Archive pour la catégorie 'Vie quotidienne'

Ecriplume déménage!!

28 janvier, 2012

Aujourd’hui est un grand jour pour Ecriplume.
Pour son troisième anniversaire, il déménage, avec ses trois petits frères: « Paroles de Soie », « Livres ou vers », et « Toutitest » vers sa propre adresse, son propre nom de domaine.

Dorénavant, vous les retrouverez tous, réunis sous le même toit, à l’adresse suivante:

http://www.ecriplume.com

 

A cette nouvelle adresse, vous me retrouverez « dans mes meubles ».
J’ai en effet eu la chance, grâce à Walter (qui préfère ne pas divulguer son identité complète), de pouvoir créer un site tel que je le désirais.
J’ai donc pu réaliser moi-même la partie graphique, tandis que Walter prenait en main toute la partie technique et que Celui qui m’accompagne, s’attaquait à la copie des textes de l’ensemble des blogs.
Ces derniers mois, Unblog a connu beaucoup d’évolution et… pas mal de pannes rendant les blogs inaccessibles.
Ce genre d’inconvénients ne devrait plus intervenir dorénavant.

Avec plus de 305’000 visites en trois ans, Ecriplume se porte bien et méritait un nom de domaine protégé.
Dans sa nouvelle « demeure », il continuera à suivre son rythme d’un texte par jour.

Les archives des trois blogs déménagent, elles aussi, à quelques détails près.
Ce qui ne mérite pas d’intérêt restera ici.

Je remercie du fond du coeur

- Walter, bon ange d’Ecriplume
- Bruno, mon compagnon
- Unblog, qui a hébergé Ecriplume et ses petits frères pendant trois ans
- Et… vous toutes et tous qui me suivez depuis tout ce temps!

J’espère que vous me rejoindrez dans mon nouvel environnement, et me réjouis de vos commentaires et autres réactions!

 

Martine Bernier

 

Belphégor

27 janvier, 2012

Belphégor dans Television Belphegortv03-300x194

Celui qui m’accompagne était parti depuis cinq minutes avec Pomme lorsque mon téléphone portable a sonné.
Son nom s’est affiché.
J’ai décroché et j’ai entendu sa voix, plus lente et plus grave que d’habitude:

- Allo… Ici Belphégor. Nous avons enlevé votre chien. Il vous sera rendu contre rançon. Elle devra nous être remise ce soir, au cinéma Cosmopolis, à 20h45.

J’ai éclaté de rire.
Une façon bien à lui de me rappeler que, le soir, j’avais accepté d’aller voir « Millenium ».
(Un film au scénario horrible mais solide, bien joué, mais qui, comme tous les films de ce genre, m’a mise mal à l’aise.)

Belphégor…
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler du « Fantôme du Louvre », cela n’évoque pas grand-chose.
Pour les autres, l’inquiétante silhouette noire au masque indéchiffrable  est inoubliable.
Je parle du feuilleton que diffusait l’ORTF en 1965, pas du film qui en a été fait ensuite.
Sans doute a-t-on tendance à embellir ou mystifier certains éléments de notre passé.
Belphégor fait partie de ce mythe.

J’ai récupéré Pomme un peu plus tard, joyeuse et bondissante.
Et le soir, en regardant « Millenium », je me suis surprise à penser qu’en 1965, il n’était pas nécessaire de torturer des femmes sur l’écran pour instaurer un suspense qui a tenu en haleine  tous ceux qui possédaient une télévision.
Oui, je sais, les deux époques ne sont pas comparables.
Mais quand même!

Martine Bernier

Concours photo: l’influence « hors sang »

25 janvier, 2012

Concours photo: l'influence

 

Je prends des photos, banales, comme la plupart d’entre nous.
Contrairement à Eric, mon ex-mari et désormais meilleur ami, qui, lui, est photographe professionnel.
La différence ne se discute pas: il a « l’oeil », la technique, le bon réflexe, la patience.
Le résultat est là.

J’ai donc été agréablement surprise de découvrir que Yann, mon fils cadet, développait lui aussi un talent certain pour la photo.
Plus qu’un loisir, elle devient pour lui une passion.
Dès qu’il a un moment de libre, il s’exerce, travaille, s’améliore.
A tel point que, cette semaine, il recevra le deuxième prix d’un concours photo organisé par le journal français « Le Dauphiné » grâce à la photo ci-dessus qu’il a intitulée: « Le Sourire du Lutin ».
Une nuit au Hilton, quand même…

En y pensant, j’en ai conclu que les beaux-pères, qui jouent souvent le rôle ingrat d’élever un enfant dont ils ne sont pas pères, peuvent se réjouir.
Visiblement, leur influence  est aussi importante que celles du sang!

Quant à moi, je ne suis pas peu fière!

Martine Bernier

Tu viens?

20 janvier, 2012

Le temps « sent » la neige.
Un ciel blanc zébré de gris, une atmosphère spéciale, un je ne sais quoi  » d’entre deux »…
Je n’aime pas cela.

Dans mon bureau, je travaille.
Ce début d’année est très chargé, je ne quitte pratiquement pas de mon clavier, si ce n’est pour partir en reportages.

Dans la semaine, Celui qui m’accompagne, me demande:

- Tu viens avec moi en Franche-Comté?

Je savais qu’il devrait s’y rendre une raison bien précise.
Il poursuit en me donnant une date.
- Nous y passerons deux jours et une nuit et nous revenons en fin de journée.

J’ai tendance à me sentir coupable lorsque je ne travaille pas.
Avec tous ce que j’ai à écrire, je pourrais travailler sans interruption 24H/24.
Mais deux jours volé au temps, cela ne se refuse pas.
Avant de partir, je m’applique deux fois plus, règle une foule de détails inhérents  à la sortie de « mon » journal.
Mon sac de voyage n’est jamais très loin.
J’y dépose le strict minimum, avertis Pomme que nous allons partir nous balader tous les trois…
Dans la voiture, je respire.
J’aime ces escapades, même si elles sont furtives.
Je regarde défiler le paysage que je connais bien, désormais.
Un paysage d’hier tout en retenue.

A côté de moi, mon Capitaine me sourit.
Ses yeux ont la couleur des torrents de son coin de  pays.
La culpabilité se fait discrète.
Les deux jours sont agréables…
J’avais oublié que, comme tout le monde, je me nourris de ces moments hors temps.

Martine Bernier

 

Vieille Belgique

16 janvier, 2012

Même si ça n’était pas rose tous les jours, je n’ai jamais regretté d’avoir été élevée « chez les Soeurs », lors de mes « années belges ».
Une rigueur et une sévérité bien présentes mais plutôt justes, des professeurs laïques très exigeants, une transmission solide de valeurs et de principes éducatifs… j’en suis sortie imprégnée à vie!

J’ai inculqué les mêmes notions à mes propres enfants, à l’exception de tout ce qui concerne la religion.
Aujourd’hui encore, j’ai horreur de la grossièreté, de la vulgarité, de la violence, je crois, en toute circonstance, à la politesse qui ouvre bien des portes , à l’empathie, au respect de l’Autre.
On ne se refait pas!
Les « Soeurs » qui m’ont entourée dans mon enfance et la première partie de mon adolescence, étaient sévères, mais, pour la plupart, souvent drôles.
Il me semblait naturel d’adopter leur enseignement qui me paraissait plutôt sage.
Je disais donc oui à certaines choses, et non à d’autres, ce qui m’a valu le privilège de profiter de quelques rares heures de colle qui ne me déplaisaient finalement pas: j’aimais l’ambiance de la classe désertée par ses occupantes…

Ce dimanche, Celui qui m’accompagne m’a dit:
« J’aime bien  ta façon de t’exprimer, de réagir, ton éducation un peu vieille France. »
Il s’est tu un moment et a rajouté, un peu rêveur:
« Tiens, au fond, ça se dit, « une éducation vieille Belgique? »

Martine Bernier

Et là, je réalise…

14 janvier, 2012

Lorsque vous vivez avec un homme qui a eu une longue vie avant vous, une carrière militaire, vous avez beau l’écouter en parler  ou avoir vu des photos, vous ne réalisez pas complètement ce que cela implique.
Jusqu’au jour où…

Aujourd’hui, alors qu’il consultait l’un de ces sites où peuvent vous retrouver les personnes qui vous ont côtoyées par le passé, Celui qui m’accompagne m’a dit:
- J’aimerais te faire lire quelque chose…
Mes lunettes ayant pris la clé des champs, comme à leur habitude, je lui ai demandé de me lire lui-même ce qu’il voulait me faire découvrir.
C’était un message de l’un de ses anciens soldats, qui se souvenait avec émotion des années passées sous ses ordres.
Il se rappelait combien il était craint et apprécié tout à la fois.
Et il le remerciait pour le rôle important et formateur qu’il avait joué dans sa vie, dans sa trajectoire d’homme.

Quand il a eu fini, j’étais émue.

- C’est beau… Craint, toi? Je n’arrive pas à y croire. Tu étais si terrible?
- Hé oui! Il le fallait… nous formions des hommes qui pouvaient aller à la guerre. Il fallait les préparer, les renforcer. Tiens, je n’avais pas vu que l’on pouvait recevoir des messages sur ce site!!!

Il a ouvert la liste des messages.
Elle était interminable.
Ses hommes, ses amis, l’avaient cherché et retrouvé et lui envoyaient des messages.

Je l’ai regardé, mon Capitaine…
J’ai auprès de moi un géant, un « grand escogriffe », comme disait l’un de ses complices, d’une malice et d’une douceur  que j’apprécie tous les jours davantage.
Un homme qui parle peu de lui s’il n’y est pas prié, qui m’a à peine laissé entrevoir ce qu’il a pu apporter aux autres.
Aujourd’hui, je le découvre encore un peu plus à travers ces messages, et ce que je pressentais se confirme.
A travers ceux qui l’ont connu, je perçois la dimension de cet homme qui n’aime pas vraiment parler de lui.
Et là, je réalise…
Je réalise la chance que j’ai.

Martine Bernier

Les projets

11 janvier, 2012

J’ai toujours pensé que l’une des choses qui font qu’un humain est un humain est sa capacité à faire des projets.
De vrais projets.
Pas forcément la programmation d’une activité que l’on répète chaque semaine ou chaque année.
Là, cela devient une habitude.
Mais un projet de vie, un projet un peu fou, un projet qui nous fait vibrer, qui nous donne envie d’avancer, de se projeter, de faire mille efforts pour le préparer, le peaufiner.

Je fais partie de ces gens qui ne peuvent pas vivre sereinement s’ils n’ont plus de projets en vue.
Il me faut au minimum un projet professionnel et un projet privé pour trouver à la vie cette saveur particulière qui la rend passionnante.

Quelquefois, ces projets arrivent tout seuls, me sont proposés, présentés comme autant de défis.
Et il est rare que je ne les relève pas.
D’autres fois, c’est une envie, le désir de réaliser un rêve ou une étape à laquelle je pense depuis longtemps.
Dans ce cas, tout peut aller très vite.

En ce début d’année, allez savoir pourquoi, le rythme s’est accéléré.
Il faut réaliser plusieurs choses importantes, que j’ai toutes désirées.
Et parce que j’ai conscience que le temps nous glisse entre les doigts, j’y greffe des projets de voyages qui ont un peu le don de secouer Celui qui m’accompagne.
Car, évidemment, il m’est impossible d’envisager un voyage « comme les autres »…

Moralité 1: si tout se passe comme je l’espère, 2012 ne manquera ni de sel…. ni d’épices.
Moralité 2: Pour me supporter avec autant de bienveillance,  Celui qui m’accompagne est en passe de devenir un saint!

Martine Bernier

Bichon havanais: Pomme et Akim

9 janvier, 2012

Nous n’étions pas encore sortis de la voiture lorsque nous avons vu arriver, du bout de la rue, un petit chien promenant sa maîtresse.
Un petit chien noir qui semblait fou de joie à l’idée de se rapprocher de notre jardin.
Quand mes yeux m’ont permis de le distinguer sans flou artistique, j’ai réalisé que je me trouvais devant… Pomme!
Enfin, un petit sosie de Pomme.

Sur le siège arrière, celle-ci gémissait, poussait des petits cris de joie, très impatiente de sortir.
Dès que Celui qui m’accompagne a arrêté la voiture, j’ai ouvert la portière, et Pomme s’est ruée vers son nouvel ami: Akim.
Akim est un petit bichon havanais complètement semblable à Pomme.
C’est-à-dire.. qu’il est noir.

Plus petit qu’elle, il est âgé de neuf mois, mignon à croquer.
Du haut de ses deux ans, et de ses quelques centimètres en plus, Pomme fait figure de digne grande soeur.
La maîtresse de cette petite boule bondissante nous a expliqué que son protégé venait d’un élevage de Sion, et qu’un troisième bichon identique habitait non loin de chez nous.
Trois bichons dans un même village!!!
Le caractère unique de  mon Mogwaï en prenait un grand coup.
Toujours sociable mais sur ses gardes, elle a joué un moment avec son compagnon, puis l’a regardé partir comme à regret.

Ce matin, après la sortie matinale, elle a éprouvé le besoin de venir me parler.
Debout sur mes genoux, les pattes avant appuyées sur mes épaules d’un air grave, elle a plongé son regard dans le mien.

- Qu’est-ce qu’il y a? Tu es troublée par cette nouvelle rencontre? Il ne faut pas. Il te ressemble beaucoup, le petit Akim, mais il est forcément différent! Franchement, je ne connais personne qui te ressemble vraiment. Tu as une personnalité très particulière… Même si tu te retrouvais au milieu d’un troupeau de bichons noirs, je te reconnaîtrais.

Un léger frémissement de moustaches, un petit soupir… et elle s’est blottie dans mes bras, me récompensant d’un petit coup de langue sur le nez.
Rassurée…
Quelques minutes plus tard, couchée par terre sur le dos, une balle en peluche entre les pattes, elle semblait avoir le fou rire.
La vie est douce pour mon Mogwaï…

Martine Bernier

Mes aïeux: Grand Oncle Louis et le backgammon

3 janvier, 2012

Ma grand-mère maternelle, qui vivait au rez-de-chaussée de la maison de mon enfance, était l’aînée d’une famille de sept enfants.
Il y avait elle, prénommée Marthe, Andrée, Lucienne, Marcelle qui vivait à Chaville, Eugène, Louis, et Arsène, décédé le premier et dont je n’avais pas de souvenir, .
Comme elle se déplaçait difficilement, il était de tradition que, chaque samedi, ses frères et soeurs et leurs conjoints viennent tous ou partiellement lui rendre visite.
Mes premières années ont donc été peuplées de visages ridés, de personnalités attachantes, hautes en couleur, qui ont disparu les uns après les autres durant mes 12 premières années.
Mon grand oncle Louis faisait partie des habitués du samedi.
Gourmand et facétieux, il venait souvent, accompagné de son épouse, Pauline, boire une tasse de café et croquer un biscuit à la maison.
Si possible, des « Petits Lu », dont il raffolait.
Lorsque sa femme est décédée, lui qui n’avait pas d’enfant s’est retrouvé très seul.
Maman étant veuve depuis peu, il a donc pris l’habitude de venir nous tenir compagnie de temps en temps, le soir.
Je l’ai toujours connu âgé et sans cheveux.
Mais il était vif, intelligent  et drôle.
C’était le plus doux des hommes.
Du moins le croyais-je…
Jusqu’au jour où, un soir, il a demandé à ma mère:

- Marie-Louise, et si tu sortais le « back »? Je vais apprendre à Martine.
J’ai vu ma mère ouvrir des yeux horrifiés:
- Oh non!! Je ne crois pas que ce soit une bonne idée!
Comme j’aimais découvrir de nouvelles activités et briser pour un temps la triste monotonie de nos soirées sans mon père, j’ai soutenu mon oncle dans sa demande.
Résignée, maman a été chercher un coffret en bois, l’a déposé sur la table, et a dit:
- Bon. Le voilà. Moi, je vous laisse, je ne veux pas voir ça. Mon oncle, surtout, sois calme!
Je ne comprenais pas très bien  toutes ces précautions…

Mon oncle a ouvert le coffret et j’ai vu un tapis en feutre vert, des jetons en ivoire noir et blanc, de gros dés blancs.
Il a dit gravement: « Je vais t’apprendre…. » et il m’a appris.
Le jeu m’amusait, j’ai appris rapidement.
Au début,  je perdais chaque partie, ce qui ravissait mon oncle, aimable à souhait.
Avec le temps, les choses se sont gâtées.
De plus en plus souvent, Louis nous rendait visite, me demandait si j’avais terminé mes devoirs et, avant même que j’aie pu lui répondre, il installait le jeu et m’attendait.
Il posait sur la table un paquet de ses biscuits préférés et en proposait rapidement à la ronde.
Tout le monde avait compris qu’il fallait décliner l’offre: si l’un de nous prenait un biscuit, il affichait une mine douloureuse qui nous faisait culpabiliser pendant des heures.
S’il avait de la malchance aux dés et que celle-ci me profitait, je le voyais trépigner, s’assombrir, grogner, lancer rageusement les dés en les maudissant.
Les rappels à l’ordre de ma mère n’y changeaient rien: mon doux oncle devenait méconnaissable.
Il était un joueur invétéré, très nerveux!
Sous la table, ses jambes se croisaient et se décroisaient sans cesse.
Il m’envoyait inconsciemment de grands coups de pieds dès que je gagnais, frappait du poing sur la table, faisant sauter tous les jetons, me faisait des frayeurs épouvantables:

- Aïe!
- Quoi, aïe?!
- Mais… tu m’as donné un coup de pied!
- Non???
- Si!!!
- Oh, mon petit… je suis désolé! Il m’arrive de me laisser un peu emporter par le jeu. La chance des débutants est parfois assez horripilante pour un joueur comme moi, tu comprends?

La chance des débutants…
Il me faisait rire, mon vieil oncle.
A plus de 80 ans, il bondissait de sa chaise en poussant de grandes exclamations de triomphe lorsqu’il gagnait, m’expliquait que j’étais sa petite-nièce préférée.
Du haut de mes 10 ans, je rétrogradais nettement dans le palmarès de ses préférences si j’avais le malheur de gagner.
Il partait alors sans me dire au-revoir pour revenir penaud quelques jours plus tard, me demandant si je voulais bien jouer avec lui.

Un jour, ma mère m’a dit qu’Oncle Louis ne viendrait plus.
Je lui ai demandé s’il était fâché.
Elle m’a dit non.
Il ne viendrait plus, c’est tout.
Ma mère avait un mal fou à avouer à ses enfants la mort d’un être cher.
C’est donc par hasard, plus tard, que j’ai appris que mon oncle était décédé à son tour.
J’ai espéré pour lui qu’au paradis, il trouverait des partenaires à sa mesure…
J’ai refermé le coffret du « back » et il a disparu.

Aujourd’hui, je cherche un vrai backgammon, en bois, aussi beau que celui qui accueillait nos parties endiablées.
Et je pense à mon vieux complice…

Martine Bernier

C’était un 1er janvier… Bon anniversaire, Monsieur Onfray!

1 janvier, 2012

Premier jour de l’année….
Je pense à tout ce qui m’attend pour les douze mois qui viennent, dans tous les domaines de ma vie.
Il va falloir retrousser mes manches, ce que je commence à faire dès aujourd’hui.

Et puis, je me suis demandé en quoi cette date du calendrier pouvait avoir de l’importance.
S’est-il passé des choses essentielles ce jour-là, par le passé?
J’ai découvert ceci:

- Le 1er janvier a été instauré Journée Mondiale de la Paix, depuis 1968, à l’instigation du Pape Paul VI.
- Le 1er janvier 1849, les premiers timbres-poste apparaissaient sur les lettres, en France.
- Le 1er janvier 2002, l’Euro était mis officiellement en circulation.

Sont aussi nés un 1er janvier quelques personnalités marquantes…
Pierre de Coubertin, initiateur des Jeux Olympiques moderne (1863-1937), Maurice Béjart, magnifique danseur et chorégraphe (1927-2007), Alpha Blondy, chanteur Ivoirien que l’on ne présente plus (1953) et… Michel Onfray, philosophe français dont j’estime la pensée et le travail (1959).
Bon anniversaire, Monsieur Onfray!

Premier jour de l’année.
Je décroche mon calendrier « Monet » pour y substituer le suivant, constitué de bouquets.
J’ai envie d’une année fleurie, colorée.
Un proverbe dit que si le 1er janvier est beau, le mois d’août sera chaud.
Des voiles de brume flottent sur le village.
C’est magnifique.
A peine un nuage léger, qui apporte une poésie nouvelle à l’endroit.
Pas de soleil, non, mais une lumière douce.
Août devrait être tendre…

Martine Bernier

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