Ernest Biéler: belle transition à la Fondation Gianadda

8 janvier, 2012

Ernest Biéler: belle transition à la Fondation Gianadda dans Arts Cat116_La_lecon_de_tricot-220x300(La leçon de Tricot, Ernest Biéler)

 

Je n’étais plus retournée à la Fondation Gianadda depuis le décrochage de l’exposition Monet.
Et je me demandais quelles toiles pourraient prendre le relais sans nous laisser sur notre faim.
Le choix et la cohérence des expositions est tout un art en soi…
Quand Celui qui m’accompagne m’a proposé de nous y rendre, en ce dimanche matin, pour aller découvrir les oeuvres d’Ernest Biéler, j’ai évidemment accepté.

Ernest Biéler… je connaissais quelques-uns des tableaux de ce peintre suisse, mais pas suffisamment pour pouvoir me faire une idée réelle de  son talent.
Connu pour avoir peint les « têtes » valaisannes de Savièse, il est devenu le chantre de ce coin de pays dont il a fixé les traditions et les costumes sur la toile avec simplicité, poésie, puis au fil du temps, avec un réalisme de plus en plus appuyé.
La rétrospective qui lui est consacrée révèle un excellent  portraitiste, bien sûr, mais ouvre aussi les portes de toutes les facettes de son travail artistique.
L’intérêt repose, justement, sur la variété des styles utilisés.

Ernest Biéler a vécu de son art.
Né à Rolle (Vaud) en 1863, dans une famille aisée qui lui a fait bénéficier d’une éducation le dotant d’une solide base culturelle, il a toujours fait preuve d’une attirance et d’un don pour le dessin.
C’est donc tout naturellement qu’il a pris le chemin de la peinture.
Ses toiles sont délicates, les femmes y ont des teints de porcelaine, leurs vêtements, les tissus sont peints avec un soin et un goût du détail remarquables.
J’aime ces tableaux raffinés…

L’installation du peintre à Savièse marque un tournant dans sa peinture.
Dans ce monde rural, il se sent bien… et il peint les scènes de la vie quotidienne villageoise, les visages, les ambiances…
Et une fois encore, les visages attirent le regard,avec leurs expressions fascinantes, leur force, leur vivacité.

Parmi tous les tableaux présentés, j’en ai aimé beaucoup.
Et tout particulièrement « La Leçon de Tricot ».
Regardez l’expression du regard de la mère contemplant sa fille, la minutie avec lequel ont été peints les motifs de son foulard, notamment.
Ce même souci du détail se retrouve dans chaque tableau, dans chaque coiffe, chaque pli, chaque frisure.
Comprenez-vous pourquoi il est difficile de rester insensible à de talent-là?

Martine Bernier

L’exposition Ernest Biéler  est à visiter à la Fondation Gianadda de Martigny jusqu’au 26 février 2012.

Thalès et ses élèves l’une des bases de notre savoir

7 janvier, 2012

Comment ne pas avoir une admiration toute particulière pour les hommes qui ont  »su » avant que ne soit prouvée la véracité de leurs intuitions?

Prenez Thalès.
Des générations d’écoliers ont maudit son célèbre théorème.
Mais connaissent-ils l’histoire de cet homme, l’un des premiers grands penseurs connu?
Il est considéré comme le premier des philosophe.
Thalès était Grec, né au VIe siècle avant Jésus-Christ.
Il habitait dans la ville de Milet, sur la côte d’Asie Mineure, aujourd’hui en Turquie.
C’est en raison du nom de sa ville que lui-même et ses successeurs ont été appelés les Milésiens.

La date de sa naissance n’est pas précise, mais, parce qu’il avait prédit une éclipse de soleil  qui s’est bel et bien produite en 585 avant J.-C., on sait qu’il vivait dans lesannées 580 avant J.-C.
Ingénieur, il réussit notamment à détourner les eaux du fleuve Hylas sur la demande du roi Crésus.

Thalès se passionnait pour une question en particulier: « De quoi sont faites les choses? »
A ses yeux, elles étaient constituées d’un seul et unique élément.
Intuition étonnante puisque, des siècles plus tard, nous savons que tout objet matériel est réductible à l’énergie.
Il n’avait aucun moyen de le savoir.
Il le pressentait, simplement.
Pour lui, tout était composé d’eau, tout qui est vivant a besoin d’eau, et les terres aboutissent au bord de l’eau.
Donc, à ses yeux, la Terre flottait sur l’eau et elle-même était constituée d’eau.

L’un de ses disciple, Anaximandre, poursuivit sa réflexion en se disant que si la Terre était portée par la mer, la mer, elle, devait être portée par autre chose.
Et si, se demanda-t-il, et si… la Terre n’était portée par rien??
Un objet suspendu dans l’Espace, et maintenu à  équidistance des autres corps célestes… serait-ce possible??
Anaximandre n’imaginait pas la Terre ronde, mais bien en forme de colonne de pierre, ce que contredisait son propre élève, Anaximène.
Pour ce dernier, la Terre était plate.

De penseurs en penseurs, de scientifiques en scientifiques, nous en sommes arrivés où nous en sommes aujourd’hui.
Mais tous ces personnages qui ont, les premiers, tenté de comprendre le monde par la réflexion pure,  sans aucune référence à la religion, restent des esprits remarquables, inoubliables.

Avant de pousser les élèves à étudier l’incontournable théorème de Thalès, j’imagine que leurs professeurs doivent les initier avec passion à ce que nous savons de la personnalité de cet homme fascinant et de ceux qui lui ont succédé.
Non?

Martine Bernier

Bichon havanais: Pomme et la tempête

7 janvier, 2012

J’aime toujours autant le vent et la pluie.
Cette nuit pourtant, c’était un peu différent.
Alors que le vent soufflait avec une violence folle, Celui qui m’accompagne était dehors.
Alors qu’il prend la route, la tempête se lève.
Si j’apprécie le spectacle, Pomme, elle aime nettement moins.
Au fur et à mesure que la soirée avance, le vent redouble de violence.
La grande paroi de verre qui constitue l’une des façades latérales de la maison reçoit la pluie de plein fouet, ce qui provoque des bruits étranges que mon noir bichon ne reconnaîtpas.
Courageuse, mais pas téméraire, Pomme se plante derrière la porte et aboie au moindre bruit.
Mais dès qu’un autre craquement, plus sinistre prend le relais, elle file se cacher derrière moi après avoir aboyé sur l’intrus potentiel.

- Enfin; Pomme, arrête! Tu ne vas pas t’affoler pour une petite rafale de rien du tout!

Au milieu de la nuit, le téléphone sonne.
C’est Lui.
- Tout va bien?
- Oui, oui, extra! J’ai juste reçu une branche sur la voiture  en partant, ce qui a un peu cassé le pare-brise.
- Mais…
- Rien de grave!

Je le connais.
Je sais qu’il a toujours tendance à minimiser les choses pour ne pas m’inquiéter.
Mais là, il n’a pas l’air soucieux.
Il raccroche.
Aux petites heures du matin, il rentre, se couche et me raconte les péripéties de sa nuit.
Pomme, rassurée, s’est rendormie.
Lorsque je me lève, je trouve, sur mon bureau, le journal que m’a apporté Celui qui m’accompagne en rentrant.
J’y lis que la tempête de cette nuit était en fait un mini ouragan, que des vent de 270 km/h en montagne et de 250 km/h en plaine ont été enregistrées.

Encore heureux que Pomme n’a pas lu le journal avant moi…

Martine Bernier

 

Lémuriens fugueurs

5 janvier, 2012

L’actualité n’est pas forcément très drôle à suivre.
Mais de temps en temps, une nouvelle fait sourire.
Comme hier, où, en lisant un journal gratuit (20 Minutes), j’ai découvert un petit article amusant

L’histoire se passe au zoo de Zurich où, une nuit, un groupe de lémuriens de Madagascar a réussi à se faire la belle.
Installés dans la salle Masoala du zoo, ils ont déclenché, grâce au balancement de leur longue queue, le mécanisme d’ouverture automatique des portes.
Ravis  et excités comme des puces, ils ont été exploré le restaurant et, particulièrement, la boutique du zoo.
Et savez-vous ce qui les passionnait, dans ce kiosque à souvenirs?
Les peluches à leur effigie…
L’un des fugueurs s’est d’ailleurs endormi, douillettement installé entre les bras de l’une des peluches.
Quand la vendeuse est arrivée le lendemain matin et a vu les peluches bouger, elle a eu, paraît-il, la peur de sa vie!

Les gardiens ont remis les visiteurs dans leur enclos et débranchent désormais les détecteurs d’ouverture de portes durant la nuit, tout en étant particulièrement vigilants dans la journée.
L’histoire a été racontée dans une émission de la télévision locale « Tele Top », par leur soigneur, Andreas Lach.

J’aime assez imaginer les lémuriens en conciliabules pour mettre au point leur prochaine sortie…

Martine Bernier

La véritable histoire de la papesse Jeanne

4 janvier, 2012

J’ai toujours adoré l’histoire de la papesse Jeanne.
Mais si, voyons, vous ne connaissez qu’elle: elle est même représentée sur l’une des cartes du Tarot de Marseille!
Non? Vraiment? Cela ne vous dit rien?
Bon, je vous raconte…

L’histoire nous donne plusieurs versions possédant toutes une trame commune.
Aux alentours de 855, nous dit-on, une femme aurait réussi à être  élue pape en cachant sa véritable identité sexuelle.
Vers 850, cette jeune fille habillée en homme et appelée Jean l’Anglais, suit des études dans une université, en Angleterre avant de partir étudier la sciences et la philosophie à Athènes.
Rien que pour cette partie de son parcours, l’histoire est belle… mais elle ne s’arrête pas là.
Sa route la mène à Rome où elle s’intègre à la Curie.
Personne ne sait qu’elle est une femme, mais sa piété et son érudition la rendent populaire.
A tel point qu’elle est élue pape par le peuple romain, par acclamation.
Jeanne se montre très rarement en public.
Mais un jour, pendant la célébration d’une messe, ou de la procession de la Fête Dieu, selon les versions, elle est prise de douleurs violentes et accouche d’un enfant.
Scandale!
Certains chroniqueurs disent ensuite qu’elle est morte en couches, d’autres qu’elle est lapidée par la foule, d’autres enfin qu’elle est simplement défroquée.
Depuis, nous dit-on encore, l’Eglise a été obligée de vérifier le sexe du nouvel élu en le faisant s’asseoir sur une chaise percée pour procéder à l’examen intime.
La dite Eglise a été jusqu’à accréditer cette légende jusqu’au IXe siècle.

Mais les historiens se sont penchés sur le cas de Jeanne et ont découvert de nombreuses inexactitudes et anachronismes.
Par exemple, la Fête-Dieu n’a été instaurée qu’au XIIIe siècle…
Dans la liste des papes, à aucun moment, le pontificat de la Dame aurait pu trouver place.
Mais alors, d’où vient l’origine du mythe?
Il semblerait qu’il prendrait sa source dans le surnom donné de son vivant au pape Jean VIII pour son comportement jugé trop faible face à l’Eglise de Constantinople.
Pas de Jeanne, donc…
Mais quelle histoire…

Martine Bernier

Mes aïeux: Grand Oncle Louis et le backgammon

3 janvier, 2012

Ma grand-mère maternelle, qui vivait au rez-de-chaussée de la maison de mon enfance, était l’aînée d’une famille de sept enfants.
Il y avait elle, prénommée Marthe, Andrée, Lucienne, Marcelle qui vivait à Chaville, Eugène, Louis, et Arsène, décédé le premier et dont je n’avais pas de souvenir, .
Comme elle se déplaçait difficilement, il était de tradition que, chaque samedi, ses frères et soeurs et leurs conjoints viennent tous ou partiellement lui rendre visite.
Mes premières années ont donc été peuplées de visages ridés, de personnalités attachantes, hautes en couleur, qui ont disparu les uns après les autres durant mes 12 premières années.
Mon grand oncle Louis faisait partie des habitués du samedi.
Gourmand et facétieux, il venait souvent, accompagné de son épouse, Pauline, boire une tasse de café et croquer un biscuit à la maison.
Si possible, des « Petits Lu », dont il raffolait.
Lorsque sa femme est décédée, lui qui n’avait pas d’enfant s’est retrouvé très seul.
Maman étant veuve depuis peu, il a donc pris l’habitude de venir nous tenir compagnie de temps en temps, le soir.
Je l’ai toujours connu âgé et sans cheveux.
Mais il était vif, intelligent  et drôle.
C’était le plus doux des hommes.
Du moins le croyais-je…
Jusqu’au jour où, un soir, il a demandé à ma mère:

- Marie-Louise, et si tu sortais le « back »? Je vais apprendre à Martine.
J’ai vu ma mère ouvrir des yeux horrifiés:
- Oh non!! Je ne crois pas que ce soit une bonne idée!
Comme j’aimais découvrir de nouvelles activités et briser pour un temps la triste monotonie de nos soirées sans mon père, j’ai soutenu mon oncle dans sa demande.
Résignée, maman a été chercher un coffret en bois, l’a déposé sur la table, et a dit:
- Bon. Le voilà. Moi, je vous laisse, je ne veux pas voir ça. Mon oncle, surtout, sois calme!
Je ne comprenais pas très bien  toutes ces précautions…

Mon oncle a ouvert le coffret et j’ai vu un tapis en feutre vert, des jetons en ivoire noir et blanc, de gros dés blancs.
Il a dit gravement: « Je vais t’apprendre…. » et il m’a appris.
Le jeu m’amusait, j’ai appris rapidement.
Au début,  je perdais chaque partie, ce qui ravissait mon oncle, aimable à souhait.
Avec le temps, les choses se sont gâtées.
De plus en plus souvent, Louis nous rendait visite, me demandait si j’avais terminé mes devoirs et, avant même que j’aie pu lui répondre, il installait le jeu et m’attendait.
Il posait sur la table un paquet de ses biscuits préférés et en proposait rapidement à la ronde.
Tout le monde avait compris qu’il fallait décliner l’offre: si l’un de nous prenait un biscuit, il affichait une mine douloureuse qui nous faisait culpabiliser pendant des heures.
S’il avait de la malchance aux dés et que celle-ci me profitait, je le voyais trépigner, s’assombrir, grogner, lancer rageusement les dés en les maudissant.
Les rappels à l’ordre de ma mère n’y changeaient rien: mon doux oncle devenait méconnaissable.
Il était un joueur invétéré, très nerveux!
Sous la table, ses jambes se croisaient et se décroisaient sans cesse.
Il m’envoyait inconsciemment de grands coups de pieds dès que je gagnais, frappait du poing sur la table, faisant sauter tous les jetons, me faisait des frayeurs épouvantables:

- Aïe!
- Quoi, aïe?!
- Mais… tu m’as donné un coup de pied!
- Non???
- Si!!!
- Oh, mon petit… je suis désolé! Il m’arrive de me laisser un peu emporter par le jeu. La chance des débutants est parfois assez horripilante pour un joueur comme moi, tu comprends?

La chance des débutants…
Il me faisait rire, mon vieil oncle.
A plus de 80 ans, il bondissait de sa chaise en poussant de grandes exclamations de triomphe lorsqu’il gagnait, m’expliquait que j’étais sa petite-nièce préférée.
Du haut de mes 10 ans, je rétrogradais nettement dans le palmarès de ses préférences si j’avais le malheur de gagner.
Il partait alors sans me dire au-revoir pour revenir penaud quelques jours plus tard, me demandant si je voulais bien jouer avec lui.

Un jour, ma mère m’a dit qu’Oncle Louis ne viendrait plus.
Je lui ai demandé s’il était fâché.
Elle m’a dit non.
Il ne viendrait plus, c’est tout.
Ma mère avait un mal fou à avouer à ses enfants la mort d’un être cher.
C’est donc par hasard, plus tard, que j’ai appris que mon oncle était décédé à son tour.
J’ai espéré pour lui qu’au paradis, il trouverait des partenaires à sa mesure…
J’ai refermé le coffret du « back » et il a disparu.

Aujourd’hui, je cherche un vrai backgammon, en bois, aussi beau que celui qui accueillait nos parties endiablées.
Et je pense à mon vieux complice…

Martine Bernier

Meryl Streep: Une Dame de Fer

2 janvier, 2012

Meryl Streep: Une Dame de Fer dans Cinema meryl_streep_reference-300x208

C’est du sublime film « Out of Africa » que date mon attachement à l’actrice Meryl Streep, je crois.
A l’actrice… et à ses voix françaises, Evelyne Séléna et Frédérique Tirmont,
Des voix qui se marient à la perfection avec ses personnages.
Dans « Out of Africa » notamment, où Meryl Streep contait longuement, la voix faisait merveille.
Je ne compte plus le nombre de films que j’ai vus dans lesquels elle tient le premier rôle ou pas.
Elle croule sous les récompenses, et pour cause…
A chaque fois, je la trouve étonnante de justesse, de charme.
Tout dernièrement, la TSR (Télévision Suisse Romande) nous a gâtés en rediffusant « Julia et Julie » et, hier, « Pas si simple ».
A chaque fois, même quand le scénario est léger, comme dans le dernier titre cité, elle porte le film.
Dans « Julia et Julie », où elle incarne le personnage réel de Julia Child, qui, aux Etats-Unis, a permis aux Américaine de découvrir la cuisine française, elle propose un rôle de composition sensationnel.
Il suffit de visionner le film, puis d’aller voir sur Internet la « vraie Julia » pour comprendre à quel point l’actrice est rentrée dans le personnage.

Autant dire que j’attends avec une certaine impatience la sortie en Europe, prévue pour la mi-janvier 2012, du film « Une Dame de Fer ».
La bande annonce est alléchante: la comédienne y est méconnaissable dans le rôle de Margaret Thatcher.
Et l’on sait déjà, la connaissant, qu’elle ne s’est pas laissée tenter par la caricature.

L’année commence bien pour les cinéphiles!
Martine Bernier

C’était un 1er janvier… Bon anniversaire, Monsieur Onfray!

1 janvier, 2012

Premier jour de l’année….
Je pense à tout ce qui m’attend pour les douze mois qui viennent, dans tous les domaines de ma vie.
Il va falloir retrousser mes manches, ce que je commence à faire dès aujourd’hui.

Et puis, je me suis demandé en quoi cette date du calendrier pouvait avoir de l’importance.
S’est-il passé des choses essentielles ce jour-là, par le passé?
J’ai découvert ceci:

- Le 1er janvier a été instauré Journée Mondiale de la Paix, depuis 1968, à l’instigation du Pape Paul VI.
- Le 1er janvier 1849, les premiers timbres-poste apparaissaient sur les lettres, en France.
- Le 1er janvier 2002, l’Euro était mis officiellement en circulation.

Sont aussi nés un 1er janvier quelques personnalités marquantes…
Pierre de Coubertin, initiateur des Jeux Olympiques moderne (1863-1937), Maurice Béjart, magnifique danseur et chorégraphe (1927-2007), Alpha Blondy, chanteur Ivoirien que l’on ne présente plus (1953) et… Michel Onfray, philosophe français dont j’estime la pensée et le travail (1959).
Bon anniversaire, Monsieur Onfray!

Premier jour de l’année.
Je décroche mon calendrier « Monet » pour y substituer le suivant, constitué de bouquets.
J’ai envie d’une année fleurie, colorée.
Un proverbe dit que si le 1er janvier est beau, le mois d’août sera chaud.
Des voiles de brume flottent sur le village.
C’est magnifique.
A peine un nuage léger, qui apporte une poésie nouvelle à l’endroit.
Pas de soleil, non, mais une lumière douce.
Août devrait être tendre…

Martine Bernier

2012

31 décembre, 2011

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Cette nuit, des milliards de personnes à travers le monde vont hurler et faire des petits bonds de joie lorsque sonneront les douze coups de minuit qui nous propulseront dans la nouvelle année.
Je n’ai jamais très bien compris cette tradition, mais bon.
Pour moi, une nouvelle année est comme un nouveau président, tous pays confondus: il ne faut pas en attendre de miracles.

D’autant que cette année-ci est obscurcie par des rumeurs de fin du monde, nous rappelle-t-on gravement un peu partout sur Internet, dans les journaux etc.
Si si, vous savez le fameux calendrier Maya etc… j’en ai déjà parlé sur Ecriplume voici quelques mois.
Ces rumeurs ont semble-t-il agacé la NASA qui a décidé d’y répondre, cet automne, sur son site internet.
Elle nous explique que le point de départ de toutes ces prophéties partirait d’une fable annonçant une collision, le 21 décembre 2012, entre la Terre et la planète Niribu, dite aussi « planète X », découverte par les Sumériens.
De plus, le calendrier Maya s’arrête au solstice d’hiver 2012, date butoir à laquelle aurait lieu des catastrophes naturelles en chaîne.
En prime, le « Livre des Mutations » d’astrologie chinoise concorderaient avec ces annonces.
Mince… Fichtre!
Corneguidouille, nous voilà beaux!

Agacée, donc, la NASA… et un peu inquiète de voir la vitesse à laquelle s’est propagée cette rumeur apocalyptique.
Elle a donc publié un argumentaire pour clore le sujet.
Le calendrier Maya? Il ne s’arrête pas à 2012 mais continue bel et bien sur un cycle nouveau ensuite.
Aucune menace ne pèse particulièrement sur 2012.
La planète X?
« Si la Terre risquait d’être heurtée par un astéroïde ou une planète X, les instruments astronomiques actuels auraient déjà repéré un tel objet depuis au moins dix ans », nous dit la NASA.
Rumeurs, rumeurs….
Donc, renoncez à vos kits de survie (si! on en vend pour 120 euros sur Internet. Il n’y a pas de petits profits!) et prenez soin des personnes moralement fragiles ou impressionnables : la Terre en a vu d’autres…
Ce n’est pas une année de plus qui va la déstabiliser davantage.
Son pire ennemi n’est pas une Planète X, mais bien l’homme, avec ses jeux dangereux , irresponsables, cruels et belliqueux.

Alors? Des voeux pour 2012? Heu… une poignée de verbes, plutôt.

Vivre, aimer, rire, créer, donner, apprendre  écouter, entendre, communiquer, étudier,  comprendre, réfléchir, grandir, recueillir, partager, réparer, protéger, agir, compatir…
Avec tout cela et tous les autres que je ne peux citer ici sous peine de vous noyer sous un amas de mots , nous devrions être parés pour une année 2012 plutôt sympathique.

Martine Bernier

 

http://www.nasa.gov/topics/earth/features/2012.html

Des vitraux signés Hans Erni arrivent à Martigny, grâce à Léonard Gianadda

30 décembre, 2011

Des vitraux signés Hans Erni arrivent à Martigny, grâce à Léonard Gianadda dans Actualite phpThumb_generated_thumbnailjpg-223x300

En Suisse, la ville de Martigny (Valais) devient un joyau…
Elle abrite déjà  ses ruines romaines, son amphithéâtre antique, la Fondation Gianadda, ses expositions magnifiques, son Jardin des Sculptures, des sculptures installées sur les ronds-points…
Dès janvier 2012, son patrimoine culturel s’enrichira encore, avec la présence, au Temple réformé de la ville, de vitraux signés Hans Erni.
Cet artiste reconnu d’aujourd’hui 102 ans, homme délicieux, humaniste,  au talent à la fois  puissant et raffiné, a été approché par Léonard Gianadda qui finance le projet.
L’histoire est jolie…
Lorsque, il y  50 ans, Léonard Gianadda a épousé sa femme, Annette, de  confession protestante, ils avaient dû se rendre dans le canton de Vaud car le temple local ne pouvait pas recevoir une cérémonie digne de ce nom.

Depuis, l’édifice a été rénové.
Ne restait qu’à lui offrir des vitraux, ce qu’a décidé de faire cet amoureux des Arts, en contactant son ami Hans Erni.
Durant l’été, ce dernier a réalisé trois dessins, qui ont été agréés par le pasteur des lieux.
Le temple se verra donc offrir non pas un mais trois vitraux, réalisés à Reims, par l’atelier Marq.
Le premier vitrail, toujours à l’atelier, est déjà terminé.
Il représente une femme tenant son enfant dans ses bras.
La colombe, chère à l’artiste, est intégrée à l’oeuvre.
Les deux autres vitraux, toujours en cours d’élaboration, représenteront un taureau et un homme avec un cheval.

Les oeuvres d’Erni prendront place dans le temple à la mi-janvie 2012.
Elles attireront sûrement de nombreux visiteurs qui n’auraient sans doute jamais visité le temple sans cela.

Quel cadeau…

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