Père Lachaise, je présume?

21 janvier, 2009

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C’est le plus grand cimetière de Paris. Mais c’est aussi un lieu d’histoire, d’anecdotes, de balade et d’émotion à découvrir en famille…

Au cimetière du Père Lachaise, premier cimetière laïc, dorment, nous dit-on, deux siècles de personnalités musicales, littéraires artistiques, politiques, militaires et autres.
Et c’est vrai qu’arpenter ses allées réserve des surprises… Vous pouvez le faire de manière organisée, armés d’un plan des lieux. Des groupes de touristes s’y prennent ainsi à longueur d’année, carte en main, marchant d’un pas décidé et rapide vers les tombes qu’ils souhaitent découvrir. Vous pouvez également avoir recours aux services d’un guide. Ces amoureux du Père Lachaise ne sont pas avares de leur passion et connaissent toutes les histoires qui font vibrer les passants.
L’autre manière de visiter est plus aléatoire, plus douce, mais demande de disposer de temps. Vous flânez sans but précis, vous imprégnant de l’ambiance, du charme des vieilles pierres tombales branquebalantes, du mystère des lieux, des noms aujourd’hui inconnus… De temps en temps, par hasard ou parce que vous vous êtes repérés sur l’un des panneaux installés au détour d’une allée, vous arrivez sur la tombe d’une célébrité. Comme Edith Piaf, qui dort dans son caveau familial, rejointe récemment par un nouveau voisin: Henri Salvador.

Effectuer la visite avec des adolescents est une manière insolite de les faire pénétrer dans l’Histoire en les ancrant dans une réalité concrète. De Pierre Desproges à Oscar Wilde (tombe très prisée par les visiteurs) en passant par Jean de La Fontaine, Héloïse et Abelard, Jim Morrison ou Marie Laurencin, le passé se déroule à travers des destins proches ou lointains.
Il y a aussi toutes ces tombes tombées dans l’oubli, souvent touchantes, parfois insolites, d’autres fois physiquement bousculées par la vie qui continue sans elles. Ainsi, les racines de certains arbres se sont tellement étalées qu’elles ont remué des pierres tombales, semant un chaos inattendu dans les allées pleines de charme.

Le Père Lachaise n’est pas un lieu triste. Paisible, poétique… et exceptionnel par la qualité de ses hôtes seraient des termes plus adaptés. Installé sur l’une des sept collines de Paris, il s’étend sur 40 hectares. A-t-on un côté voyeur en rendant une visite de groupe aux défunts qui y reposent? Je préfère penser que eux qui ont été souvent des personnalités publiques, doivent être plutôt heureux de ne pas être oubliés…

En savoir plus
Cimetière du Père-Lachaise, 20earrondissement.
Durée de la balade: 2h30.
Du 16 mars au 5 novembre, de 8h à 18h.
Du 6 novembre au 15 mars de 8h à 17h30.
L’ouverture des portes est fixée le samedi à 8h30, le dimanche et les jours fériés à 9h.
Gratuit, visite guidée: 6 euros.
Renseignements au 0155258210.

Creposuk

21 janvier, 2009

27 rue Galande, 75005 Paris
Tèl : 01 43 25 45 00

Tèl : 09 52 45 75 00

Lundi – Samedi
12h – 16h
19h – 02h
Dimanche 12h – 22h

 

Pour ceux qui aiment Kamal au Loubnane (voisin), allez dire bonjour à Matthieu chez Creposuk…

Il y a un air de ressemblance ? Matthieu est le rejeton de Kamal, et quel rejeton…

Un champion du Guiness Book ! (mais oui madame) et surtout un garçon d’une gentillesse et d’un sens de l’accueil rare.

On y va là aussi pour manger etc…. mais surtout pour le plaisir d’embrasser Matthieu !

Loubnane

21 janvier, 2009

 

Restaurant Loubnane

29, Rue Gallande

 75005 Paris

Tel : 01 43 26 70 60 – Fax : 01 43 26 07 60

Spécialités libanaises

Alors là….bien sur c’est bon, bien sur il y a des mézzés… Mais il y a surtout Kamal, Elie et le reste de l’équipe qui ont su créer et entretenir cette ambiance d’amis.

On y va pour s’embrasser, refaire le monde, prendre son temps, rire, parler fort, chuchoter des mots doux et manger un peu…

Loulou aux Sables d’Olonnes

21 janvier, 2009

Restaurant Loulou Côte Sauvage
19 rte Bleue la Chaume 
85100 Sables d’Olonne

louloucotesauvage.com

Ouverture les mardi, jeudi, vendredi et samedi de 12h à 14h et de 19h à 21h, les mercredi et dimanche de 12h à 14h

Loulou était un phoque qui avait pris ses habitudes sur la plage.

Aujourd’hui, en son souvenir, le restaurant est ouvert avec une magnifique vue sur la mer…
On y passe de délicieux moments, à tout point de vue!

Spécialité de fruits de mer

Qui suis-je?

21 janvier, 2009

Poursuivi par un célèbre policier, je décrivais plusieurs labyrinthes variés dans le quartier Mouffetard. Je combinai de diverses façons dans les stratégies savantes, la rue Censier, la rue Copeau (Lacepede) la rue du Battoir Saint Victor (des Quatrefaçons) et la rue du Puits de l’Hermite.
Onze heures sonnaient à Saint Etienne du Mont, je traversais la rue de Pontoise, tournais au Passage des Patriarches qui était fermé.
J’arpentais la rue de l’épée de bois et la rue de l’Arbalète et m’enfonçais dans la rue des Postes (Lhomond).
Avec ma fille adoptive, toujours poursuivi, je traversai le jardin des plantes, le pont d’Austerlitz.
Ensuite on me vit rue de la Montagne Sainte Geneviève, rue des Postes et rue Neuve Sainte Geneviève (Tournefort) qui se rencontrait sur une petite place. La ruelle du Pot de Fer était bordée d’immeubles sévères jusqu’à l’arrivée rue Neuve Sainte Geneviève.
Finalement, je trouvais refuge dans un couvent de bénédictines au sommet de la montagne Sainte Geneviève…

Alain

L’ombre de Juliette… chez Hugo

21 janvier, 2009

hugosalonchinois.jpgEn plein coeur de Paris, le musée Victor Hugo a été installé dans l’appartement qu’a habité l’écrivain. À travers les pièces flotte encore l’ombre du grand homme et de l’amour qu’il vouait à sa maîtresse, Juliette Drouet.

Lorsqu’il ouvrait la fenêtre de son appartement de l’Hôtel Rohan Guéménée, Victor Hugo découvrait la Place Royale, aujourd’hui rebaptisée “Place des Vosges”, l’une des plus belles de Paris. Dans cette maison cossue, transformée en musée en 1902, pour le centenaire de l’écrivain, Victor Hugo s’était installé avec femme et enfants, alors qu’il avait trente ans, occupant un appartement de 180 m2. Il y est resté durant seize ans, ne le quittant que pour partir en exil. Mais c’est ici qu’il a écrit, toujours debout devant son bureau, des oeuvres majeures.

Comme l’appartement n’appartenait pas à l’artiste, les lieux n’ont évidemment pas pu être conservés en l’état d’origine. C’est donc une reconstitution de pièces que découvrent les visiteurs, évoquant l’oeuvre, le parcours et la vie de l’écrivain. Les espaces de l’appartement ont été redistribués, les couloirs supprimés. Quant aux meubles de Victor Hugo, la plupart ont été vendus aux enchères en 1852 alors que, proscrit, il a dû fuir pour se réfugier à Bruxelles. Pourtant, le musée est touchant… Ses concepteurs se sont attachés à y reconstituer l’atmosphère des lieux et de la vie de l’auteur en installant, dans certaines pièces, des décors issus de la maison de sa maîtresse, l’actrice Juliette Drouet. Comme le salon chinois ou la salle à manger d’inspiration médiévale, venus de Hauteville Fairy, la maison qu’elle a occupée à Jersey, dans la même rue que l’écrivain, alors qu’il était en exil. Partout, les meubles sont nés de l’imagination créatrice d’Hugo. Sur les murs, il écrit et dessine le sentiment profond qu’il porte à sa maîtresse, mêle leurs initiales, peint des motifs rappelant l’évocation de son amour dans certains de ses poèmes…

Dès l’instant où ils se sont rencontrés, en 1833, Victor et Juliette n’ont cessé de s’aimer. Amour coupable? Cela se discute, estiment les historiens. Lorsque l’artiste et son épouse s’installent dans le quartier du Marais, Adèle a déjà donné naissance à cinq enfants. Ses sentiments pour son mari ont évolué. Elle lui ferme la porte de sa chambre, ne l’entrouvant que pour Sainte-Beuve, son ami de coeur. Victor se consolera dans les bras de Juliette qu’il aimera toute sa vie, sans pour autant quitter Adèle. Pour lui, l’actrice acceptera tous les sacrifices. Contrairement à lui, elle lui sera fidèle durant cinquante ans. Mais lorsque Juliette mourut, Victor écrivit: « Sur ma tombe on mettra, comme ma grande gloire. Le souvenir profond, adoré, combattu d’un amour qui fut faute et qui devint vertu ».

en savoir plus
Hôtel de Rohan-Guéménée 6, place des Vosges 75004 Paris
Tél. : 01 42 72 10 16 Fax. : 01 42 72 06 64
Email : maisonsvictorhugo@paris.fr
Ouvert de 10h à 18h du mardi au dimanche sauf lundis et jours fériés.

Manet et le sublime musée d’Orsay…

21 janvier, 2009

images.jpegUn matin de novembre, je me suis posé la question: mais où se trouve donc le tableau de Claude Monet “Le Bassin aux Nymphéas, Harmonie Verte”? Un coup d’oeil sur Internet m’apprend qu’il est au Musée d’Orsay, à Paris. Visite et… coup de foudre! A découvrir ou redécouvrir.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Je suis sur place: je saisis donc l’occasion pour m’y rendre. Que ne ferait-on pas pour les tableaux de Claude Monet et pour celui-là en particulier!
Comme toujours à Paris, aux alentours des musées, les parkings sont remplis. Un conseil si vous tentez l’expérience en voiture: garez-vous sur les berges de la Seine, à deux pas de là. Le musée impressionne par son architecture. Aménagé dans l’ancienne gare d’Orsay créée pour l’Exposition universelle de 1900, il a ouvert ses portes au public en 1986. La structure de la gare offre des volumes énormes. Elle permet des galeries longues et larges dont la principale a été aménagée pour recevoir des sculptures et des statues. D’entrée, le visiteur en prend plein la vue et le coeur…

Certains ne jurent que par le Louvre. Oublier que le musée d’Orsay recèle quantité de trésors serait une hérésie. Connu dans le monde entier, notamment pour sa collection de tableaux impressionnistes, il abrite des oeuvres majeures. Renoir, Degas, Monet, Manet, mais aussi Bonnard, Signac, Van Gogh, Gauguin, Cézanne, Toulouse-Lautrec, Courbet, Delacroix, le Douanier Rousseau et des centaines d’autres sont présents au musée. La richesse des collections explique l’affluence des visiteurs venus du monde entier pour découvrir ces tableaux et ces sculptures essentielles. La visite est un ravissement. Chaque salle propose des merveilles. Et des peintres d’aujourd’hui s’appliquent à marcher dans les pas des maîtres en recopiant leurs tableaux devant les yeux des visiteurs.

De tableau en tableau, j’arrive à ceux de Monet. La suprise est totale: ils sont nombreux, très nombreux. Ses plus belles oeuvres sont ici. Et le doux “Bassin aux Nymphéas” trône discrètement dans un angle de la pièce, symphonie de verts au milieu des jardins que l’artiste a tant aimés.
Ceux qui estiment que les musées ne sont pas des lieux vivants devraient s’y rendre plus souvent… Ici, le bonheur, l’émotion des visiteurs sont manifestes. Délaissant la file interminable qui mène les amateurs devant le fameux “Déjeuner sur l’Herbe”, beaucoup se dirigent vers “le” tableau qui les attire depuis longtemps. Chacun a le sien. Ici, les gens rêvent.. Histoire de reprendre des forces avant de poursuivre la visite, vous pouvez vous arrêter au restaurant, au deuxième niveau, juste derrière la gigantesque horloge de l’ancienne gare. Entre la vue panoramique sur la ville et les oeuvres somptueuses accrochées, ce musée d’art mille fois présenté mérite de se voir consacrer une journée. Qui sera belle, très belle, soyez-en sûrs.

en savoir plus
Musée d’Orsay, fermé le lundi. Ouvert de 9h00 à 18h00.
Prix: 9,50 euros. Adresse: 1, rue de la Légion d’Honneur, Paris.
Site: www.musee-orsay.fr

A propos de Facebook

21 janvier, 2009

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi… je suis à la fois fascinée et apeurée par le curieux attrait et l’étrange pouvoir de Facebook.

Certains humoristes, comme Gad Elmaleh, l’ont souligné: jamais, dans la « vraie vie », nous n’irions frapper chez un voisin pour lui demander de but en blanc « s’il veut devenir notre ami ». Et jamais (enfin, j’ose l’espérer), il ne nous enverrait sur les roses sans explication…

D’un autre côté, je ne connais pas de moyen plus rapide et plus efficace, en dehors des médias officiels, de diffuser une information et de toucher le plus grand nombre sans véritable effort. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir comment des personnalités politiques aussi marquantes qu’Obama, pour ne nommer que lui, ont su utiliser ce moyen de communication lors de leurs campagnes électorales…

Je n’utilise pas l’outil Facebook depuis très longtemps.

Il y a, pour moi, ce que je n’y aime pas, les points qui me laissent songeuse:

- J’ai déjà pu réaliser qu’il dispose de pas mal de fonctions parfaitement inutiles ou futiles (qu’il m’arrive moi aussi d’utiliser avec délice, d’ailleurs!).

- J’ai pu découvrir aussi que, souvent, les échanges n’y sont pas forcément profonds ou suivis. Mais là… ne dépendent-ils pas de la personnalité de chacun, de l’orientation que nous voulons donner à nos relations, à nos messages?

- Autre détail qui pourrait être amélioré: les groupes. Chaque sujet forum devrait pouvoir contenir des photos indépendantes qui ne seraient plus réunies dans le bas du groupe, hors sujet.

- Pour le tchat en direct, la petite fenêtre de bas d’écran n’a pas le confort de MSN.

Et puis, il y a tout ce côté positif qui fait que.. j’y suis, j’y reste:

- Quelle facilité pour la transmission des informations, pour l’établissement d’un premier contact, pour la sensation que ceux que nous ne voyons pas tous les jours et qui nous manquent peut-être sont « là »… pas loin de nous…

- Quelle incroyable source de savoir (pas toujours fiable, malheureusement: comme les infos de Wikipédia, elles doivent être vérifiées selon les sources) lorsqu’un article sérieux est publié ou qu’un groupe sérieux et créé…

- Quelle possibilité d’échange avec ceux qui partagent les mêmes intérêts ou les mêmes passions…

Je n’ai pas fini de réfléchir à la question.

Le média sous toutes ses formes (car Facebook est un média…) me fascine.

Tout naturellement, au quotidien, nous vivons une mutation majeure de notre société.
Depuis quelques années, nous apprenons à communiquer autrement, par un procédé nouveau. Et beaucoup d’entre nous y parlent différemment, utilisant souvent le langage sms que jamais nous n’utiliserions dans nos courriers traditionnels.
Un jour peut-être, dans les livres d’Histoire ou de sociologie, les spécialistes parleront de notre époque en soulignant cette évolution.
Nous avons la chance de la vivre en direct.

Oui, je n’ai pas fini d’y réfléchir…

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