012

Jean Cocteau aimait beaucoup son ami compositeur Eric Satie.
Il disait de lui: « Satie, trop simple pour les oreilles accoutumées aux épices sonores ne vêt pas son génie, ne l’affuble d’aucun costume, d’aucun bijou. Son génie va nu, et sans la moindre impudeur. Aller nue pour la musique de Satie l’acte de pudeur par excellence. »

Avez-vous déjà remarqué que le compositeur n’était pas original uniquement dans sa musique?
Les titres de ses morceaux suivaient le diapason.
En voici quelques exemples…

- Trois Gymnopédies
- Trois Gnossiennes
- La Porte héroïque du ciel
- Deux pièces froides: Airs à faire fuir et Danses de travers
- Trois morceaux en forme de poire
- Trois Véritables Préludes flasques pour un chien
- Peccadilles importunes
- Trois valses distinguées du précieux dégoûté.
- Sonatine bureaucratique.
Plus je prends de l’âge, plus je me dis que Satie était à la musique ce que Magritte fut à la peinture!

Martine Bernier

Greame Allwright – Jérémie Bossone: L’Esprit Frappeur a frappé fort!

11 décembre, 2011

Greame Allwright - Jérémie Bossone: L'Esprit Frappeur a frappé fort! dans Musique allwright-197x300

 

Lorsque, en octobre, l’un de mes amis m’a annoncé que Greame Allwright passait à l’Esprit Frappeur de Lutry (Suisse) à la mi-décembre, j’ai acheté deux places sans attendre.
Ses chansons, autant Celui qui m’accompagne que moi en connaissons la quasi totalité par coeur.
Nous en aimions les textes, les musiques, les accompagnements,  la voix, l’accent anglophone de son interprète, sa personnalité, sa trajectoire de vie…
Bref, samedi soir,  nous étions heureux de faire partie des privilégiés qui avaient pu obtenir des places.

C’était la première fois que nous nous rendions à l’Esprit Frappeur .
J’ai aimé dès l’entrée…
Une belle maison et, dessous, un salle minuscule, toute noire, dans laquelle il est possible d’entasser, en les serrant un peu, une petite centaine de personnes.
Le tout dans le pur style du cabaret où l’artiste chante tout près du public, attablé à de petites tables rondes…
Un accueil chaleureux, des placeurs et des serveurs sympathiques, souriants, un public ravi d’être là…
Nous sommes arrivés tôt.
Une demi-heure plus tard, la salle était pleine à craquer.

 

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Depuis peu, nous annonçait le programme, l’Esprit Frappeur, association ouvrant sa scène aux artistes méconnus, a décidé d’essayer le concept de la « Première partie ».
Des premières parties, j’en ai vues beaucoup.
Il arrive que l’on y voit le pire, parfois le meilleur.
Ce soir, c’était le meilleur.
Jérémie Bossone, jeune chanteur parisien, est un talent à l’état pur.
Musicalement, il se situe dans la lignée des vrais artistes compositeurs – interprètes qui ont une présence forte, une voix très belle et ce je ne sais quoi qui vous retourne complètement.
La sincérité, sans doute…
Accompagné de son musicien, il est entré en scène avec sa guitare, a entamé sa première chanson et a créé une magie qui ne s’est achevée que lorsqu’il a terminé sa prestation.
Dans ses paroles, cet écorché vif  rassemble des histoires qui n’ont rien de lisses.
Rimbaud et Baudelaire doivent le couver du coin de l’oeil…
Allez écouter ses chansons: vous comprendrez.
Toutes sont superbes…

En quittant la scène, ce jeune chanteur a confié que cette soirée était très symbolique pour lui: Greame Allwright fait partie de ceux qui lui donné ont envie de faire ce métier.

Greame Allrwright…
Sa biographie nous dit qu’il est né en 1926.
Oui… 85 ans…
Le temps a ralenti ses gestes, poudré ses cheveux…
Mais dès qu’il est « entré » dans son concert, c’est un jeune homme que nous avons suivi sur les chemins buissonniers où il nous a conviés.
Sa guitare ne le quitte pas, et deux excellents musiciens malgaches (Erick Manana à la guitare et Dina Rakotomanga à la contrebasse) joignent leur talent au sien.
Pieds nus et en chemise, l’éternel globe-trotter  néo-zélandais a réhabité les textes de ses compagnons de toujours: Bob Dylan, Léonard Cohen…
Les années ont passé,  mais la chanson engagée reste son royaume, sans pour autant qu’il ne  se prive de se promener sur les chemins de la musique plus légère, traitant des sujets lourds de manière si joyeuse qu’il donne envie de danser.
Aah, sa chanson perle sur sa future mort!!

Greame Allwright, généreux de lui-même, qui a offert à son public un florilège de ses plus grandes chansons après le rappel, pour clore le spectacle…
« Suzanne », « La ligne Holworth », « Jusqu’à la ceinture », Petites boîtes », « Jolie bouteille », « Petit garçon », « Emmène-moi », et tant d’autres, pour finir avec « Il faut que je m’en aille ».
Dans la salle, tout le monde chantait…
Derrière nous, adossés au mur, Jérémie Bossone et son musicien ont suivi tout le concert debout, chantant avec le public et applaudissant à tout rompre.
Si le tour de chant, qui a duré largement plus de deux heures, ne s’est pas terminé par une ovation debout, c’est simplement parce que, serrés comme des sardines, les spectateurs ne pouvaient physiquement pas se lever tous en même temps!

Martine Bernier

La dernière chanson du spectacle pour la route: http://www.youtube.com/watch?v=0rp9uxZZW6s

Sites de Jérémie Bossone:

http://www.myspace.com/jeremiebossone

http://www.jeremiebossone.com/ (attention: ce site est encore en construction)

Les facéties de Chopin

16 juillet, 2011

Frédéric Chopin (1810 – 1849) était un compositeur sensible et émouvant, c’est connu.
Lui qui a commencé à composer à l’âge de sept ans et qui a commencé à jouer dans un salon de l’aristocratie de Varsovie l’année suivante.
C’était un virtuose prodigieux, que l’on a comparé à Mozart et qui a enchaîné la création de chefs-d’oeuvre.

Bouleversé par la répression sanglante de l’insurrection nationale polonaise menée par le tsar de Russie, Chopin s’est installé définitivement à Paris en 1830.
Ses amis s’appelaient Franz Liszt, Hector Berlioz ou Eugène Delacroix.

Cet homme hyper sensible était aussi très drôle.
Quelques anecdotes en témoignent:

Un jour qu’il était invité avec Liszt dans un salon de l’aristocratie parisienne, son ami lui demanda s’il serait d’accord de jouer dans le noir, comme il le faisait souvent pour impressionner son auditoire.
Chopin accepta.
Rideaux tirés, obscurité totale… la musique s’élève, sublime.
A la fin du morceau, le public applaudit à tout rompre, la lumière revient et… on découvre que Franz a pris la place de Frédéric au piano.
Franz se retourne vers son ami et lui demande ce qu’il a pensé de sa prestation.
- Je pense comme tous ceux présents ici, que j’ai cru entendre jouer Chopin.
Et Liszt lui répond:
- Vous voyez: Liszt peut devenir Chopin. Mais Chopin pourrait-il être Liszt?

Chopin, à une période de sa vie porta la barbe.
Mais pas comme tout le monde: uniquement d’un seul côté du visage.
A ceux qui l’interrogeaient sur cette particularité, il expliquait que, dans sa profession, cela n’avait pas d’importance: de toute façon, les spectateurs ne voyaient que la moitié de son visage.

A Paris, Chopin était aimé, reconnu.
Il était devenu le professeur le plus prisé de l’aristocratie.
En contrepartie, lorsqu’il était invité à dîner, il était devenu fréquent qu’à la fin du repas, la maîtresse de maison le dirige vers le piano.
Un soir, l’une de ses dames s’arrange pour précipiter le dîner, pressée d’entendre le maître.
Elle somme ses convives de rejoindre le salon, persuadée que Chopin va s’exécuter, comme toujours.
Mais c’est à ce moment précis que le musicien se lève, demande son chapeau et prend poliment congé.
Outrée, l’hôtesse s’indigne, s’énerve, et insiste lourdement sur le fait qu’il a été invité à dîner.
Avec la politesse la plus exquise, le compositeur répond: « Oh, Madame… j’ai mangé si peu. »
Et il part.
Sacripant, va!

Martine Bernier

Zorino

14 juillet, 2011

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Une ou deux fois par année, lorsque j’étais haute comme trois pommes, notre école nous organisait une projection privée au cinéma.
Il nous suffisait de traverser une rue et de longer deux trottoirs pour rejoindre le cinéma Erasme, mais c’était à chaque fois la fête.
Les professeurs consacraient une dose d’énergie inimaginable à tenir leur troupeau calme.
Environ 400 enfants, tous du sexe féminin de surcroît, excités comme des puces… on imagine le tour de force.

Un jour de 1969, nous nous sommes retrouvés devant l’écran géant pour découvrir « Tintin et le Temple du Soleil ».
J’avais dix ans.
Et une chose, une seule, m’est restée gravée dans la tête: la chanson de Zorino.
Le petit Zorino enfermé dans sa prison, attendant la mort qui doit venir le cueillir au levé du soleil.
La musique, les paroles… j’ai été envoûtée.
A tel point qu’aujourd’hui encore, souvent, cette chanson résonne encore dans ma mémoire.
J’ai compris plus tard pourquoi une chanson de dessin animé m’avait à ce point marquée.
Elle était signée par celui que j’allais admirer ma vie durant: Jacques Brel.
C’était une chanson destinée à un public enfantin.
Mais un bijou.
Si vous ne connaissez pas cette merveille, en voici les paroles et le lien.
Et imaginez 400 gamines, toutes en uniformes bleu marine, en pleurs devant un écran où chantait un enfant de papier.

Martine Bernier

La Chanson de Zorino

Pourquoi faut-il qu’un Zorino s’en aille
Pourquoi faut-il mourir après la nuit
Pourquoi faut-il qu’un Zorino s’en aille
Qu’un Zorino quitte déjà la vie

Je n’étais rien encore
Et je ne serai plus rien
J’aimerais être fort
Pour entrer dans le noir
On a eu beau me dire
Que l’on vit pour la mort
J’aimerais tant vieillir
Plus longtemps que ce soir

Pourquoi faut-il qu’un Zorino s’en aille
Pourquoi faut-il qu’il meure après la nuit
Pourquoi faut-il qu’un Zorino s’en aille
Qu’un Zorino quitte déjà la vie.

http://www.youtube.com/watch?v=-lgXCcvlgpQ

Joshua Bell et Sam Haywood chez Gianadda: une perle

15 avril, 2011

Jeudi soir, le concert donné à la fondation Gianadda, à Martigny (Suisse), s’est révélé être un moment de grâce.
Le grand violoniste américain Joshua Bell et l’excellent pianiste britanique Sam Haywood ont offert un moment magique au public, nombreux, présent dans l’enceinte.
Comment dire…
Quand la musique est interprétée de manière aussi parfaite, on touche au sublime.
Des notes d’une délicatesse infinie, si fines et fragiles que le public reste en haleine, accroché aux doigts du violoniste auquel vient répondre le talent du pianiste.
Comme à chaque fois, ce concert était donné au centre de la Fondation, au-milieu des toiles de Maîtres accrochées sur les murs.
D’où je me trouvais, j’avais une vue plongeante sur un Nymphéa de Monet et sur le duo de musiciens.
Et… le temps s’est arrêté.

Un moment de grâce…

Martine Bernier

Jean-Michel Caradec et Nolwenn Leroy

5 avril, 2011

J’ai craqué: j’ai acheté le dernier disque de Nolwenn Leroy.
Parce que j’aime sa voix, sa musicalité, sa grâce.
Parce que je trouve émouvant de la voir partir sur les traces de ses racines, de son enfance… même si on peut imaginer que l’aspect mercantile de la démarche n’a pas dû échapper à ses producteurs.
La musique celte se vend bien, paraît-t-il.

J’aime bien son album, sa griffe.
Je vais même vous confier quelque chose.
Je l’ai acheté pour une chanson en particulier.
Celle de Jean-Michel Caradec, dont j’ai déjà parlé ici: « Ma Bretagne quand il pleut ».
Je voulais la réentendre, revisitée par la talentueuse Nolwenn.
C’est une réussite.
Le timbre velouté de la voix fait merveille sur les paroles douces et tendres du compositeur qui, décidément, manque à notre ciel.
Peut-être la version de Nolwenn donnera-t-elle envie à ceux qui ne le connaissent pas de découvrir celui qui fut l’un des plus touchants troubadours de la Terre de Sel.

La Bretagne a donné naissance à bien des talents.
Mon ami Breton me parlait de sa maison, ce matin, au fil d’un message.
Les Bretons, les vrais Bretons, ressemblent à leur musique.
Riche et mystérieuse.

Martine Bernier

Jack Johnson en ce début d’année…

2 janvier, 2011

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Nous venions de sortir du cinéma.
Il faisait froid.
Sur la route du retour, il gelait sur Evian, toujours très éclairée en ce lendemain de réveillon.
Nous avons décidé de faire une courte escale dans cette ville qui est devenue « notre » ville.
En quête d’un lieu où prendre une boisson chaude, nous nous sommes arrêtés au « Quai 17 Café » qui s’apprêtait à recevoir le petit Nouvel-An, lendemain de la veille.
Peu de boissons chaudes à l’horizon, mais l’accueil chaleureux des patrons et… une musique que j’adore.
Celle de Jack Johnson ancien excellent surfeur devenu musicien suite à un accident.
Naître à Hawaï, fils de l’un des pionniers du surf, cela prédestine.
Mais heurter les récifs de la tête au point d’en avoir presque perdu la vie lui a fait choisir une autre voie.
Sa musique rappelle celle que nous écoutions dans les années 60-70.
Beaucoup de ballades accompagnées à la guitare sèche, une voix dont on ne se lasse pas…
Je fonds devant « Better Together », « Constellations » et toutes celles qui les accompagnent.
L’album « In Between Dreams » est une petite merveille de simplicité et de justesse, une bulle paisible dans l’univers musical.

Nous aurions pu rester des heures dans cet endroit tout simple où la musique est bonne.
Des moments douceur, petites gouttes de bonheur dans cette rivière nouvelle et claire qui coule désormais dans ma vie.

Martine Bernier

http://www.youtube.com/watch?v=OPXU33iquDE

http://www.youtube.com/watch?v=BzsMu50iQNY

John Lennon toujours présent

9 décembre, 2010

Il est mort depuis trente ans.
Et pourtant, John Lennon est encore très présent dans le coeur de ses fans.
Mercredi, ils ont été des milliers venus de partout, se retrouver autour du mémorial de Strawberry Fields de Central Park, à New York, nous dit la presse.
Comme pour Elvis, certains font de ce site un lieu de pèlerinage annuel.
Le froid n’a pas découragé les fidèles, qui ont créé une atmosphère de paix, déposant des fleurs, des bougies, des messages et une foule d’objets à l’intention de leur idole.

Beaucoup de jeunes présent n’étaient pas nés à la mort de Lennon.
Pourtant, ils étaient là.
C’est dire la trace que cet homme, qui aurait eu 70 ans en octobre, a laissée derrière lui.

De son côté, Mark David Chapman, qui l’a abattu il y a 30 ans, reste dans sa prison de Buffalo.
L’an dernier, il a déposé pour la sixième fois une demande de liberté conditionnelle qui lui a été refusée.
En brisant la vie d’une icône de la musique, il a brisé la sienne.

Comme tant de jeunes de l’époque, j’aimais beaucoup Lennon.
Ma façon à moi de le saluer aujourd’hui, est simplement de repenser à « Imagine », la chanson qu’il a écrite et qui continue à résonner en moi…

Il fallait un doux rêveur pour proposer aux gens d’imaginer un monde sans paradis, sans enfer, disposant seulement d’un ciel.
Un monde sans pays, sans aucune cause pour laquelle tuer ou mourir, un monde sans religion.
Dans cette chanson, il rêvait de fraternité, de partage, de paix.
C’est sans doute ce qui nous a tous choqués.
Qu’un homme qui délivre un tel message ait été assassiné.
Comme l’ont été tant d’autres avant lui, porteur de paroles identiques.
La mort de John Lennon, pour les jeunes de l’époque, a été une blessure qui, visiblement, ne s’est jamais réellement refermée.

Martine Bernier

Un concerto retrouvé…

10 octobre, 2010

C’est une nouvelle comme je les aime…
Au début de ce mois, la copie d’un concerto de Vivaldi a été retrouvée en Ecosse.
Vivaldi, ce merveilleux compositeur italien du XVIIIe siècle, virtuose du violon…
Il s’agit de la copie du manuscrit original de la partition d’ »Il Gran Mogol », l’un des quatre concertos nationaux dus au Pretre Rosso, surnommé ainsi en clin d’oeil à sa chevelure rousse
Les trois autres concertos, « La Francia », « La Spagna » et « L’Inghilterro », n’ont pas été retrouvés.

Les musicologues estiment que ces concertos n’ont jamais été joués.

Cette musique âgée de centaines d’années a été découverte par Andrew Woolley, un chercheur de l’université de Southampton.
Jusqu’alors, le seul élément que l’on connaissait sur ce concerto était une simple mention dans un catalogue de vente d’un libraire néerlandais du XVIIIe siècle.

On apprend aujourd’hui que le document retrouvé est presque complet.
Ne manque qu’une partie du deuxième violon. Cette partie manquante a été reconstituée par Woolley qui s’est appuyé pour ce faire sur un autre concerto pour flûte de Vivaldi conservé à Turin, en Italie, « qui lui semble être une version retravaillée de l’original ».

Aujourd’hui, la question est sur toutes les lèvres: comment cette partition a pu arriver en Ecosse??
Les spécialistes pensent qu’elle a peut-être été acquise par Lord Robert Kerr, le fils mélomane du troisième marquis de Lothian, lors de son « Grand Tour » en Europe au début du XVIIIe siècle.

C’est dans des papiers de la famille des marquis de Lothian achetés par les archives nationales en 1991 que le document a été retrouvé.

La prochaine étape sera une forte émotion…
Le concerto sera joué pour la première fois au Concert Hall de Perth, en Ecosse, en janvier prochain.

Je donnerais beaucoup pour y être…

Martine Bernier

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